Voici le lien URL pour découvrir notre premier JDR dans l'univers de Gandariah: Seigneurs des Arcanes! https://preview.drivethrurpg.com/fr/product/471509/gandariah-seigneurs-des-arcanes
Gandariah Balad al-Jamah, supplément Seigneurs des Arcanes
OBTENEZ des idées en pagaille pour animer l'orientale dark fantasy de Gandariah!
Réussi
9
Contributions
06/02/2024
Date de fin
611 €
Sur 600 €
102 %
Les publications
Cette année, en ce début février, nous avons la bonne nouvelle de vous confirmer la validité de vos préventes et de pouvoir répondre à votre désir de retrouver Gandariah Seigneurs des Arcanes dans son premier supplément: Balad al-Jamah. Nous rappelons que les Livres de Base seront livrés en avril, que l'écran arrivera en octobre et pour Balad al-Jamah, ce sera décembre 2024! Dans l'espoir de vous livrer le résultat final avant noël pour satisfaire petits et grands (on pense aux papas qui masterisent leurs bambins pour les initier)!!! Bonnes soirées JDR à vous tous et toutes!
Des papillons amers dansaient autour des lumières de toutes les perles d'anqys, - ces bulbes alchimiques qui éclairaient par le biotope d’anguilles phosphorescentes - constellant les coupoles. Le palais brillait de mille éclats pâles à travers la nuit, éclairée par des astres rouges, vert, bleus, turquoise. Je m’imaginais parfois que certains mondes, aux galaxies trop grandes et aux énergies plus ternes, ne distinguaient pas la teinte des étoiles. Il leur semblerait alors les percevoir que tel un tapis de poussières. « Les douze signes astrologiques habituels sont: Le bouc, indépendant et rebelle; la hyène, arriviste et joviale; le veau, doux simple et esthète; le serpent, charismatique, rusé; les amants, passionnés, nostalgiques; le tigre, fort de caractère, dynamique; la baleine, placide, éclairée; la clepsydre, sage, mesurée; le requin, agressif, déterminé; le singe, joueur, ingénieux; le scorpion, discret, inflexible. » L’Astrologie des Novices, école Sérapéenne. Quand nous étions réunis avec mes collègues, j'avais beaucoup de choses à l'esprit. J'entendais toutes les questions des apprentis, sûrs de leurs valeurs, générations imbéciles nés du grand orgueil de la fortune du quartier palatin. S'ils avaient sû que j'étais un rayat, ils auraient changé leur regard, mais j'étais apprêté par ma tendre épouse - elle veillait à mon rang de fonctionnaire -. N'avais-je pas triomphé dans son coeur, au suyamur, par le poème que m'inspiraient les étoiles? Depuis les choses s'étaient tassées, et nous restions liés par une grande amitié. Mes collègues ne l'avaient jamais rencontrée, car elle ne fréquentait pas le palais. Elle ne passait même plus à mon travail pour regarder par la lunette, elle semblait ne plus vouloir se montrer du tout, comme si la mauvaise réputation de son union l’accablait. J’avais une vie bien stable, une besogne très bureaucratique, et je ne risquais pas la démission. Ma carrière représentait peu d'espoirs, mais ce fut cette malencontreuse histoire qui fit changer tant ma vie que sans doute, celle de bien des gens. L'astrologie était déjà dans mon esprit depuis ma naissance, sous la clarté des lunes et de nos étoiles colorées. J’étais intrigué par cette discipline depuis que j’étais né, me disait-on, sous le signe de l'Oisillon Blanc; petite constellation du mois décannuel de Dahtâ. Mais là, sans explication, nous faisions face à une éclipse sur l’Étoile du Shadiraï, le Coeur-Royaume. Elle avait tout simplement disparue. Chacun d'entre nous l'avait constaté à la grande lunette, et vérifié l'instrument au grand cadran. On se faufilait de propos murmurés pour s'épargner le rôle d’apporter au souverain l’annonce de sa disgrâce. C'est à moi qu'il revint d'annoncer la "chute de l'astre" au Roi des rois. Grand Astrologue Royal