L'oiseau des blancs, un film documentaire au Sénégal par Les Amis de l'IFFCAM

<div style="color: rgb(33, 33, 33); font-family: wf_segoe-ui_normal, 'Segoe UI', 'Segoe WP', Tahoma, Arial, sans-serif; font-size: 15px; background-color: rgb(255, 255, 255);"> <div> <div> <div> Bonne année à tous!</div> <div>  </div> <div> Pour bien commencer 2016, nous vous proposons d'aider un nouveau film qui suit des oiseaux de par le monde...</div> <div>  </div> <div> Arnaud Devroute et Maxence Lamoureux sont issus de la même formation que notre équipe. Tous deux, ont d’abord eu une formation en cinéma avant de découvrir la nature et de la filmer. De cette expérience est née l’envie d’élaborer des films qui s’adressent à tous et de parler de ce qui unit l’homme à la nature. En 2011, ils tournent et réalisent leur premier documentaire ensemble, « Des grenouilles sur le toit ». Les deux compères ont décidé de se lancer dans le projet « Sans frontière », avec pour fil rouge, la migration des grues cendrées, entre l’Europe du nord et l’Afrique, mais surtout l'envie d'aller à la rencontre des populations locales et de faire apparaître un lien culturel très fort créé par les oiseaux migrateurs. Ils souhaitent développer le projet en étant le plus indépendants possible, pour cela ils font un appel au don sur la <a href="https://www.helloasso.com/associations/lothoff-gut/collectes/sans-frontiere-film" target="_blank">plateforme Helloasso</a>.  </div> </div> Vous pouvez aussi les suivre sur <a href="https://www.facebook.com/sansfrontierefilm" target="_blank">Facebook</a> et <a href="https://twitter.com/ssfrontiere_doc" target="_blank">Twitter</a>.  </div> Il leur reste 15 jours pour compléter la base de leur financement ! </div> Merci à vous !   <img alt="Voeux2016ssf-1451986890" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/264710/voeux2016ssf-1451986890.jpg" />

Comme à chaque début d'année scolaire, un nouveau film de l'association se lance... Le prochaine aura lieu en Inde et traitera des problèmes environnementaux autour de la gestion de l'eau!   Plus d'infos, c'est par <a href="http://www.kisskissbankbank.com/l-or-bleu-du-rajasthan" target="_blank">ici</a>!

"Instant de vie, entre village et brousse" se rend à Zoodyssée pour 3 mois...   Nous installons notre travail photographique et sonore pour tout l'été sur le premier site touristique et pédagogique des Deux-Sèvres. Zoodyssée est un parc animalier, dans lequel vous retrouverez un mélange de faune sauvage européenne sur plus de 25 hectares à parcourir. Le département des Deux-Sèvres nous a soutenus dans la production du film "Picci toubab, l'oiseau des blancs" et de l'exposition. Nous vous donnons rendez-vous à Chizé le 5 Juin à partir de 18h pour le vernissage de l'exposition avec une projection du film. Elle s'y tiendra jusqu'au 31 Aout. <img alt="Url-1431507828" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/197262/url-1431507828.jpg" />   Si le "Projet Kousmar" suit son bonhomme de chemin, l'équipe du "Macareux Moine, petit frère de l'arctique" n'est pas au bout de ses peines... L'équipe de repérage est déjà sur place, les oiseaux sont au rendez-vous. Le reste de l'équipe les rejoindra en début de semaine prochaine pour commencer l'aventure collective du tournage! Ils ont besoin de toutes les aides pour boucler leur budget, alors <a href="http://www.kisskissbankbank.com/macareux-moine-le-petit-frere-de-l-arctique" target="_blank">n'hésitez pas à les soutenir</a> et à partager ce beau projet de l'association autour de vous! <img alt="Macareuxmoine-1431508034" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/197265/macareuxmoine-1431508034.jpg" />

