FACE B, la revue qui célèbre les multiples héritages culturels en France

Face B c’est notre manière de changer la narration en racontant nous-mêmes nos propres récits.

Visuel du projet FACE B, la revue qui célèbre les multiples héritages culturels en France
Réussi
399
Contributions
26/06/2024
Date de fin
564 préventes
Sur 500
113 %

Les publications

On a atteint 100% de notre objectif de crowdfunding 🤩 Grâce à vous, la revue Face B va pouvoir exister !! On manque de mots pour vous remercier pour votre soutien, vos contributions, vos partages. ⁠ C’est un signal fort que l’on envoie avec le lancement de cette revue et la réussite de cette campagne. Ensemble, on continue d’investir des espaces pour reprendre le contrôle sur nos narrations, sur nos vécus, sur nos histoires. Ensemble, on se célèbre et on navigue dans ce monde dignement et avec fierté malgré les hostilités et les oppressions. ⁠ ⁠ Avec cette revue papier, on continue de laisser une trace et de transmettre de mains en mains nos récits. Plus qu’une revue, Face B est un objet transgénérationnel qui fait le lien entre nos aîné·es, nous et les générations futures.⁠ ⁠ La campagne n’est pas terminée, il nous reste 6 jours pour aller encore plus loin et assurer la pérénnité de Face B pour qu’on puisse vous proposer plus qu’un numéro 😉 Alors on compte toujours sur vous et on ne lâche rien ! ⁠ ⁠ Encore merci pour tout ❤️
Hommage aux luttes contre les discriminations raciales et comment Face B s'inscrit dans cette continuité. 90% de notre objectif est atteint 🥳 Merci pour votre soutien incroyable ! Encore quelques jours pour atteindre les 100% et, grâce à vous, le premier numéro de Face B verra le jour 🤩 Avec vos précieuses contributions, nous poursuivons l'héritage des luttes historiques. En ce sens, Face B émerge comme une voix ancrée dans une continuité de lutte contre les discriminations raciales. Enracinée dans les combats passés et inspirée par les aspirations futures. La marche pour l'égalité et contre le racisme 1983 Crédit photo : TV5MONDE / AFPTV, Dominique Faget Ces luttes ont façonné notre histoire, façonnant le paysage social et politique dans lequel nous évoluons aujourd'hui. Face B se positionne comme un prolongement de ces luttes, reconnaissant la nécessité de défendre les droits fondamentaux et de combattre toutes les formes de discrimination, de marginalisation et d’invisibilisation. En tant que voix de la communauté, Face B s'engage à amplifier les récits et les expériences des personnes racisées, à défier les préjugés et les stéréotypes, et à promouvoir une compréhension plus profonde des enjeux liés à la question raciale et de l’immigration en France. En cela, nous honorons les luttes passées. Depuis des décennies, le format papier a été le refuge des voix marginalisées et des luttes sociales, les luttes contre les discriminations raciales ne font pas exception. Des pamphlets clandestins aux journaux militants en passant par les revues académiques, les manifestes publics ou encore les bandes dessinées, le papier a été le support par excellence pour documenter, articuler et propager les expériences des personnes minorisées. Le pouvoir du format papier réside dans sa tangibilité. Les tracts distribués dans les rues, les journaux vendus sur les trottoirs et les revues empilées dans les bibliothèques servent de témoins physiques des luttes passées et présentes. Ils incarnent l'engagement, la résilience et la détermination des individus et des communautés qui se battent pour la justice raciale. Journal Révolution Afrique parut en 1975 Crédit photo : AfricaFête Le format papier offre également une plateforme pour des récits et des perspectives souvent ignorés ou déformés par les médias dominants. En donnant la parole aux voix minoritaires, ces publications ont souvent mis en avant la complexité des identités multiculturelles. Aujourd'hui, alors que les médias numériques dominent de plus en plus le paysage médiatique, le format papier conserve une importance cruciale dans ces luttes. Les publications auto-éditées, les revues indépendantes et les journaux communautaires continuent de servir de points de ralliement pour les militants et les alliés, offrant des espaces sûrs pour l'expression et la résistance. Merci à : "La Voix des Travailleurs Immigrés", "Présence Africaine", “Révolution Afrique” , "Sans Frontière", "Immigrés de France", "Africultures", "La France noire", "Mémoires en jeu", “Magazine Y", "Afrique-Asie" et tout les autres supports devenu de puissant outil dans les luttes sociales, offrant une voix et une visibilité à ceux-celles qui sont souvent réduits au silence. En les tenant entre nos mains, nous honorons le passé, célébrons le présent et nous engageons à construire un avenir plus juste et égalitaire pour toustes.