du collège d'Izkandaraï, c'était le titre qui m'était conféré pour la cause, après avoir enduré la peine de services personnels désobligeants pendant quarante années. J'étais presque médecin, faisant fonction ça et là dans mes quartiers, auprès de la petite communauté qui m'avait été confiée à titre de tribu, bien que les confréries ne m'aient jamais sourient. En gravissant les marches du centre palatial impérial, après avoir croisé de nombreux groupes de courtisans affairés à écouter les illusions qu’ils engendraient, le vizir de la Sûreté shadirite, Omar, vint me voir. Je cru qu'il décela quelque chose dans mon oeil à son sourire malin. Il me glissa: – Paix sur vous, Muttaleb. Toutes mes félicitations. Quelques soient les nouvelles, parlez le ton haut. Notre souverain entend moins bien que dans ses jeunes années. La vaillance est la première qualité attendue d'un gandari. Je lui avais répondu quelque chose comme ceci: – J'ai bien saisi cela, vizir. Auriez vous quelque ambitieux projet pour les temps qui nous attendent? N'êtes vous pas le reflet populaire de l'ombre du pouvoir, ce qu'il n'arrive pas à assumer aussi bien qu'avec vous? Gandariah, L’Age de la Pénombre de Fabio Casa
Dans les méandres de l'histoire de Balad al-Jamah, cité impériale du Cœur-Royaume, sous l'égide des vizirs du shahenshah Kaddar II Kalderade, un épisode singulier a marqué les contours de son actualité. À l'apogée de sa jeunesse, l'empereur Kaddar, rongé par l'absence d'une descendance saine, se retrouva face à un dilemme. Son incapacité à intervenir dans les affaires de sécurité intérieure allait sceller le devenir de la glorieuse cité. C'est alors que Beli, illustre capitaine des Pèlerins de l'Epée, éminent arcaniste praniste de la Confrérie Panajaïenne, se lança dans une quête téméraire visant à débusquer les pillards dissimulés le long des routes caravanières de la péninsule. Au cours de ses investigations minutieuses, Beli mit au jour une cavité étroite dissimulée dans les profondeurs de la terre, débouchant sur un édifice souterrain monumental : un temple troglodytique dédié au culte de Shayatz. Déchiffrant les glyphes énigmatiques qui tapissaient les parois, il se heurta à un message en wadjatéen, émanant de Razaq Ba-Ya-Reptha, calife du Taggoth, régnant depuis Balad al-Jamah à l'époque de la Confédération. La lecture du testament de Razaq dévoila que le calife aspirait à s'élever jusqu'au trône de cristal, mais se vit contrôlé par les autres souverains de la Confédération. Fâché par ce culte de la faiblesse, le monarque renforça ses pouvoirs au sein de ce sanctuaire dévolu à l'assouvissement de la volonté de puissance et à la subjugation des seigneurs de la théocratie mazdim. Face à la macabre découverte des écrits de Razaq, Beli sentit le poids croissant de la présence maléfique, son esprit se troublant au contact des sinistres glyphes disséminés dans les entrailles maudites de ce temple antique. Cette période assombrie son âme au point qu'il en fut obsédé par les écritures corrompues. Il commença a distiller les enseignements philosophiques de la puissance à ses lieutenants et pélerins. Lorsqu'il forma une escouade spécialisée dans le nettoyage des pillards de la péninsule, dotée du secret du renseignement, et qu'il commença à comploter, personne ne le pris pour un Vagabond de l'Epée. Pourtant, le kassiréen avait détourné la Voie, abandonnant les lois de l'empire. Rapidement, ses troupes organisèrent la soumission des clans pillards du reg. En quelques années, il fit bâtir une véritable cité dans un gouffre profond des montagnes. S'octroyant une part de roi et organisant les forces en présence dans cette nouvelle secte kshayatrim, Beli disparu progressivement de la caserne de Balad al-Jamah, emportant dans son sillage de