Journal d'un Asperger : un an dans ma bulle de verre

Recueil de ~ 100 pensées engagées, philosophiques d'un artiste autiste à haut potentiel Plaidoyer pour l'inclusion d'un handicap invisible

Visuel du projet Journal d'un Asperger : un an dans ma bulle de verre
Réussi
106
Contributions
23/05/2023
Date de fin
2 953 €
Sur 2 386 €
124 %

Les publications

Et maintenant, que vais je faire ? Vous avez été 106 souscripteurs et je vous remercie toutes et tous IN-FI-NI-MENT. C'est plus que ce que j'espérais initialement ! Grâce à vous, je vais pouvoir maintenant financer l’impression de mon livre qui sera bientôt le vôtre puisque vous le tiendrez dans vos mains entre la fin juin et la fin août. Pour les contreparties concernant les balades (à partir de 45 € de contributions), vous pouvez m’écrire dès maintenant ([email protected]) et me donner une ou deux dates où vous êtes disponibles pour ces sorties. Pour assister gratuitement à mes concerts, les dates figureront une semaine à l'avance sur mon compte Twitter.
Avec le recul du temps, l'occupation du Grand-Théâtre de Bordeaux en mars 2021 lors de la fermeture des lieux culturels pour cause covid m'a beaucoup déçue. Dans mon délire communautaire, je le voyais comme l'île de Wight d'une nouvelle philosophie hippie, mais les effigies et le syndicalisme notamment sont venus salir ce bel idéal. La magie de l’Opéra n’opéra pas ! Le premier jour, sur le toit de l'opéra, la pose de banderoles fut plutôt un beau moment qui surnage dans le brouhaha, entre les statues des muses. L'une des banderoles "Réinvestissons l'abandon" parlait bien à mes névroses. C'était le jour où on célébrait le 150e anniversaire de la Commune de Paris, d’autant plus que le Grand théâtre avait été investi par l'Assemblée nationale à l'époque en 1871. "J'avais dessiné, sur une salle, mon idéal-e, qui me souriait, mais il a plu..." La première nuit, je dors sur place à même le sol parmi les fantômes de l'Opéra. C'est le moment idéal comme une fée resplendissante, vierge et disponible. Au réveil elle est déjà un peu démaquillée et plutôt mal accompagnée. Le jour suivant, elle commence un peu à avoir mauvaise haleine tellement on l'a embrassée de tout bords, puis elle empeste carrément ... enfin, c'est une malheureuse fille de joie sur laquelle chacun met des enchères en de si belles décibels... J'aurais presque envie de lancer en pleine réunion "Vive l'ordre bourgeois" par dépit, si je ne risquais d'être déboulonné et dessoudé dans la minute ! En quelques heures et en vivant en permanence sur place, j'avais découvert qu'un groupe discutait sur un réseau social, dans mon dos, sur les initiatives à mener. Je fus très désagréablement surpris par ce double discours : l'un réservé à des initiés qui ne dormaient même pas sur place et n'étaient pas sur le terrain du combat, et l'autre pour des "soldats" crédules comme moi. Je me suis indigné de cela et l'ai fait savoir publiquement au cours d'un plaidoyer argumenté, spontané et mémorable (à lire à la fin de cette chronique). Cela n'a suscité que mépris et silence, si ce n'est quelques timides messages de soutien à mon égard. C'est à ce moment-là que j'ai pu commencer à me rendre compte de la malhonnêteté de certains responsables syndicaux, installés dans des dynamiques de pouvoir plus qu'autre chose. Plus grave encore ! Comme pour bien prouver que le militantisme ne pouvait qu'être récupéré et qu'aucune manifestation ne pouvait s'affirmer en tant que telle, des anarchistes autonomistes se sont introduits, de surcroît, dans le groupe et sont venus pourrir l'assemblée des occupants. Pourrir, oui, car même lorsque tentative était faite de nouer quelque lien avec l'un d'entre eux ou l'une d'entre elles, la méfiance et la paranoïa étaient systématiquement de rigueur. Ces lamentables militants, a priori gauchistes auto-proclamés, servaient (sans s’en rendre compte) la "bourgeoisie" sur un plateau d'argent dans leur bêtise grandiloquente en voulant se comparer à la Commune de Paris/Montmartre et en croyant que leur action s'y apparentait. Il n'y avait comme plus personne pour rattraper personne dans cet écrin idéal, au sein duquel j'aurais voulu faire des rencontres révolutionnaires, au sens propre et au sens large qui auraient autant nourri qu'apaisé ma révolte. C'était trop demander dans le cadre d'une triste conjoncture de pouvoirs qui s'était affrontée, dans un dialogue de sourds, au milieu duquel j'avais pour ma part essayé d'entendre le contrepoint. Aucune partition n'avait pu en ressortir, si ce n'est quelques solos comme le mien lors d'une assemblée générale sauvage, solo qui avait été apprécié de certains, mais n'avait pas non plus donné beaucoup de suite sur un plan de lyrisme révolutionnaire auquel j'aurais souhaité que d'autres voix comme la mienne viennent s’agréger en soutien. Entre positions diverses, la cohabitation dans cette "famille d'accueil artistique" n'avait su exister, et encore moins à mon endroit, orphelin. Ma révolte fut méprisée et je m'en indigne encore aujourd'hui Comme promis ci-dessus, voici ce que j'ai pu reconstituer, à partir de mes notes de l'époque (car il était interdit de filmer), de ma prise de parole (photo ci-dessous) que j'ai faite par dépit le 19 mars 2021 à l'"assemblée générale" des occupants du Grand Théâtre (majoritairement hostiles ou indifférents à mon propos car des militants plus radicaux s'étaient infiltrés et imposés depuis le jour précédent) : "Bonjour, C'est la première fois que je me permets d'intervenir en AG, et j'ai pourtant assisté à la plupart d'entre elles. Je suis un occupant en tant qu'artiste de la première heure et même de la première minute, mais jusqu'ici j'ai préféré écouter des personnes que je trouvais plus brillantes que moi, et d'autant que je ne suis pas forcément toujours à l'aise étant porteur d'un autisme de haut niveau, le syndrome d'Asperger. Or, hier, même s'il y avait des gens brillants, j'ai trouvé que ce qui s'est passé n'était pas très