On a officiellement atteint 80% de notre objectif 🤩 Encore merci à vous pour le soutien ! Grâce à vous, Face B a une chance d'exister ! Il nous reste moins de 15 jous pour atteindre l'objectif, donc ne lâchons rien et retrouvons-nous ce soir au Hasard Ludique à partir de 18h30 pour la Face B party 🥳 Le thème de l'événement est la valorisation de nos langues par la musique, car celle-ci a un rôle particlier au sein du collectif Bissai, et au sein des luttes de manière générale. Dans nos ateliers, nos réunions bénévoles ou encore nos évènements, la musique est partout écoutée, dansée, débattue. Plus qu’un simple son, la musique est un véritable moyen d’expression, outil de revendications sociales et de dénonciation d’oppression étatique / systémique. C’est parce que Bissai a conscience de cet aspect medium qu’une référence à cette politisation musicale s’est avérée être une évidence pour le choix du nom de la revue : Face B. Crédit photo : Lee Campbell Allusion à la face B des vinyles et CD, destinés à l'origine à accompagner la chanson principale de la Face A et souvent composée de versions beaucoup plus instrumentales et moins mainstream, cette utilisation est principalement investie par le mouvement hip hop à partir des années 1970 pour créer des samples. L’utilisation du terme perdure notamment dans le milieu du rap, devenu synonyme de chef-d’œuvre musical, pépite voir trésor bien gardé par l’artiste. La référence au mouvement hip hop n’est pas anodine, plus qu’un genre musical, véritable culture qui à l’origine porte la voix de minorités raciales et sociales afro-américaine et caribéenne aux Etats Unis, ce mouvement offre un véritable outil de narration et de réappropriation des récits de certaines communautés minoritaires, témoigne également d’une certaine résilience et d’une confiance en soi encourager par la communauté lors de performance dans les différentes sphères du mouvement (rap, breakdance, graffitis, DJing) et s’avère être un élément unificateur qui relie multiples cultures à travers le monde ce qui démontre son pouvoir de magnifier des expériences humaines partagées. Bisso na Bissai #3 avec Safya Fierce Vous l’aurez surement compris, Face B, se retrouve dans l’ADN de cette culture qui oscille entre réappropriation de nos propres narrations, célébration des identités et du collectif dans un processus de connaissance, d’estime de soi et enfin son langage universel qui transcende les frontières car tout comme le mouvement hip hop, l’antiracisme à une portée mondiale.
Gâce à vous, on a atteint la barre des 65% 😍 Merci infiniment pour vos contributions et votre soutien ! On se rapproche tout doucement de l'objectif à atteindre pour faire de Face B une réalité ! Pour fêter le lancement de la revue Face B, on vous a concocté un événement à ne pas manquer, la Face B Party jeudi 13 juin au Hasard Ludique à partir de 18h30 ! Ce qu’on vous a préparé : un talk sur la musique comme symbole de valorisation de nos langues dans le patrimoine français avec trois artistes qui intègrent leurs langues d’origine dans leur art : Tracy De Sa, Keila et Sheng. Le talk sera animé par la journaliste et éditrice Ouafae Mameche 🤩 on poursuivra la soirée avec un karaoké géant animé par notre MC préférée Safya Fierce et un de nos coups de coeur du dernier Bisso na Bissai, la chanteuse Dacey 😍 pour terminer, on va tout donner sur la piste de danse grâce au set que nous prépare DJ Cheetah 🔥 ⁠ Vous n’avez pas envie de rater ça !! Pour prendre vos places, ça se passe sur notre page de crowdfunding. On a ajouté des packs Face B Party juste pour l’occasion ! On se voit jeudi prochain 🫶
Hello la mif 🫶 Incroyable nouvelle : nous avons atteint le palier des 50% de l'objectif de la campagne ! 🥳 Merci à toutes celles et ceux qui contribuent à l’élaboration de FACE B. Ça nous rend vraiment heureux·euse de voir l’évolution du crowdfunding et la motivation de tout le monde. On est très enthousiastes de voir ce projet se concrétiser et ce ne serait pas possible sans la mobilisation de chacun·e d’entre vous. Pour continuer à vous embarquer dans notre super projet, on vous repartage la vidéo “Ma langue d’origine est légitime” réalisée il y a plus d’un an et qui est au cœur de notre volonté d’en faire le sujet principal de ce premier numéro. Préparez-vous une boisson chaude et prenez le temps de visionner les 2 parties sur notre chaîne Youtube ⬇️ Et si comme nous, vous êtes passionné·e·s par la question de la langue maternelle et paternelle, vous pouvez retrouver l’intégralité des échanges dans le podcast À l'intersection d'Anas Daif ici. En tant que personnes “issues de l’immigration” ou dont les parents et/ou grands-parents sont “issu·es de l’immigration”, la langue est un élément essentiel (et essentialisant) qui a une fonction structurante dans la relation qu’on peut avoir avec la France et notre/nos payss d'origine. Et comme Asli le dit dans la première partie de la vidéo, “la ou les langue/s avant d’être politique, elles sont aussi personnelles”. La