brillants arcanistes au destin assuré. Le zèle de la secte et son influence devinrent retentissants dans les murs de Balad al-Jamah, au point qu'on les y appelaient les fous. Ainsi Beli fut surnommé Al-Lawaq. Afin de dissimuler sa présence dans la secte, Beli al-Lawaq vécu sous couverture sous le nom de Dante, général de la secte des Assassins du désert. La consigne de celle-ci était de ne jamais laisser un seul survivant ni une seule preuve sur leur sillage. Pour cela, il fit appel à l'un de ses généraux, le chimériste Nafish'badir. Ses deux autres généraux étaient les arcanistes Malkhut le praniste… et Madishah l'envoûteuse kassiréenne. Leur appétit était si grand qu'ils menèrent des assauts de harcèlement de la cité de Balad al-Jamah, avec pour objectif de détruire le Trône de Cristal. Beli al-Lawaq commis là sa première erreur. En agissant ainsi, il parvint cependant à confondre l'esprit de nombreux gandari de la cité impériale, notamment en enrichissant le clan El-Noaï, et en détournant des officiers pélerins de l'épée comme Bazrafus. Il alla jusqu'à construire une vallée des morts en empalant dans le reg les cadavres de ses victimes afin de parvenir à stocker des corps pour la nécromancie à laquelle il commença à s'adonner. On commença à l'appeler le Maître Obscur dans la secte des Assassins du Reg. Beli al-Lawaq fini au sommet de sa puissance par lever une armée des morts dévouée à sa cause. Ivre de puissance il fit réaliser par Rumabadir la cité chimérique, reflet inversé et illusoire de Balad al-Jamah, rêve persistant, promesse de douceurs pour ses soldats dévoués. Une fois ce paradis a portée, il pu corrompre toujours plus de Gandari, jusqu'à ce que la guerre lui soit déclarée par le Consul Johannès.
La cité de Balad al-Jamah s'élève majestueusement sur les rivages d'un ancien port de pêche krakéite, où d'imposantes carcasses de monstres marins étaient amoncelées, témoignant d'une époque révolue. Au cœur de la ville antique, un culte vénérant Abimelek, le colosse des "Esprits des Eaux" du Golfe d’Azkara, ainsi qu'Apsu, la Puissance marine des croyances krakéites, surnommé Titan, était ancré dans les traditions. Selon les récits sérapéens, le vieux port krakéite était jadis connu sous le nom de Tel-al-‘Amât. À cet endroit, un temple cyclopéen avait été sculpté dans la roche, reliant d'antiques cavernes habitées par des Esprits anciens en léthargie. La légende, transmise de génération en génération, racontait l'épique accouplement entre le sauvage Abimelek et un djinn femelle, donnant naissance à une chimère redoutable appelée Murena. Ce fut dit-on le résultat d’un rituel puissant exécuté par les tout premiers exorcistes du continent. Cette créature, capable de dominer les mers et de façonner la terre, aurait remodelé la côte pour accueillir les populations humaines qu'elle gouvernait de sa puissance. Le règne de Murena, fille d’Abimelek, persista jusqu'à l'arrivée de Yalar le Terrible, qui libéra les hommes de son emprise tyrannique et l'emprisonna dans une oubliette faite d'os et d'ivoire. Cela aurait mis Abimelek en fureur lorsqu’il aurait entendu les cris de sa fille. Yalar le Terrible aura dû mettre toute sa magie monstrueuse et une grande partie de sa flotte dans l’opération pour contrôler à nouveau le sombre géant des fonds marins. Par la suite, la prison de Murena sombra dans l'oubli, perdue aux confins des mondes chtoniens, habités par des abominations indicibles. Au fil des ans, des colons de la cité-état de Qeramish, située non loin à l'est, investirent le site, préservant un héritage culturel mêlant les traditions almadorines à la magie des Banu Armadar. Ainsi, Balad al-Jamah s’érigea sur une histoire mouvementée, mêlant légendes anciennes, cultes mystiques, et influences culturelles diverses.