brillant, et je pense que j'ai vu des personnes plus autistes que moi. Je croyais que nous pouvions collégialement nous rencontrer, peut-être par utopie, que ce serait le moment ou jamais pour faire connaissance avec des personnes qui ne se seraient probablement jamais croisé autrement, mais je suis déçu. J'ai l'impression qu'il s'agit maintenant de groupuscules qui essayent de se faire leur délire à quelques-uns avec la rage d'occuper une salle, rage que je respecte, mais dont j'ai l'impression qu'elle reproduit le mépris de classe, l'entre-soi et la ségrégation que vous souhaitez peut-être dénoncer. (Là j'ai vu quelques mains qui faisaient mine d'applaudir silencieusement). Personnellement, je ne me trouve plus à ma place. Hier même j'ai essayé d'entrer en contact avec certains ou certaines d'entre vous et j'ai fait chou blanc (Je l'ai dit autrement mais je ne me souviens plus comment). Je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas si c'est parce que je porte un costume que j'ai l'air d'un RG, mais je trouve cela regrettable quand je fais cela le plus innocemment du monde (ça je l'ai bien dit et même deux fois il me semble) et en plus en essayant de passer outre ma condition, mon handicap. J'ai dormi les deux premières nuits ici, mais je préfère à ce jour ne plus y venir, je ne souhaite pas vraiment continuer dans cette configuration, en partageant pour ainsi dire ma couche avec des idéaux qu'on finit par prostituer en quelque sorte. Ce que je dis est peut-être déclaré un peu de manière définitive, mais, pour tempérer, je dirais que j'aimerais encore qu'il puisse émerger quelque chose de beau de cette assemblée qui pour l'instant et notamment hier, m'apparaît presque "paramilitaire". (Là j'ai vu des gestes qui désapprouvent le terme). Enfin, personnellement je ne trouve plus vraiment ma place ici. Merci de m'avoir écouté." En résumé, au début, j'étais sensible à cette mobilisation. Puis, des personnes sont venues la discréditer, elles ont visibilisé la forme, mais invisibilisé le fond. Or, je suis pour démystifier le lieu, pas pour le désacraliser. UNE OFFRE GRATUITE SPECIALEMENT POUR VOUS ! Vous avez déjà participé à la collecte et vous pouvez m’aider à augmenter la cagnotte sans verser un centime supplémentaire tout en augmentant votre contrepartie. Comment ? Pour la même somme, vous pourrez obtenir une  contrepartie plus belle encore si vous recrutez un nouveau souscripteur : il suffit que ce dernier se réclame de vous lors de sa contribution dans les « commentaires ».
Dans les situations les plus difficiles de ma vie personnelle, mes séjours hospitaliers m'aident à redécouvrir mon intériorité profonde et à faire régulièrement le point sur ma situation. J’y trouve des sources de réconfort et de bienfaits à travers des rencontres dans un monde à l’écart de l’agitation de la société, comme le soutien du personnel soignant et la présence de gens singuliers qui vivent hors-du-monde accéléré. Je leur suis particulièrement reconnaissant pour tout ce qu’ils m’apportent. Le mal du pays. Années de pélerinage. F. Liszt. LE MAL DU PAYS HOSPITALIER. 19 décembre En m'apprêtant ces jours-ci à quitter mon séjour hospitalier et à en saluer silencieusement ses ectoplasmes, j'éprouve le mal du pays que l'on quitte, pays que l'on doit laisser derrière soi pour avancer, bien qu'il puisse m'arriver d'y retourner, comme reviendrait peut-être un enfant prodigue. Je suis possiblement bien le seul à regretter ce drôle de pays, comme on pourra sans doute me le rétorquer. Mais, de fait, il y a déjà bien quelques petites choses qui risquent de me manquer : la démarche hiératique de l'un, le pas boiteux de l'autre qui sort traîner sa carcasse dans le couloir aux premières heures du matin, le débit de celui qui est obsédé par les poulets et dont le rire est provoqué par un rien, les hurlements de bébé de la dame qui s'en met partout quand elle mange, le cynisme triste de jeunes filles égarées, le lamento du petit bonhomme recroquevillé quand on passe devant sa chambre, sans oublier les soignants et aide-soignants quelquefois haut-en-couleur. Une population certes plus qu'originale, mais parfois plutôt attachante, au-delà des sangles et des angles morts entre les murs desquels les mettent les gens dits fréquentables. Le séjour hospitalier est pour moi une retraite de l'esprit comme si je me retirais dans la cellule d'une abbaye. L'ouverture d'esprit des bien-pensants n'aurait qu'à y gagner à faire de même en venant y jeter un œil qui ne soit pas oblique ou écouter d'une oreille qui ne soit pas fermée, car les ouïes dans les murs de nos maisons ne laissent filtrer souvent que de la froideur. Une fois sorti de mon séjour hospitalier, j'éprouve le "syndrome de l'imposteur" en circulant parmi les individus normés, rentables et a priori raisonnables. Le sentiment de mon inadaptation me convoque alors dans une réflexion difficile à partager. "Je reste là seul éperdu comme aux pires heure de l'enfance... J'ai peur de l'hiver et du froid, j'ai peur que vienne le silence". RETOUR SUR MON CROWDFUNDING Si l'objectif à atteindre a été initialement à 2386 euros, ce n'était qu'en vue de faciliter la réussite du projet. Cette cagnotte correspond à une commande de seulement 80-90 exemplaires. Je rappelle que le travail est fait de façon totalement bénévole. L'intégralité des sommes recueillies permet de couvrir les frais de maquette, d’impression, de communication, d’envoi des livres et des contreparties. Le crowdfunding continue jusqu'au 23 mai : chaque centime supplémentaire à la somme initialement demandée viendra augmenter le nombre de tirage et donc la visibilité sur ce travail qui mérite largement d'être partagé. Merci de continuer à optimiser la communication (comme vous l’avez fait jusqu’à présent en partageant l'information sur vos réseaux sociaux) de telle sorte qu'un maximum de lecteurs aient accès à ce livre pour découvrir les singularités d'une vie d'autiste à haut potentiel.