Bonjour,    en ce début de mois de mars quelques nouvelles.   Le film a été sélectionné (hors compétition) au Festival International du Film d'Environnement de Paris. Nous avons eu 2 projections ou l'accueil a été des plus chaleureux, de super retours, des questions à foison : une fois de plus nous sommes plus que ravi ! Encore merci pour votre soutien.   Actuellement nous postulons à bons nombres de festivals, recherchons des salles... tout pour faire vivre au maximum le film et l'exposition. Donc si vous souhaitez organiser une projection, une rencontre autour du film et/ou de l'exposition : n'hésitez pas à nous contacter !   Nous poursuivons avec une projection sur Niort le lundi 30 mars à 18H30, au <a href="http://moulinduroc.asso.fr/cinema/" target="_blank">Moulin du Roc</a>. Puis nous irons à Angoulême rdv à 20h à LISA (303 avenue de Navarre) <img alt="Piccitoubab7-1425550363" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/169957/piccitoubab7-1425550363.jpg" />     Kousmarement votre !   Pierro dit Momodoutal pierre-yves_ledu@hotmail.fr

Une partie de l'équipe a pu boucler la boucle!   <img alt="10896350_374332402728581_7263587725317014059_o-1424600599" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/165409/10896350_374332402728581_7263587725317014059_o-1424600599.jpg" />   4 jours de projections ont été organisés avec le Cinéma Numérique Ambulant du Sénégal. Les villageois concernés par le projet de conservation de Kousmar ont pu se voir sur grand écran et (enfin) comprendre ce que nous étions allés fabriquer pendant tout ce temps dans la brousse... Une expérience émouvante pour les membres de notre équipe largement remerciés par les villageois et acteurs du projet sur place. <p style="margin-bottom: 9px; padding: 0px; border: 0px; font-size: 16px; line-height: 1.3em; font-family: 'Helvetica Neue', Helvetica, Arial, 'Lucida Grande', sans-serif; word-wrap: break-word; color: rgb(68, 68, 68); background-color: rgb(255, 255, 255);">   <p style="margin-bottom: 9px; padding: 0px; border: 0px; font-size: 16px; line-height: 1.3em; font-family: 'Helvetica Neue', Helvetica, Arial, 'Lucida Grande', sans-serif; word-wrap: break-word; color: rgb(68, 68, 68); background-color: rgb(255, 255, 255);"> "Picci toubab" sera bientôt projeté: <p style="margin-bottom: 9px; padding: 0px; border: 0px; font-size: 16px; line-height: 1.3em; font-family: 'Helvetica Neue', Helvetica, Arial, 'Lucida Grande', sans-serif; word-wrap: break-word; color: rgb(68, 68, 68); background-color: rgb(255, 255, 255);"> Le 23/03 à Niort au Moulin du Roc, le 16/04 au LISA d'Angoulême et bientôt du côté de chez vous... Pour cela, contactez <a href="http://www.grenierdimages.com" style="font-family: Arial, Verdana, sans-serif; font-size: 12px;" target="_blank">notre diffuseur!</a> Une autre bonne nouvelle: "Le collectif Kousmar" devient "Les amis de l'iffcam" et porte un nouveau projet! Bientôt plus d'informations sur ce film en préparation qui ne manquera surement pas de vous plaire...

La bonne nouvelle du jour: le DVD part au pressage aujourd'hui! Si tout va bien, d'ici 2 semaines nous devrions recevoir les 1000 petites boites promises.... Notez que le vernissage de l'exposition est décalé d'une semaine, il aura lieu Vendredi 24 Octobre à 18h à la grange de l'Iffcam. <img alt="10687930_325519384276550_8515549475571393095_o-1412596612" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/125597/10687930_325519384276550_8515549475571393095_o-1412596612.jpg" />