langue est même le fil conducteur de nos relations. Nous avons un lien complètement différent avec nos langues d’origine et pourtant, la place qu'occupe la langue est centrale dans nos vies familiales, amicales et même professionnelles. Anas, Balogun, Thu-An & Chiguecky pendant le tournage de la vidéo "Ma langue d'origine est légitime" Le tournage de la vidéo crossover avec Anas a eu lieu chez Souba Brunel, qui est d’ailleurs une des collaboratrices du premier numéro de FACE B. Pendant cette journée, nous avons reçu 11 participant·e·s qui avaient toutes et tous un rapport unique à leur/s langue/s d’origine et dont l’individualité devenait collective dans le contexte de la société française. Ce tournage a conforté notre envie de creuser le sujet parce que c’est un angle mort dans notre société avec très peu de ressources disponibles. En questionnant la communauté Bissai sur Instagram, on a réalisé à quel point la langue pouvait aussi bien être un vecteur de transmission que d’intégration et d’exclusion. Ça commençait à être évident que la langue allait devenir un sujet central, car elle cristallise les multiples enjeux de l’immigration post-coloniale et de l’universalisme français. Les langues c’est aussi le thème du deuxième festival Bisso na Bissai durant lequel on a animé un talk avec Anas Daif, Boulomsouk Svadphaiphane, Teddy (@ti-boug-bumidom.), Alexia Sena et Keerthana (@thepearlz). Grand moment de fierté : le festival était sold-out 🔥 Le succès du festival combiné à celui de la vidéo et de ses nombreux commentaires (dont on vous a mis une petite sélection coup de cœur), ont confirmé que la langue était le bon choix pour le premier numéro de la revue de Bissai. “Très intéressant. C’est quelque part rassurant, de mon point de vue et en tant que personne directement concernée, de savoir que ce phénomène, ces blocages, sont partagés.” “Magnifique témoignage, c’est presque exactement la même chose dans ma culture d’origine. Souvent en Afrique et en Asie, il y a cette particularité d’exprimer l'amour d’une façon différente que certains pays européens ou dans d’autres régions. Surtout par le biais de la nourriture pour s’excuser par exemple.” “Merci, je me suis reconnue ❤️ Force et amour” Cette revue, c’est un projet qui vient du cœur, de nos tripes et qui est toutes nos raisons d’être. Ça va être puissant et on sait que vous allez le ressentir. À nous, à notre/nos langue/s et le lien qu’on a avec elle/s. Celle/s que l’on parle ou pas, qu’on connaît ou non, qu’on comprend ou non, qu’on a envie d’apprendre ou non et celle/s que l’on veut transmettre ou non.
Il est indéniable que la langue occupe une place centrale dans nos cultures. Entre les locuteur·ices aguerri·es et celles et ceux qui ne la parlent pas, les rapports à celle-ci peuvent sembler différents. Mais en réalité, ces expériences ne sont pas si éloignées que ça…Mona et Aya, membres de l'équipe Face B nous partagent leur expérience. Mona En tant qu’enfant dont la famille a été marquée par la migration, ne pas parler sa ou ses langues d’origine peut être source de frustration, l’éloignement avec ses racines se faisant de plus en plus sentir. Dépossédé·e d’une partie importante de son héritage culturel, on s’interroge sur le pourquoi du comment de cette non-transmission tout en trouvant des moyens alternatifs pour combler ce manque. On déguste les plats traditionnels en apprenant leur nom d’origine et on écoute la musique de nos régions. Et parfois, on pousse les aîné·es bilingues de notre famille à nous parler dans l’autre langue de leur bilingualité pour ne pas la réserver aux seul·es initié·es. Aya Mais parler, même couramment sa langue, autant à l’écrit qu’à l'oral, n'est en réalité pas un remède à ce sentiment d’éloignement du pays. La frustration peut presque se voir plus grande : même avec ce supposé “atout” on se sent déraciné·e. Un sentiment de culpabilité peut se mêler à l’équation, comme si c’était de notre faute finalement. On ne peut évidemment pas nier que le fait de parler sa ou ses langues d’origine facilite bien des choses. Néanmoins, le partage des expériences entre celleux qui ne parlent pas la langue et celleux qui la parlent au sein des diasporas dévoile - malheureusement - bien plus de points communs qu’on ne l’aurait pensé. Finalement on est toustes un peu perdu·es dans ce même grand bateau, à essayer différentes techniques pour se sentir plus proches de nos cultures d’origines et retrouver ce lien rompu. Car ce qu’il se joue, c’est la survie de ces langues (qu’on les parle ou qu’on ne les parle pas) au sein des diasporas, dont l’existence au-delà des frontières natales a été bouleversée par la migration et la politique d’intégration française. Et ce qui se cache en réalité derrière cette problématique c’est la plus grande peur quant à la survie de nos cultures dans nos communautés d’immigré·es et nos rapports personnels à nos origines. Et vous, quel rapport entretenez-vous avec votre/vos langues d'origine ? Dites-nous tout en commentaire !