Dans cette chronique (rédigé il y a un an), j'explique ma façon d'écrire. Personnellement, cela m'est dificile de passer à l'acte. Je dois être dans un état "second" d'inspiration pour écrire autre chose que des banalités. Et même, dans ces moments là, il m'est pénible (et même douloureux) de coucher mes pensées sur le papier. Ci-dessous, vous découvrirez également les raisons pour lesquelles j'écris. Mais, au final, quel bonheur d'être prochainement l'auteur d'un livre que je partagerai avec les contributeurs et contributrices ! MA FAÇON D’ÉCRIRE (EPUISANTE) PAR FULGURANCES. 12 mai Dernièrement, en lieu et place des citations que je publie d'ordinaire avec des photos, j'ai déployé un peu plus d’énergie pour écrire de manière plus personnelle, envie suscitée peut-être par un regain d’inspiration ; j'ai eu l'impression que mes écrits littéraires avaient un écho parmi certain.e.s. Malheureusement, avec le cumul, j'en reviens à me dire qu'écrire par ses propres moyens, aussi intéressant que cela soit, pour faire partager directement ce en quoi l'on croit ou ce en quoi l'on veut croire, est assez pénible dans la mobilisation de soi et en l'occurrence du vrai-soi : cela fait remuer des chimères, des passions tristes, des idéaux qui s'envolent aussitôt son encre séchée, aussitôt sa plume retombée, comme celle d'un oiseau auquel on s'accroche sans pouvoir le retenir. Je ne peux écrire que sous le coup d'une exaltation ou d'une fulgurance qui a son prix, un peu comme celui qu'a un enfant de voir son château de sable recouvert par la prochaine marée. Ainsi, n'ayant pas l'endurance d'un chameau dans le désert, n'arrivant pas à me mettre des œillères devant les mirages de l'environnement, pas plus qu'à amortir la chute d'une dés-idéalisation inacceptable, j'estime qu'il n'est pas forcément bon de garder son esprit (du moins le mien) dans un état de tension même prometteuse, fût-ce pour écrire un chef d’œuvre, lequel peut-être même ne sera jamais lu. Cette pensée d'impuissance créatrice m'accable assez, c'est une mise en abyme douloureuse qui ne relève pas de la poésie, à savoir que je ne serai pas de sitôt en mesure de pouvoir rédiger ce que je souhaiterais laisser, ne serait-ce que pour une personne, une seule, qui pourra et saura humer tout entier ce que j'aurai souhaité partager. Et ce pour la seule et bonne raison que d'aligner des mots comme ceux-ci est déjà nerveusement éprouvant pour moi, alors que semblerait-il, je n'écris pas trop mal. Certes, on me répondra : "mais écris pour toi-même", comme "joue du piano pour toi-même". Mais, il faut bien que je me rende à l'évidence, je n'écris et ne joue que dans la perspective de communiquer et d'être entendu exhaustivement, dans une rage destructrice et paradoxale d'auto-conservation. A cause de cette fragilité particulière, je préfère, à l'occasion, la voie de la facilité en évoquant des citations cathartiques d'autres auteurs et faire des recherches musicographiques autrement salvatrices, activités à travers lesquelles j'arrive à vivre par procuration une pensée littéraire ou musicale qui me ressemble de près ou de loin, au risque d'oublier voire de dégrader ma propre pratique et ma propre pensée artistique. J'espère que le fond de celles-ci puissent néanmoins rester aussi éloquentes et transparentes pour ceux qui me suivront encore.
Le comédien Raymond Forestier, vous le connaissez bien à travers des émissions (Les Grosses têtes, Sébastien c'est fou...), des films (Vive nous, Navarro, Julie Lescaut, Delicatessens, Brice3 avec plus d'un million de spectateurs pour chacun de ces 2 derniers films...), des stand ups humoristiques (Olympia pendant 3 années consécutives, nombreux festivals d'humour), des mises en scène (Paris Hilton) et en tant qu'auteur d'une autobiographie "Dessine moi un Raymond". Raymond et moi, nous avons en commun notre singularité : non conventionnels, nous ne faisons rien comme tout le monde ! A quelques jours de mon anniversaire (10 mai), il s'est livré à une conversation amicale, à bâtons rompus et très spontanée, en plein air, filmée sans coupure pour garder toute l'authencité de l'échange, où il dit du bien de moi et de mon livre "JOURNAL D’UN #ASPERGER : UN AN DANS MA BULLE DE VERRE" avec beaucoup de générosité devant la caméra. Lien vers cette vidéo : https://youtu.be/QyVfujGTHro En tout cas, son opinion et son enthousiasme me font plaisir, me réchauffent le coeur et ont achevé de me concaincre que j'ai bien fait de me lancer dans cette édition à compte d'auteur. Convaincra-t-il aussi les potentiels contributeurs du crowdfunding d'acheter ce "diamant de lecture" pour atteindre les 100% de la cagnotte ? C'est ce que je souhaite bien sûr car il reste encore à trouver un peu de financement. En effet, au départ, cette vidéo a été tournée pour encourager les futurs contributeurs/contributrices sur la nécessité de faire un effort pour atteindre la somme nécessaire à la réussite du projet. L'échange avec Raymond à propos de mon livre (et aussi un peu du sien) au Jardin Public (Bordeaux) est certes décousu, à bâtons rompus mais, peu importe, il a le mérite d'être authentique, amicale et très spontané... et avec la participation des canards et des oies ! Pour moi, c’est important de faire cette édition ensemble avec vous, contributeurs et contributrices, car j'ai besoin de savoir que mon ouvrage est attendu et qu’il intéresse un grand nombre d'entre vous. Je rappelle que le public, dans sa majorité, ignore bien souvent tout des subtilités de la pensée autistique. Et si ce projet aboutit, je serai doublement content car sa réussite sera aussi le vôtre grâce à vous. En conclusion, je compte sur votre soutien financier pour faire grimper la cagnotte et atteindre les 100% d'ici le 10 mai, jour de mon anniversaire ! Parmi les gateaux ci-dessus, lequel sera mon gateau d'anniversaire ? Je vous avoue que je suis "rassasié" de manger toujours des pianos chaque 10 mai. J'espère qu'on m'offrira un autre gouteux gateau mais personnalisé d'une autre manière, qui sait ? Réponse ci-dessous le 10 mai, jour de mon anniversaire ! La photo est trop lourde pour figurer ici : vous la trouverez sur mon compte twitter https://twitter.com/TheviotW, sous mon tweet du 10 mai.