En ce début septembre, quelques petites nouvelles du projet  (désolé pour notre absence sur la toile , mais on était pas mal occupé): <div class="embed">  </div> - mixage terminée ( merci à Maud, Nicolas et Laurent) - le film est parti pour l'étalonnage - la maquette du dvd est terminée - les tirages de l'exposition sont sous presse   A retenir : - vernissage de l'exposition le 17 octobre à la grange de l'IFFCAM ( La Grimaudière, Coutières) - avant première du film le 28 octobre pour l'ouverture du 30ème FIFO ( Ménigoute)   Pour patienter un p'tit extrait !   <div class="embed"> <iframe allowfullscreen="" class="embedly-embed" frameborder="0" height="304" scrolling="no" src="//cdn.embedly.com/widgets/media.html?src=http%3A%2F%2Fplayer.vimeo.com%2Fvideo%2F105751413&wmode=opaque&src_secure=1&url=http%3A%2F%2Fvimeo.com%2F105751413&image=http%3A%2F%2Fi.vimeocdn.com%2Fvideo%2F488647150_960.jpg&key=ff2702755d9749cda571c6d6c2f3eb46&type=text%2Fhtml&schema=vimeo" width="540"></iframe></div>

Toutes les meilleures choses ont une fin... Il fallait bien que le montage s'arrête un jour où l'autre... et c'est le moment pour le mixage de commencer!   3 semaines seront nécessaires à Maud et Nicolas, pour sublimer les ambiances sonores de la brousse africaine, appuyer le discours tantôt inquiet, tantôt plein d'espoir des différents personnages du film, rajouter des petites touches d'oiseaux par-ci, par-là, pour que ce film prenne du corps et du volume!   <img alt="Image_2" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/107218/Image_2.png" />   La suite au prochaine épisode, et si tout va bien Inch'allah, on tiendra les délais...   <img alt="Image_2_2_" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/107220/Image_2_2_.png" />

J-9!!   Après plusieurs semaines de montage sur place, et encore plus en France par John et Camille, le disque dur plein de souvenirs pour l'équipe est arrivé en Poitou-Charentes lundi dernier... Normalement, Maud aurait pu passer tout de suite au mixage... C'était sans compter sur les traditionnels problèmes de versions de logiciels, d'exports et de place libre sur les disques durs...   Après 3 jours de lutte acharnée face à la machine, le projet de mixage est enfin créé et entamé...   Tant mieux, car dans 9 jours, vous ferez peut-être partie des privilégiés qui assisterons à la première projection (en présence des membres de l'équipe) du making of dans le cadre Téciverdi, le festival de la ville de Niort qui traite de la biodiversité au sens large, et cette année des migrations en particulier.   Pour plus d'infos:<a href="http://www.vivre-a-niort.com/fr/actualites/agenda/rechercher-une-manifestation/projection-du-film-l-oiseau-des-blancs/8117/index.html" target="_blank">l'article sur la projection du making of sur le site de la ville de Niort</a>   <img alt="Pierro-et-femme-camera-regarde_bee8ff7897" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/102261/Pierro-et-femme-camera-regarde_bee8ff7897.jpg" />

Le temps des cerises n'apporte pas avec lui que des petits fruits doux et rouges... Il apporte aussi son lot de bonnes nouvelles!   John et Camille ont fini le Making of du film, qui passe au montage son et mixage! Maud a libéré du temps, Victor et Thibault y jetteront aussi un &oelig;il. Il sera présenté en exclusivité au Festival Téciverdi à Niort, le 29 Juin, en présence des membres de l'équipe. Sur le stand du Conseil Général des Deux-Sèvres vous pourrez également trouver des actus sur le "Projet Kousmar". Plus d'infos sur la programmation <a href="http://www.vivre-a-niort.com/fr/actualites/evenements/festival-teciverdi-3e-edition/a-laffiche/" target="_blank">ici</a>.   Le montage du film avance à grands pas... Après plusieurs semaine de montage des séquences par Victor, Pierro et Marie, Thibault essaye d'assembler le tout... Déjà 15 minutes montées, qui reçoivent régulièrement les avis de Maud et Romain. Le montage son pourrait peu-être commencer en Juillet?... On l'espère!   L'exposition photographique et sonore est elle aussi sur le point d'éclore: le dossier est monté, la sélection des photos faite, la liste des ambiances sonores dressée et les devis effectués... Thibault et Maud passeront une journée à Paris chez l'imprimeur pour voir avec lui comment rendre au mieux les couleurs et les contrastes de cette exposition résolument "galerie d'art". Majella hésite encore dans le choix des baobabs qui viendront peupler le coin enfants...   Concernant le DVD, car oui, il faut bien y penser même si le film n'est pas encore fini... Romain a récupéré la sélection des photos et va commencer une jaquette digne de ce nom!                               <img alt="284a04_7c68fed593224608163bebec105a5203.jpg_srz_p_625_417_75_22_0.50_1.20_0.00_jpg_srz" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/100380/284a04_7c68fed593224608163bebec105a5203.jpg_srz_p_625_417_75_22_0.50_1.20_0.00_jpg_srz.jpeg" />   En espérant pouvoir allonger la liste des bonnes nouvelles d'ici peu, guettez le ciel! Il se pourrait que vous aperceviez bientôt un certain petit oiseau qui nous est devenu familier...