Seigneurs des Arcanes Il y a des éons, Les Banu Armadar ont hérité des enseignements d’un prophète qui fut une Puissance des cieux, Aramidras. Il enseigna aux plus vaillants de cette dynastie les huit Arcanes avant de laisser le monde en assumer l’héritage. Vous êtes de ceux-là. Aujourd’hui, alors que les sectes opposantes ravagent son empire, votre savoir est menacé. Vous jouez la montée en puissance de seigneurs magiciens aux sein de leurs Confréries, poussés par les vertus de la noblesse et les voies du courage. Dans Seigneurs des Arcanes, le joueur incarne un seigneur tribal, un noble doté de la confiance des siens, désireux de prouver sa force, son pouvoir ou sa sagesse afin de s’immiscer au plus haut du grand palais de Balad-al-Jamah et potentiellement changer le cours de l’histoire. Grâce à son dévouement et les différents exploits qu’il aura accomplis pour l’empire, il pourra peut-être offrir à sa tribu l’honneur d’avoir un représentant parmi les membres du triumvirat. Cependant, avant d’y parvenir, les seigneurs devront se confronter à un vaste monde mis à mal par les différents conquérants qui ne cessent d’attaquer l’empire. Le mal règne du nord au sud, et de nombreux conspirateurs et créatures surnaturelles mettent en danger son équilibre. Dans ce jeu, l’honneur et l’intégrité sont vos seules armes contre les maléfices et les dévoyés. La notoriété aussi est chose importante, car si l’on veut conquérir le cœur des membres de la cour de Balad-al-Jamah, il faut parfois savoir sacrifier sa liberté. Le rôle du seigneur tribal est donc de lutter contre l’Ombre et ses différents adeptes, ceux de la Sombre Allégeance, de faire face aux révoltes républicaines et aux organisations clandestines, mais aussi de conquérir les différents titres de la cité-état de Balad-al-Jamah où se nouent les enjeux de la guerre dévastant l’empire. Cette ville est le point clé où se tracent les différentes stratégies pour sauver les nations des Puissances Shayatz et Ahriman. Le seigneur tribal rencontrera sur sa route nombre de personnages : des diplomates, des astronomes, des moudjahidin, mais aussi des êtres merveilleux comme les anges, les djinns et les éfrits. Créer un nouvel équilibre entre les ombres et la lumière, sauver l’empire de lui-même et de ses différents ennemis, sont les aspirations du seigneur tribal de Gandariah. Et, qui sait, peut-être un jour être le gardien éternel d’Aqbar, titre honorifique très rare permettant au héros de devenir un séraphin. Vous rencontrerez ici les indices du monde antique et médiéval qui a bercé tous les monothéismes, et vous éprouverez la difficile rencontre avec la modernité… Dès que l’on s’informe sur un JDR afin de se faire une opinion concrète de la conformité du projet et des intentions de sa table, on se demande d’abord: « que joue-t-on? » comment joue-t-on un Seigneur des Arcanes? Les Seigneurs des Arcanes sont des nobles gandari intégrés aux Confréries magiques. Ayant acquis cette situation par la prise de contrôle de leur Tribu et la reconnaissance de leurs aptitudes par les mobeds des Confréries, ils sont désormais en position de prendre du galon. Pour autant, le mérite d’être arcaniste passe par un devoir d’engagement sur le terrain: disposer de l’initiation signifie se voir attribuer des capacités exceptionnelles. Celles-ci ne sont pas destinées à servir uniquement les desseins privés des nobles, mais bien à être mis au profit de l’ordre, de la justice et de la concorde. Cet engagement n’implique pas nécessairement une observance rigoureuse et commune: nombre d’arcanistes suivent la Voie des Voleurs (le Code), et cela ne fait pas d’eux d’abjectes malandrins pour autant! Les raisons de leur initiation repose dans ce qu’en dernier ressort, la discrétion permet bien plus que ce qui est officiel, et l’ennemi Kshayatrim (la secte de Shayatz et Ahriman) n’hésite pas à user d’une autorité aveugle et sourde face aux populations asservies corps et âmes. Simultanément, la modernité frappe à la porte: Les Seigneurs des Arcanes font face à la menace pour leur statut que représenterait un régime républicain, un ordre laïc basé sur des traités et des droits universels ainsi qu’un désenchantement matérialiste. Plusieurs sociétés s’y emploient, notamment la Société des Masques et les Apôtres de la Négation. Joue-t-on le commandement ou l’action? Les Personnages-Joueurs sont donc des Seigneurs (sidi, saïdati, seyyidin), et en tant que tels, ils ont besoin de la fidélité de leur Tribu, qu’ils