Avant de poursuivre avec (encore) la présentation de quelques extraits de mon ouvrage "JOURNAL D'UN ASPERGER..." dans les prochains jours, j'ai pensé que vous seriez intéressé(e) d'avoir un panorama complet de son contenu à travers la table des matières ci-dessous : PRÉAMBULE. DIFFICULTÉS A REPARTIR POUR UNE NOUVELLE ANNÉE. 1er janvier SE SENTIR UN PEU MOINS SEUL EN EXHUMANT 2 PERSONNALITÉS OUBLIÉES. 3 janvier  DÉCOUVERTE DE LA SOLITUDE DE L’INVESTIGATION EN TANT QUE LANCEUR D’ALERTE. 19 janvier LES LACUNES D’UNE FEUILLE DE ROUTE 100 % INCLUSIVE. 24 janvier INJUSTICE DANS LE CHOIX DES NOMS DE LIEUX. 29 janvier UNE BOUTEILLE A LA MER PLEINE DE GRÂCES. 29 janvier DE FAUSSES BONNES INTENTIONS. 2 février SUPPLICE DE L'AMOUR VIRTUEL. 2 février UNE ORGANISTE ET SON ORGUE DISPARUS. 13 février SENTIMENTS. 14 février (Saint Valentin) LE TROUBLE PROVOQUÉ PAR UNE PHOTO. 19 février MONTRER MON ÂME DE PIANISTE PLUTÔT QUE MES DOIGTS DE PIANISTE. 20 février ÉLUCUBRATIONS. 22 février UN ÉLAN BRISÉ AUX CONSÉQUENCES INATTENDUS. nuit du 2 au 3 mars LA FEMME EST-ELLE L'AVENIR DE L'HOMME ? 8 mars. EFFET POSITIF DU CONFINEMENT. 14 mars SURDITÉ A LA VOIX DE L’HOMME AUTO-CONSTRUIT. 15 mars 2 ANS APRÈS : RETOUR SUR MON DÉSENCHANTEMENT LORS DE MA PARTICIPATION A L'OCCUPATION DES SALLES DE SPECTACLE. 19 mars RÉFLEXIONS SUR MON AGORAPHOBIE. 24 mars RESSOURCEMENT D’UN PRÊCHEUR. 25 mars MA PISTE CYCLABLE PRÉFÉRÉE. 29 mars LA RAGE D’UN ANIMAL BLESSÉ. 31 mars EN QUOI SUIS-JE UN PIANISTE ATYPIQUE ? 5 avril REMERCIEMENTS A UN JOURNALISTE. 13 avril MA PERCEPTION DE L’AUTISME. 15 avril RENCONTRES PRINTANIÈRES. 22 avril LE CONFINEMENT, ANTICHAMBRE DE MON AVENIR. 25 avril LA RÉDEMPTION ? 27 avril DÉSILLUSION DE LA VIE SANS RÉEL AMOUR. 29 avril INVITATION INATTENDUE DE SOPHIE CLUZEL. 30 avril UNE ÉMOUVANTE ÉLÉGIE. 1er mai LA KABYLIE POUR BOUSSOLE. 3 mai DÉCEPTIONS RELATIONNELLES. 5 mai UN GESTE FOU ET SYMBOLIQUE. 8 mai RÉFLEXIONS SOULEVÉES PAR LES MASQUES ET LE SOURIRE. 8 mai MA FAÇON D’ÉCRIRE (ÉPUISANTE) PAR FULGURANCES. 12 mai LE SUICIDE : AU BORD DE L’ABÎME. 17 mai UN HOMME RARE. mai. « IL N’EST PAS BON DE PERDRE SON ÂME A DE MORTELLES PENSÉES ». 23 mai UNE ADDICTION A VIE DE MON IDÉAL ? ! 27 mai MA RECHERCHE D’ÊTRES PURS. 28 mai. MES BATAILLES INTÉRIEURES. 1 juin. MON AVATAR. 6 juin UN CHANTEUR OUBLIÉ À LA RICHE PERSONNALITÉ. 13 juin PARMI MES RENCONTRES, CELLE QUE JE N'AI PAS FAITE. 13 juin RECOUDRE DES SENTIMENTS POUR EN FAIRE UN ENSEMBLE COHÉRENT. 14 juin L'UNIVERS DE GONZAGUE SAINT BRIS. 14 juin RENCONTRE IDÉALISÉE. 21 juin LA TORCHE INTÉRIEURE D'UN GRAND BRÛLE DE L'ÂME. 21 juin QUESTIONS SUR L’ÉCRIVAIN ET SON OEUVRE. 26 juin TRANSFUSION 1er juillet LE SYNDROME DU SURVIVANT 1er juillet LE BANC D’ARGUIN, LA PERLE DE LA CÔTE D’ARGENT 4 juillet LA ROUTE DE L'ENGAGEMENT. 9 juillet L'AMOUR AUTHENTIQUE EXISTE-T-IL POUR UN HANDICAPÉ ? 10 juillet MON PRIAPISME INTELLECTUEL. 16 juillet FASCINATION POUR LA MORT. 26 juillet L’OUBLI. 29 juillet RENCONTRE ENTRE PIANISTES. 30 juillet LISZT ET MOI. 31 juillet MA PULSION DE VIE 5 août SURVIVANCE DE L’ÉTHIQUE ET DE LA FÉMINITÉ CHEZ LES MISS. 10 août (RE)IDÉALISATION DE NOS DÉCEPTIONS D'ARTISTE. 12 août ARREVIR, un nouveau mot pour vivre confiné dans un rêve. 15 août ARMEL GUERNE VIT ENCORE EN MOI. 16 août DERNIER ROUND PIANISTIQUE.18 août MA PASSION DES ARCHIVES. 18 août PARTAGE AVEC JEAN JACQUES QUESADA. 18 août « L'HOMME-SECRET ». 19 août CONTEMPLATION DISTANCIÉE DU MONDE. 23 août LE MYSTÈRE DES RELATIONS HUMAINES. 2 septembre UNE DOCUMENTATION MUSICOLOGIQUE DISCRÈTE A DÉCOUVRIR. 6 septembre LARMES POUR UN VIOLONISTE ROMANTIQUE. 10 septembre MISE EN RETRAIT D’AMIS DE FACEBOOK. 16 septembre UN GÉNIE PROBABLEMENT AUTISTE : ERIK SATIE 20 septembre LE DILEMME DE L’ARTISTE : UNE SEULE VIE, UNE INFINITÉ D’ŒUVRES A CRÉER. 29 septembre DISCOURS DE MON INTERVENTION IMPROMPTUE EN PRÉSENTIEL LORS D'UN COLLOQUE EN POLOGNE. 7 octobre DANS MON TRAIN DE FOLIE. 9 octobre MA FOI. 15 octobre INCLUSION ET EXCLUSION !? 23 octobre LE PLAFOND DE VERRE DES AUTISTES. 26 octobre LA MUSIQUE, UN LANGAGE PLUS NATUREL POUR LES AUTISTES. 28 octobre CHEZ JOSÉPHINE BAKER. 30 octobre QUELQUES UNES DE MES RÉFÉRENCES SUR LA MORT. 1er novembre AMOUR ROMANESQUE. 6 novembre REMERCIEMENTS. 16 novembre LES FILMS QUI M'INSPIRENT LE PLUS. 16 novembre L'INVITATION DE MADAME LA MINISTRE DE LA CULTURE POUR UN CONCERT. novembre LES DROITS DE L’HOMME SOUS-MEDIATISÉS. 19 novembre. UN CADEAU DE NOËL AVANT L'HEURE ! 1er décembre THÉRAPIE COLLECTIVE A L'HÔPITAL SUR UN PIANO DÉSOSSÉ. 3 décembre UNE INSOLITE SURPRISE DANS MON QUOTIDIEN AVANT DE RESTER SUR MA FAIM. 16 décembre LE MAL DU PAYS HOSPITALIER. 19 décembre UN MUSICIEN NÉO-ROMANTIQUE BROCARDÉ A REDÉCOUVRIR. 20 décembre. LES CHAUSSURES ET LES CHANSONS. 27 décembre DÉSILLUSIONS ET COLÈRE. 31 décembre L’ARTISTE AUJOURD’HUI. 31 décembre ÉCHANTILLONNAGE D’ARTICLES DE PRESSE. REMERCIEMENTS. Pour voir d'autres expressions, rendez-vous sur le compte Twitter de "Autiste en crisse" @EnCrisse.