Retour de tournage: J+ 74!   Alors que le montage est maintenant bien entamé, le rythme reste soutenu: entre les réunions avec les partenaires, les points réguliers entre monteur et co-réalisateurs, l'équipe "expo photo et sons" avance aussi de son côté... Les devis tombent, le dossier de présentation est fini, reste à choisir le prestataire qui nous fera les tirages d'art dont nous rêvons...   Le making of est également on bonne voie et a reçu l'aval de tous les membres du groupe... Il sera projeté en exclusivité internationale (oui, oui!) lors du Festival Téciverdi à Niort la dernière semaine de Juin...   En attendant, une pause s'impose... <a href="https://www.facebook.com/photo.php?v=283731901788632" target="_blank">par ici!</a>   Continuez à nous suivre <a href="https://www.facebook.com/oiseaudesblancs?fref=photo" target="_blank">sur notre page Facebook</a> pour plus d'infos et d'actus, ou sur <a href="http://projetkousmar.wix.com/lefilm" target="_blank">le site du projet</a>   A bientôt!

Bonjour à vous tous qui nous soutenez,   On a tendance à délaisser un peu le fil d'actu kisskiss au profit de facebook en oubliant ceux qui ne l'utilisent pas... on est désolé, solution de facilité.   Pour vous dire que le dérush est terminé et qu'on a reçu les données du disque cassé lors du tournage de l'équipe 2. On peut vous dire qu'on est plutôt content! Bon du coup, y'a de nouvelles images à trier et de nouvelles interviews à écouter mais on est en bonne voie et le monteur attaque le montage des premières séquences lundi! Toute l'équipe s'est retrouvé à Ménigoute pour fêter ça, se raconter le tournage et organiser la suite des évènements avant de repartir aux 4 coins de la France. Coté expo Photo, ça suit son chemin aussi.   Ci-dessous, une petite video qui montre que même s'il faut prendre son mal en patience, on n'est pas si mal loti.   Merci encore de votre soutien, à bientôt.   <div class="embed"> <a href="https://www.facebook.com/photo.php?v=268960729932416&set=vb.203502746478215&type=2&theater">L'oiseau des blancs | Facebook</a><a class="provider" href="https://www.facebook.com">Facebook</a> - C'est pas la partie la plus drôle, mais on arrive au bout. Le montage va bientôt pouvoir commencer après 10 jours de tri. Notre disque dur cassé est en...</div>