peuvent commander et manœuvrer, mais dont l’obéissance n’est pas garantie à tout jamais. Entretenir de bonnes relations tribales est vital pour ne pas subir la destitution à la faveur d’un Lieutenant. C’est la règle du plébiscite qui en dernier recours s’impose. Pour gérer cet aspect du jeu SdArcanes, les points de Révolte doivent être pris en compte. Ce sont aussi des Arcanistes, ils s’engagent à rechercher les réalités subtiles derrière le voile, et même derrière le Voile d’Airain qui maintient les Puissances dans le monde des âmes, le Bardô. Ils sont donc plongés dans une quête mystique à la faveur de laquelle ils découvriront de nouveaux sorts, formules et pouvoirs. Le monde de Seigneurs des Arcanes a un grand besoin de leurs Vertus, corrolaire du développement de leurs traits (Caractéristiques, Compétences, Sorts). Leur implication sur le terrain rejailli sur le Zèle et la Loyauté de leur Tribu, et sur leur inclusion à la cour et dans les Confréries. Un vrai leader prend la tête de ses hommes pour les tirer en avant dans l’action, en particulier lorsqu’ils sont le moins enclins à risquer leur peau pour des desseins incertains. En tant que leaders, les Seigneurs des Arcanes sont conviés par la légende: la possibilité d’ascension au regard des Puissances les invite à l’épique. Seigneurs des Arcanes protégeant le Palais de la Mémoire contre une troupe de vanaras. Contre qui et quoi joue-t-on? Les défis des seigneurs consistent autant à découvrir, prospérer et combattre. Les attentes qui pèsent sur eux viennent autant de plus haut que de plus bas socialement. C’est le paradoxe de leurs titres. On attend d’en haut la conformité aux objectifs des pouvoirs supérieurs, et d’en bas la conformité aux manières (les Voies). C’est du coeur même de ces rôles intermédiaires que se négocie le destin collectif. Vous êtes de ceux qui feront pencher l’équilibre des Essences. Voilà pourquoi SdArcanes est aussi un jeu de politique et de diplomatie.
Quelques technologies propres à Gandariah situent cet empire dans les univers clockpunk, c’est à dire marqués par une ambiance faite de technologies renaissance/prémodernes, extrapolées de manière poétique. Examinons les de plus près. Perles d’Anqys Les dômes, les toitures et les rues sont illuminées de lumières biologiques: dans des bulles de verre, sont placés des anguilles de 2,7 cm en moyenne, qui vivent dans un écosystème d’algues et d’eau suffisant pour permettre une autonomie du biotope à l’intérieur de la bulle. De fait, cet ecosystème dégage une lumière électrique et phosphorescente de jour comme de nuit, apportant un agrément et un éclairage urbain sécurisant. Des réverbères sont ainsi disposés sur les axes principaux et aux angles des rues. Automates L’empire de Gandariah, à la faveur de l’alchimie, a développé des technologies mécaniques complexes, disposant d’un système de faible voltage volumineux par hydrolyse. Des « robots » et véhicules fonctionnant par combinaison d’electricité, de pressions hydroliques et de pendules en mouvement perpétuel permettent à ces machines baroques d’agrémenter les zones urbaines les plus développées de sécurités et de soutien logistique. Mécanismes L’essentiel des machines consistent en des mécanismes de sécurité tels que des coffres, des cryptex, des serrures blindées, des dispositifs meurtriers pour protéger des places fortes. Horlogerie C’est le fondement de tout univers clockpunk. L’horlogerie est très développée dans les régions du golfe d’Azkara et des mers pélaboriennes. Elle permet de connaître outre l’heure et la date, les conjonctions des lunes et les phases zodiacales précises des planètes. C’est le cas de la grande horloge du parlement d’Elludorine, disposée sur une arche surplombant l’avenue des triomphes. Zeppelins Le zeppelin est un véhicule volant de type ballon dirigeable disposant d’une coque en bois servant d’habitacle et d’amarrage sur terre et sur mer. Il se déplace à une allure d’en moyenne 30 k/h en poussée initiale et peut atteindre 80km/h. A une époque sans routes bitumées ni voitures, il est exceptionnel de pouvoir atteindre cette vitesse sur de longs trajets, en dehors des mers. Cette technologie étant tout à fait réservée à la haute noblesse y compris marchande, elle assure une sécurité prisée des convois de marchandise. Les seuls cavaliers aériens étant les Garde-Rokks fidèles à l’empire, le zeppelin est devenu le moyen le plus sûr de commercer avec le Maha en ces temps d’occupation du Coeur-Royaume.