Depuis quelques temps, je vous donne à lire des extraits de mon livre. Aujourd'hui, voici un troisième fragment de ma vie faite de défis à relever, parfois déraisonnables comme celui-ci : UN GESTE (APPAREMMENT) FOU ET SYMBOLIQUE. 8 mai Il y a un an, à partir d’un quai de Bordeaux, je sautais dans la Garonne en un happening certes mémorable, et qui, bien qu'imprudent, n'était pas tout à fait insensé malgré les apparences. Déjà sur le plan organisationnel, j'avais choisi exprès le 8 mai, un jour férié, pour ne pas être arrêté par une patrouille, et j'avais attendu presque deux heures pour écouter les mouvements du courant, sonder le bord de Garonne avec un grand bâton, en compagnie d'un camarade et avec qui j'avais convenu de m'envoyer un gros morceau de polystyrène à portée de main au cas où je me serais trouvé en difficulté. Il s'agissait précisément ce jour-là du départ d'un beau bateau, le "Silver Cloud", que j'attendais de pied ferme en anticipant la levée du pont Bacalan-Bastide tout proche (on le voit à l'arrière plan dans le coin supérieure droit de la photo ci-dessous). Ainsi, fidèle à mes fantasmes d'évasion d'une sorte d'Alcatraz bordelais et son chemin de ronde des quais, d'émancipation personnelle, d'arrachement à la fatalité, je m'étais laissé dire que me jeter à la Garonne était un signe bien significatif d'élan symbolique pour moi-même, pour quelqu'un qui avait diversement "de grands départs inassouvis en [lui]", et voulait ne serait-ce que sur une impulsion passionnelle rejoindre un navire partant pour de lointains horizons, quitte à rester de mon côté sur le bord du chemin maritime. J'avais par ailleurs convaincu mon camarade ce jour-là de se joindre à moi dans ce moment d'égarement personnel en lui disant que, passé son choc d'un éventuel "syndrome du survivant" au cas où la situation tournerait mal pour moi, il pourrait peut-être revendre ces photos aux enchères en disant que c'étaient les derniers clichés d'un artiste qui était allé au bout de son délire allégorique. Pour l'anecdote, le saut était resté hypothétique jusqu'au dernier moment (je ne savais pas si j'allais bien le faire ou pas) et, dans la "froideur" du défi, cet élan avait finalement été refait une deuxième fois, car le photographe à mes côtés avait eu du mal à prendre des photos pertinentes lors du premier bond (voir photo ci-dessous) ! Or, lorsque revenu sur la berge, devant ses yeux ébahis par une telle folie, le sol s'est peut-être aussi dérobé sous ses propres pieds quand je lui ai dit : "Bon eh bien alors tu vas plutôt prendre un film" : j'allais effectivement sauter à nouveau, dans ma rage visuelle. Lien pour voir cette vidéo du deuxième saut : https://www.youtube.com/watch?v=FI4QzUxu_xI Est-il nécessaire d'ajouter qu'à cette époque, je n'étais pas en bonne forme morale ? Et que j'avais peut-être besoin d'un "choc thermique" et auto-artistique fort comme d'autres se droguent, se scarifient ou s'alcoolisent, pour pouvoir passer outre une impasse existentielle. J'avais trouvé que cet acte avait au moins la plus-value d'être fortement cathartique en sa qualité de "happening". !! Je n'encourage pour autant personne à avoir recours à ce genre d'extrémité, d'autant qu'en l'espèce la brigade nautique a été dissoute ensuite !! Photo du premir saut
Poursuivons ensemble la découverte d'un nouveau passage de mon livre. avec ce deuxième extrait où vous allez entrer dans la profondeur de mon âme affectée par un évènement insolite. Bonne lecture ! RENCONTRE IDEALISEE 21 juin Il y a quelques années, il m'était arrivé une (autre) histoire incroyable (je précise que je ne romance jamais sur le fond de ce qui m'arrive, malgré les apparences peut-être). J'étais inscrit sous un pseudonyme sur un réseau social permettant des rencontres. Bien que j'étais sous pseudonyme et que je n'avais jamais mentionné nulle part que je m'appelais William Theviot et que la "Vallée d'Obermann" était un de mes morceaux de chevet emblématiques, morceau inspiré du roman "Oberman" suffisamment rare pour être connu, je reçois une invitation d'une jeune femme parisienne dont l'étonnant pseudonyme est "Oberman", invitation à laquelle s'ensuit une longue et troublante discussion, ainsi que le projet d'une rencontre à mi-chemin entre Bordeaux et Paris. De cet échange inattendu, je parle alors à mon ami Michel Suffran, en lui disant qu'en plus d' "Oberman" cette fille m'a fait part de son goût pour le "Grand Meaulnes", un