Après 3 jours de vacances dans les mangroves, nous voici de retour!   23 février : debout 8h. Victor et Romish sont déjà partis filmer des trucs. Pierro, Reno et moi prenons notre p’tit déj’. Avec Makha, on rediscute des points à aborder avec Magou ce matin. Chez elle, le cadre est choisi avec soin, 2 caméras, son bien perché, questions super et réponses au top ! On continue sur la lancée avec Mami Diop en lui demandant ce qu’elle pense de ces toubab qui viennent voir les oiseaux si loin de chez eux. De quoi se rebooster, et, pour un Dimanche, c’est pas mal ! On enchaine avec Marie Gueye et Simone Marie à 15h au campement. Ca derush, ça lit, range, réfléchit, organise. La dernière semaine s’annonce intense ! Victor clean le pied de l’IFFCAM jusque dans ses moindres rouages. L’ITW des 2 Marie se passe nickel ! Elles sont vives, drôles, très expressives et nous font de grands sourires : superbes ! Victor en profite pour finir sa séquence mini travellings au village. Reno et Xin  sont partis en expédition « chaleur sur Kousmar ». Le jour diminue doucement, et avec lui la chaleur étouffante d’aujourd’hui (environ 40°C). Le clip sur le tournage est enfin posté… L’actu aussi ! Le soir venu, on mange le meilleur thiboudien (riz au poisson) depuis le début du tournage. Les garçons rentrent contents. On regarde (enfin !) « Jurassic park » !   <img alt="Img_3658" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/71575/IMG_3658.jpg" />   24 février : debout 7h30. Je monte dans le baobab du milan avec Victor pour filmer le village qui se réveille. De retour au camp, le vent se lève… On prend le petit déj’ en discutant de la suite des évènements. Pierro et Reno ont rendez-vous à l’école de Ndiaffatte Socé. Victor et moi, allons chez Pape Seydou pour enregistrer sa mère qui va nous chanter des chants wolof. Victor va en profiter pour filmer l’installation sonore pour le making of. Le second mari de sa mère a joué d’une petite percu qui fait « jdooooïng ! ». On a bien ri… et évidemment on a du danser à la fin ! Vicdoudou s’en est bien sorti en faisant comme les femmes qui secouent leurs boubous. Dans l’aprèm, l’organisation et l’énergie ne s’épuisent pas : Vicdoudou se décide à filmer « THE baobab alone in the brousse of Africa sous le soleil de 15h », Romish reste pour rattraper son retard dans le derush et Reno, Xin et moi on s’équipe pour partir au puits des bénédictions à Bil Peuhl. Pierro et Romish s’en vont ensuite faire des courses à Kaolack et saluer la famille qui les avait accueillis pendant le repérage. A Bil, on fait le tour des villages pour saluer les chefs, filmer les palissades tressées et enregistrer les enfants qui disent « toubab ! toubab ! » On en a profité pour filmer les salins artisanaux puis on s’est installés pour autour de l’étang avec des jeunes du village pour se régaler de la quiétude du spectacle des oiseaux… Joli spectacle mais qui s’est arrêté là : rien de plus, rien dans la nuit (sauf un hibou ? à vérifier…) Xin a mis son réveil à 3h. Ahahahahaha…..   25 février : debout 6h30. Xin s’est finalement levé à 7h… parce qu’on l’a réveillé ! Ce matin : du vent ! Pourtant les couleurs étaient jolies, le cadre idéal. Mais les oiseaux tardent à venir, un chien-berger nous aboie dessus et fait fuir les vaches qui venaient boire, le chasseur du coin veut un nouveau filet pour être filmé. Echec ! De retour au campement, après les « au revoir » des gars à Bil, pas d’électricité… ni d’eau ! On est donc obligés de… ne rien faire ! Quelques parties de cartes plus tard, je prépare le son avec Reno et Pierro pour aller interviewer le directeur de l’école de Ndiaffatte Peuhl quand à l’éducation à l’environnement qu’il pratique. Le disque dur est branché avec l’alim de l’ordi de Tibo, ça le fait bugger. A l’école, le dirlo est absent : parti à Kaolack ! Evidemment ! Un autre instit’ entend parler de la situation et clairement ça l’emmerde qu’on soit venus pour rien (une énième fois de plus…) Makha est dans l’incompréhension la plus totale : ça fait 2 mois qu’on essaye de filmer des actions d’éducation à l’environnement (subventionnées dans la région) et tout le monde nous fuit… L’instit’ nous chope pour un petit briefing sur l’environnement avec la classe qu’il surveille. Ambiance sympa, les enfants crient, l’instit’ parle des arbres, de l’eau, du plastique… On cause avec lui et les élèves à la sortie, et à l’arrêt 23 (centre névralgique du village, où se trouve la boutique et le fameux arbre à palabres, endroit préféré des hommes, qui n’y font rien toute la journée). Pendant ce temps-là, Vicdoudou et Romish essaye de faire fonctionner le disque dur… En vain ! En vain ! 7 jours de tournage, prise de son, making of et montage sont perdus dans la nature... On se retrouve tous (un peu) (beaucoup) (énormément) (à la folie) dépités. Pour 500€ on pourra peut-être le faire réparer en France, mais rien n’est sûr ! Victor entreprend une liste de ce qu’on est sûrs d’avoir perdu… pour le refaire ! CA C’EST DU MAKING OF ! L’optimisme sénégalais nous gagne malgré tout et on relativise ! La suite au prochain épisode…   A vous les studios. Maud, ou Fatou N’diaye. <img alt="Img_4474" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/71576/IMG_4474.jpg" />