On a déjà atteint plus de 30% de l'objectif de notre campagne de crowdfunding 🤩 Merci beaucoup pour votre soutien, vos contributions et vos partages, ça nous touche énormément ❤️⁠ ⁠ Aujourd'hui, on vous invite dans les coulisses du shooting de la cover du premier numéro de Face B ! Comme depuis le début de ce projet, on a fait confiance au photographe @gaelrapon 🥰⁠ ⁠ On s'est donc retrouvé à @latelierandbeyond_studio avec @anissa_yamna, @nanupharr, @souba_brunel, @manymains_ et nos familles respectives. L'idée était de représenter et réunir différentes diasporas et générations pour symboliser l'héritage et la richesse culturelle que l'on célèbre avec Face B. La photo de groupe n'a finalement pas été retenue pour la couverture pour des raisons graphiques, mais elle nous tient énormément à coeur tant elle illustre l'ADN de @bissai.media et @faceb_revue. Vous avez d'ailleurs l'occasion de vous la procurer en format carte postale en contribuant à notre campagne KissKissBankBank !
Seulement quelques jours après le lancement de notre campagne, on a déjà atteint la barre des 20% 🤩 ! Un énorme merci pour votre confiance et votre soutien, ça nous touche à un point que vous ne pouvez imaginer 🫶 Ça fait maintenant deux ans que l’on travaille en soum-soum sur le projet Face B. Depuis qu’on s’est innocemment lancé dans cette folle aventure de créer des espaces pour raconter et célébrer nos propres histoires fin 2020, c’est la première fois qu’il s’écoule autant de temps entre l’idée qui germe dans nos têtes et sa concrétisation. Toutes celles et ceux qui nous connaissent et nous suivent savent que chez Bissai, on a tendance à vite passer à l’action 😅 Après environ un an de rencontres et de récolte de témoignages conservés dans nos vidéos, on s’est naturellement dit qu’il fallait qu’on investisse l’objet tangible pour transmettre toutes ces histoires si belles et puissantes. Il fallait les préserver de la volatilité du digital. Empêcher qu’elles nous glissent entre les mains et les éterniser. Passionnées de lecture, le livre nous est apparu comme une évidence. On s’est alors décidé à produire un recueil de minies nouvelles inspirées des témoignages d’immigré·es et descendant·es d’immigré·es récoltés dans nos vidéos. L’idée était de faire entendre nos voix et nos histoires. Les raconter, les écrire, les transmettre. Et parce que l’image est dans notre ADN et participe à visibiliser les invisibilisé·es, nous avions choisi d’inclure dans ce recueil de la photographie et de la peinture pour illustrer les récits. C’est ainsi que nous nous avons contacté Gaël Rapon et Célia Rakotondrainy qui nous ont fait confiance dès le début. À l’occasion du tournage de notre série vidéo Paroles Croisées spécial enfants issus de l’immigration à l’été 2021, on a rencontré Ouafae Mameche qui est notamment la cofondatrice des éditions Faces Cachées. Ce fut la pièce qui manquait au puzzle. Une maison d’édition alignée avec nos valeurs, notre état d’esprit et qui nous a poussées à voir encore plus loin. La rencontre avec l’équipe de Faces Cachées a apporté une autre dimension à notre projet de recueil. C’est qu’il fallait voir plus grand pour explorer la multitude de thématiques à traiter en déplaçant la focale pour partir de nos perspectives, de nos singularités, de nos vécus. Un livre ne suffirait pas. Il nous fallait prendre le temps de raconter la face multiple et riche de nos expériences de personnes racialisées et discriminées, leur face résiliente et pleine de ressources et de richesse. C’est ainsi que l’idée de lancer une revue qui célèbre ces héritages culturels est née. Une première pour Bissai, comme pour Faces Cachées. Mais une nécessité pour mettre en lumière la fierté des nôtres. Cette revue ne peut exister sans vous, alors ne lâchons rien et continuons de nous mobiliser et de relayer la campagne pour atteindre la barre des 30% ! On compte sur vous ❤️