de ses propres livres de chevet. Comme Michel Suffran a écrit une "suite" au "Grand Meaulnes" intitulé "Les Sablonnières", je lui demande de dédicacer pour moi cette oeuvre en l'honneur de cette amie présumée et providentielle, ce qu'il fait, amusé apparemment par la tournure "romanesque" de ce que, à son observation, j'ai souvent tenu à distance, réjoui aussi pour moi de ce qui ferait à son sens le plus grand bien à mon inspiration. "Si elle vient à Bordeaux, emmenez-là ici." ! Ci-dessous, vous trouverez sa grande dédicace en question, illustré d’un petit dessin me représentant dans une silhouette floue lors de cette future rencontre idéalisée. Bien sûr, j'ai offert ce livre à la fille en question lors de notre rendez-vous, et j'en ai gardé un précieux scan, en souvenir aussi de Michel Suffran qui est décédé depuis. Mais à vrai dire, l'amont de cette histoire est plus romanesque que la "chute", au sens propre et au sens figuré. Je re-ressens ma déception et en bégayerais presque lorsque, en gare de la ville où nous nous étions donné rendez-vous, je me rends compte que j'ai rêvé d'une fille imaginaire, alors que je regarde les gens passer à la descente du train, sans la voir. Pourtant, je reçois un texto me disant qu'elle est descendue. Mais alors qui ça pouvait bien être ? Lorsque les voyageurs commencent à se disperser, je découvre enfin cette fille. J'accuse alors le coup, elle moins apparemment. Cela ne nous empêchera pas de passer l'après-midi ensemble. Mais, sur le quai, à l'instant T de ma "dégringolade" psychique, j'ai eu comme envie de la saisir méchamment en lui hurlant à la face, devant tous les voyageurs, en assumant le ridicule de la situation : "Mais où est donc passé celle dont j'ai rêvée, tu n'es pas elle, tu es une remplaçante, où est mon Oberman au féminin" ! Une semblable histoire aurait été celle de "La Sirène du Mississippi", elle n'eût pas de "suite", et cela valait-il sans doute mieux. Pour clôturer dignement cette déception à l'endroit de laquelle je n'avais qu'à m'en prendre à moi-même, je terminerais simplement cette évocation de "syndrome anniversaire" sur ce passage du "Grand Meaulnes" : "Ils arrivaient en vue de l'embarcadère. Elle s'arrêta soudain et dit pensivement : "Nous sommes deux enfants ; nous avons fait une folie. Il ne faut pas que nous montions cette fois dans le même bateau. Adieu, ne me suivez pas." Meaulnes resta un instant interdit, la regardant partir. Puis il se reprit à marcher. Et alors la jeune fille, dans le lointain, au moment de se perdre à nouveau dans la foule des invités, s’arrêta et, se tournant vers lui, pour la première fois le regarda longuement. Était-ce pour lui défendre de l’accompagner ? Ou peut-être avait-elle quelque chose encore à lui dire ?…"
Désormais, 2-3 fois par semaine, je vous livrerai un extrait de mon livre "JOURNAL D'UN ASPERGER..." pour mieux en saisir le contenu. Aujourd'hui, ma chronique est intitulée "LARMES POUR UN VIOLONISTE ROMANTIQUE" (écrite le 10 septembre à propos de l'inhumation d'un violoniste que j'avais interrogé pour Radio Campus lorsque j’animais l’émission « L’appel du piano ») Ce matin, j'ai craqué. Cela faisait bien longtemps que ça ne m'était pas arrivé comme cela, j'ai bel et bien craqué. En effet, d'ordinaire, j'arrive à reconstruire une digue personnelle de positivité pour contrer la marée de cauchemars qui vient me gifler chaque nuit. Et pourtant, ce matin-là... J'assistais discrètement aux obsèques en petit comité du violoniste en question. A la fin de la funèbre cérémonie, sa fille fit un détour vers moi pour me demander qui j'étais, en m'avouant poliment qu'elle ne me reconnaissait pas derrière mon masque d'infinie tristesse. De fait, après m'être présenté en quelques mots, je lui confirmais qu'elle ne me connaissait pas effectivement. Puis, j'ai fondu brutalement en larmes, au travers desquelles larmes, j'ai néanmoins pu voir un carnet dans lequel elle me demandait d'inscrire mes coordonnées. "Votre tristesse me touche, merci d'être venu" ai-je entendu, ce qui a manqué de peu de faire redoubler mes sanglots. Le trouble que j'ai eu à ce moment-là, c'est que je ne sais toujours pas à quoi à l'attribuer, même avec le recul du temps. Ai-je pleuré sur la disparition d'un homme parmi les hommes, l'aurais-je même connu que quelques heures ? Ai-je pleuré un musicien que j'appréciais beaucoup bien que l'ayant rencontré peu de fois, quelqu'un qui partageait avec moi sans doute la plus belle passion musicale qui m'ait jamais portée ?  Ou bien était-ce justement, dans la salle du crématorium, la musique de César Franck qu'illustrait un diaporama en noir et blanc de musiciens chambristes qui m'aurait laissé un frisson comme le font parfois les archives musicographiques ?  