16 février : debout 7h13. On voulait aller dans les champs avec Vicdoudou mais la tempête bat toujours son plein. On se recouche. Vers 8h30 on se relève quand même, contraints de rester à jouer aux cartes en attendant que ça se calme. Pas d’électricité non plus, Romish ne peut pas lancer les back ups. « C’est Dimanche, on fait rien comme des gros manches. » On se met quand même en quête de buru (sandwich) chez Mami Diop, avec Reno. On voit rien et on rentre aveugles (ou presque). D’autres parties de cartes et une grosse sieste plus tard, je profite du retour de l’élec pour me lancer dans le montage d’un clip du tournage. Mes collègues aiment bien, c’est cool. Xin et Pape Seydou matent « True romance », Reno, Romish et Pierro partent faire un tour. Aujourd’hui pas de Makha, il a pris sa journée. Yves et Moussa (lutteur) passent au campement. Après le repas, Pierro me file des rushs de Janvier pour compléter le clip, pendant que les autres matent « Tintin » (et oui, la vie est dure au Sénégal…). Clip validé à minuit : on va faire pleurer dans les chaumières ! Pour le voir: http://www.youtube.com/watch?v=KaeNHTnWnc4 17 février : Réveillée à 3h, puis 4, 5 et enfin 6h… Xin est parti à Dakar refaire son visa pour la Canada avec Makha. Je me lève à 9h crevée. Romish : « y a du relâchement ! » On réfléchit à la marche à suivre pour les prochains jours, avant les 3 jours de repos à Sippo. On a encore bien du pain de singe (fruit du baobab) sur la planche. Je pars avec Pierro en quête de sable et d’éléments naturels pour la carte du début du film. Les garçons restent bloqués au camp : le vent est toujours aussi présent et intense. Ils filment le campement des femmes et ma case, après un bon coup de ménage. L’idée c’est de montrer qu’il y a une structure d’accueil des touristes même si elle tombe en lambeaux après seulement 3 ans. Les microcoupures continuent de compliquer le derush et les back ups. On publie la devinette sur les chacals sur facebook. A 18h on balancera photos et journal de bord, pour faire le « buzz ». Ca fait plusieurs jours qu’on ne fait qu’un vrai repas par jour. Le matin on grignote des biscuits avec le café. Les buru (sandwichs aux petits pois, thon ou haricots rouges pimentés) du matin sont maintenant plutôt mangés le midi, et le soir c’est le moment des énormes tambouilles que nous cuisinent les femmes du village à base de guinarr, riz gras, pâtes grasses et oignons gras par kilos. Pour ma part, je n’en mange d’ailleurs plus que quelques cuillères, rêvant secrètement de légumes à la vapeur… La constipation s’installe un peu trop à mon goût ! En fin d’aprem, la nouvelle tombe : il y a des toubab au village ! Pierro et Reno s’équipent pour les accompagner sur Kousmar avec Pape Seydou et ainsi essayer de capter le décalage entre ces touristes équipés comme de vrais photographes d’investigation et les écoguides dépassés par les évènements… De retour, Pierro nous apprend qu’il s’est « pris le bec » avec un des « encadrants » de la sortie ornitho… Faut quand même dire qu’ils sont un peu bizarres et pas très conciliants, comme s’ils voulaient cacher ce qu’il se passe (ou pas) pendant ces sorties. Et ouais, il a des principes ce p’tit Pierro ! 