Ou même... pleurais-je du ridicule potentiel de ma présence, en ayant le sentiment d'être presque un intrus dans ce cercle familial et d’amis proches du défunt ? Ou encore, à travers ces inhumations successives de rencontres éphémères, ai-je pleuré sur mon adolescence perdue et sur toutes les illusions que j'ai eues à cette époque-là, meurtries, quand on découvre qu'il n'y a ni professeur ni muse et qu'il faut être son propre maître et fabriquer sa propre muse ? Ces illusions desquelles il ne reste plus qu'une force désincarnée, livide. Peut-être ai-je pleuré sur tout cela à la fois. Toujours est-il que j'ai cette foutue conception de ne jamais vouloir laisser tomber quiconque, n'eussé-je même connu ce quiconque que symboliquement, en espérant que, si le souvenir ne se perd pas en moi, le souvenir ne me perdra pas moi-même. Carpe diem. Cela vient de me revenir. Il me semble que j'ai pensé à cette formule, peu avant de basculer dans l'abîme de l'émotion, que je revis intensément au moment où j'écris ces réflexions et d'où je vais tâcher de m'extraire au mieux maintenant… 26 avril 2023
Pour une contribution de 45 € seulement, vous bénéficiez de 4 contreparties. Je vais m’attarder sur l’une d’elles : une balade guidée et écologique EN EXCLUSIVITÉ de 2h30 pour 3 personnes dans un espace vert de Bordeaux-Métropole "A la découverte de la biodiversité animale et végétale". Vous pourrez choisir l’espace vert de votre choix Pour vous donner envie, si vous choisissez le parc de Bourran, voici un petit apeçu des merveilles que vous pourrez admirer en ma compagnie (photos réalisées par Jean Claude Esnault) : safari écologique aux insectes (avec filet à papillons pour tous), arbres séculaires remarquables, magnifique château, fausses ruines, oiseaux aquatiques (mouettes, cormorans, canards, oies, poules d'eau), point de vue panoramique, bambouseraie, pauses gourmandes (pommes, prunes, petits fruits, micocoules, noisettes et fruits/salades sauvages). Château du Bourran Bélier hydraulique (sorte de château d'eau) partiellement caché par un bosquet cyprès chauves Art des rocailleurs : la cascade de la Devèze Fontaine maçonnée de Labatut L'original pigeonnier Epouvantail dans le jardin pédagogique Etiquettes sur les arbres de l'Arboretum Pneumatophores de cyprès chauve (excroissances racinaires verticales pemettant aux racines de respirer lors des inondations) Immenses cyprès chauves bicentenaires Fructifications en "masse d'arme" du liquidambar Fleurs de tulipier Bambouseraie géante Excroissances liégeuses du micocoulier de Virginie Marques d'étranglement sur un tronc provoquées par un chêvrefeuille pour pouvoir accéder à la lumière Orchidée ophrys abeille (fleur ressemblant à une abeille) Désespoir du singe (feuilles et tronc piquants !) Forêt d'épines de 15 cm de long du Gleditsia Fleurs de clématite (jaunissement quand fanées) Les olives comestibles de l'eleagnus ebbingei Un "arbre" fossile vivant : le ginkgo bilobé Champignon (clathre rouge) Morelle douce amère (toxique !) Noix de galle (Andricus kollari) Galerie-mine sur ronce (Nepticula) Forge de grive musicienne Oeuf de poule d'eau prédaté Pie à l'atterrissage Caloptérix mâle Téléphore fauve Moro-sphinx en vol stationnaire pour pomper le nectar Papillon aurore mâle Vieilles carpes de 80 cm Mésange bleue sortant d'un des 100 nichoirs posés par mon père à Mérignac Nichoir occupé par un nid de frelons ! Nid de canard colvert Canetons d'ouette d'Egypte Caneton de colvert Canetons de bernache du Canada Poules d'eau Tadorne de Belon (mi oie, mi canard !) Colonie de cormorans sur cyprès chauves Brochette de mouettes rieuses Ragondin suivant un couple de colverts Ragondin (myocastor) Tortues de Floride (espèce invasive) Vol de bernaches du Canada Le lac avec une multitude d'espèces d'oiseaux Oies à tête barrée Ecureuil roux Pour en savoir davantage sur cette promenade écotouristique, voici 5 liens pour voir 486 photos de cette balade vraiment exceptionnelle : https://www.flickr.com/photos/186649115@N08/albums/72157712855574927 https://www.flickr.com/photos/186649115@N08/albums/72157712858477207 https://www.flickr.com/photos/186649115@N08/albums/72157712873271842 https://www.flickr.com/photos/186649115@N08/albums/72157712846184161 https://www.flickr.com/photos/186649115@N08/albums/72157712876498352 La cagnotte ne progresse pratiquement plus depuis 2 jours. Ouinnn ! j’en pleurerai presque. Pourtant, le projet est exceptionnel et toutes les photos ci-dessus montrent que les contreparties le sont aussi. Je compte sur VOOOUUUUS pour faire circuler l’information autour de vous. ET le plus important : contribuez financièrement, chacun à la hauteur de ses moyens !
Parmi certaines contreparties offertes pour mon livre financé par crowdfunding, il y a des balades de 4 h pour plusieurs personnes afin de découvrir le patrimoine UNESCO du centre de Bordeaux (5 km). Au programme : bas-reliefs et mascarons insolites, richesse des ferronneries, sculptures, hôtels bourgeois, maisons de célébrités, fossiles, chapelles, statues, fontaines, etc. Profitez de l'occasion : à ce tarif, c'est donné (rappels : 4 personnes, 4 heures, présentation de lieux oubliés ou méconnus, goûter offert, don d'un document PDF pour refaire la visite en parfaite automnie). Mon guide est expérimenté car il parcourt la ville depuis plus d'un demi-siècle : actuellement, aucun guide touristique ne peut vous présenter le vieux Bordeaux sous cet angle inhabituel ! Voici un petit échantillon photographique de ce que vous verrez (photos Jean Claude Esnault) : Le plus grand vestiges de rempart (Fontaine Bouquières) Un des plus beaux balcons sur trompe et sa ferronnerie Mascaron "Dieu Eole" Détail architectural d'un ex-presbytère (église Saint Pierre) Détail architectural humoristique ! Bas-relief de l'ex-hôtel des ventes Console sculptée de balcon Bas-relief (emblème d'une banque !) Fronton "hommage à la géographie et aux sciences" Maison de personnage célèbre Tritons monumentaux de l'hôtel Achard Fossile de côte d'halithérium (Grand Théâtre) Fossile de crinoïde ou lys de mer (fontaine des 3 Grâces) Très grand fossile d'ammonite (on y marche dessus ! rue Sainte Catherine) Dog-bar en granit de Suède (bar à chiens !) Une des plus vieilles maisons de Bordeaux Maquette publique en fonte du quartier Pey-Berland Rue piétonne du Palais de l'Ombrière (au fond, porte Caillaux) Passage Sarget Couleurs d'automne Jardin public de Bordeaux (arbre avec 2 loupes) Mur végétal de 100 m de long (prouesse de paysagiste !) Pour en savoir davantage sur dette promenade écotouristique, voici 2 liens pour voir plus de 200 photos de cette balade vraiment exceptionnelle : https://www.flickr.com/photos/186649115@N08/albums/72157712859565301 https://www.flickr.com/photos/186649115@N08/albums/72157715472964562 Merci de contribuer suffisamment car la souscription s'essouffle en ce moment (50% atteint péniblement ce jour) et ce serait dommage que ce beau projet soit finalement un échec... 20 avril 2023
Parmi les contreparties offertes pour mon livre financé par crowdfunding, à partir de 45 € (et avec une balade en prime, entre autres contreparties ! ), découvrez le focus sur le recueil de 19 nouvelles fantastiques "Il existe un temps pour..." écrites par ma tante Thérèse THEVIOT. Ces histoires rappellent celles d'Edgar Allan POE : le monde est interprété en fonction de tourments intérieurs (ceux de certains Aspergers ?). Les personnages sont voués au néant par des phénomènes apparemment surnaturels. Chaque conte est une expérience spirituelle tournée vers un effet final unique et inattendue. Voici les titres de ces contes : - La revanche de l'épouvantail - Scènes de voisinage - Du rififi dans le jardin - Le massacre des innocents - Rêve de plumes - Illusions d'optique - La maison hantée - Trompe l'oeil - Cruel destin - Assassinat avec préméditation - La mort du cygne - Au loin - La fin du voyage - Au-delà des apparences - La jeune fille et le chat noir - Double jeu - Aller-retour - 120 centimètres exigés Qui sont ces personnages englués dans leur destin et leur attachante perversité ?
A la demande de quelques uns d'entre vous, voici une énumération non exhaustive des sujets abordés dans ce livre : mon activité de pianiste (sinuosités de mon parcours, critique e l'enseignement), ma vie de concertiste (désir d'être reconnu, mon colocataire spirituel : Liszt, interventions contrariées et autres déceptions, thérapie hospitalière sur un piano désossé, admiration pour un génie autiste : E. Satie), l'amour (virtuel, romanesque, idéalisé, avec handicap, illusions et désillusions, féminisme, ma solitude dans les rencontres, la femme avenir de l'homme ?), la mort (ma fascination pour elle, mourir deux fois, le syndrome du survivant), mes passions (ermite des archives -photo ci-dessous-, vélo, films inspirants, compositeurs du XIXe siècle, piano, mon combat permanent pour l'inclusivité, "personnalités de l'ombre", mes gestes "fous"!), mes sentiments (batailles intérieures dans mon cerveau tourmenté, romantisme, agoraphobie, recherche d'êtres purs, insupportable platitude et imperfection du quotidien, moi au bord de l’abîme, dénonciations des fausses bonnes intentions, trouble provoqué par une simple photo), mes réflexions diverses (mal de mon pays : l'hôpital, mon priapisme intellectuel, ma contemplation distanciée du monde depuis ma bulle, fabrication de mot pour mieux exprimer ma pensée, effet positif du confinement pour les autistes, masques de notre société, pleurs, mon avatar, LA rencontre que je n'ai pas faite, le camouflage social de mon handicap invisible, quelques rares personnages marquants). 18 avril 2023 Dessin de l'écrivain Michel SUFFRAN pour illustrer MA rencontre la plus romanesque : celle de mon Obermann féminin (à lire dans mon livre)