18 février : debout 8h. Ce matin, on traîne la patte… Le vent est toujours là et nous handicape pas mal. Romish et Reno finissent leur travail esthétique sur les sacs plastiques. Dans l’après-midi avec Victor, on a réglé le problème de conversion des fichiers de la petite caméra pour en extraire 2h de pur making of. En suite, on est parti à l’affût (oui, oui) des criquets dans la brousse : tâche non des moins difficiles. On est tombé sur un petit arbre rempli de nids de tisserins. Le soir venu, j’ai fini et exporté le clip sur le tournage avec en prime un chinois par-ci, par-là. Vicdoudou s’est mis en tête de monter la 2nde séquence affût hyènes à Kousmar pour le making of. Pendant ce temps-là, les autres sont encore sur l’île avec un groupe de toubab. Ils rentrent tard et tout le monde se couche crevé. Surtout Xin, qui a même réussi à profiter de son escale à Dakar pour faire le touriste au Lac Rose et ramener des souvenirs pour sa dulcinée… 19 février : debout 7h… ou 8?... ou 9 pour les derniers… Dernière journée avant la pause « mangrove » à Sippo. Le vent ne nous lâche, ça devient mauvais pour le moral. Je fais du boui (jus de pains de singe) histoire de commencer ma journée en faisant un truc. Pierro, Reno et Romish nous animent le petit déj’ avec un sketch de spécialistes internationaux de la turista… On ne peut pas faire grand-chose, alors on se motive pour aller affronter Kaolack. Reno, Romish et moi avons pour mission de ramener du tissu pour faire des boubous, robes, chemises et pantalons bariolés à toute la troupe. Pape Seydou nous promène dans les ruelles sableuses moins animées que celles goudronnées. Il ne fait pas trop chaud, mais c’est difficile de choisir du tissu : bariolé ? ou très bariolé ? rouge, bleu, vert ? marron ? Même le marron a l’air coloré ! Quelques temps plus tard, le choix est fait, nous rentrons en taxi et filons chez le tailleur. De retour au campement, l’heure est venue de faire du développement durable : on va enfin pouvoir brûler nos déchets car la poubelle est remplie ! Et oui, le traitement des déchets au Sénégal, n’est pas exactement le même qu‘en Europe… mais en attendant, il nous faut d’abord récupérer tous les plastiques, papiers, emballages divers et variés qui sont éparpillés un peu partout ! Pierro, Pape Seydou et Makha listent les trucs indispensables à faire en rentrant des vacances. Ce soir au programme : plans du village de nuit, sons de télé à enregistrer, discussions dans les cours, et… Jurassic Park entre nous ! A vous les studios. La suite après les VACANCES!

Suite du 13 février : Après un gros siestou bien mérité, on monte une vidéo avec une photo du campement et les grognements des hyènes pour l’actu internet.   <img alt="Hyene" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/69455/hyene.gif" /> Romish et Xin se mettent en route pour Kaolack avec Makha, ils ont pour mission de choper un transfo et une batterie. L’idée pour ce soir sera d’éclairer le puits des bénédictions à Bil Peuhl (seul point d’eau douce dans le secteur accessible aux hyènes). Ils en profitent pour s’acheter du tissus et des boubous. Avec Reno et Pierro, on retourne voir Fatoumata (de la communauté rurale) histoire d’approfondir quelques points sur le projet de développement ici. Evidemment, tang e na (il fait chaud), on se perd, arrive crevés et … elle ne veut pas être filmée ! En rentrant, on s’arrête à l’école de Ndiaffatte Sérère où nous avons pour commande de la LPO s’y filmer les actions menées quant  à l’éducation à l’environnement… Mais ce sont des tocards, je tairai les problèmes. Pierro décide d’abdiquer : on fera sans eux ! Le derush est à jour, le matos acheté et les plans de bataille dressés : Xin, Romish et Pierro partent pour Bil Peuhl ; Vicdoudou, Reno et moi, après un délicieux couscous de mil, assistons à la lutte catégorie « poids plume » (attention faut voir déjà les masses qui concourent !) à Ndiaffatte Sérère. Quel spectacle ! Toute la région est présente pour l’occasion, des mobylettes aux néons multicolores et des taxis sont garés dans le village d’habitude traversé par des troupeaux de chèvres ou des poules. La poussière vole dans tous les sens, les corps musclés des lutteurs sont enduits de potions et couverts de grigris et les tamtams résonnent jusqu’à Kousmar ! C’est le choc des cultures ! On rentre un peu déçu : pas de Jean Serré (notre champion local), sa licence a expiré ! Echec ! Reno se couche tard dans la nuit, il bosse d’arrache pied et lance un super time lapse du campement…   14 février : debout 8h. Valentine’s Day, ah bon ?! On fait le buzz ! Vicdoudou et moi, on s’occupe de l’actu ! La devinette-cri de hyène donne dans le lycaon ou l’autruche… pourquoi pas ?! Les potes reviennent de Bil un peu déçus :  le transfo a grillé après 5 minutes seulement… mais ils ont rencontré un drôle de chasseur. On commence un peu à être au ralenti. Je passe l’aprèm à derusher le son de Kousmar : envols, hyènes, chacals, engoulevents à longue queue, outardes et autres oiseaux bizarres sont dans la boîte ! Quelques parties de cartes pour réfléchir, et Reno et moi partons accompagnés de Victor transformer l’essai des hyènes sur l’île. Romish, Pierro et Xin de Chine, complètement crevés de leur nuit passée à faire des quarts pour surveiller l’étang optent pour les salutations aux nouveaux mariés d’à côté. A Kousmar, on tourne un peu de making of. On a aussi la C100 de Xin, et avec la pleine lune ça pourrait « envoyer du pâté » ! Les chacals sortent… mais les hyènes jouent les timides. On les entend tourner autour de nous. On choisit la solution quarts d’1h ou 2, pour guetter toute la nuit. Reno n’est pas très enthousiaste avec le fait de dormir sans tente…  ;-) mais je le rassure : j’ai la machette ! Au loin, on entend les tambours de la lutte qui résonnent et plongent la nuit dans le mysticisme le plus total. 2 chacals reviennent jouer et chanter tout près de nous, les hyènes sortirons plus tard, dont une qui jouera allègrement dans le ruisseau. J’observe le bal d’une chouette effraie pendant mon quart. On se réveille à l’aube et partons à la recherche de traces fraîches de hyènes façon « Fred et Jamy».   <img alt="Chacal" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/69454/chacal.jpg" />   15 février : De retour au campement des femmes, on se cale une réunion sur le tournage. Pas si simple avec Jean-Emmanuel qui se pointe avec un serpent à moitié mort ou engueule Pierro parce qu’il voudrait qu’on fasse son boulot en plus du nôtre ! Les aléas du campement ! Douche (indispensable), sieste (bien méritée) et un p’tit film en québécois (on ne va pas changer les bonnes habitudes !). Des copines viennent m’offrir des créoles et un bing-bing (collier de perles pour la taille, so sexy quand on danse !). Pierro et Romish sont allés interviewer Gilles Souleymane sur son boulot volontaire d’écoguide. Des questions restent en suspens quant aux évènements récents qui ont empêché des touristes ornithos d’accéder à l’île… Derush dans la foulée pour Pierro… (toujours dans les conditions idéales citées précédemment !). Quand on décide de tous se remettre au boulot, le vent se lève et amène avec lui une tempête de sable… Reno en profite pour filmer les merveilleux sacs plastiques multicolores qui virevoltent tels des papillons dans le sable et la poussière (cf : « American Beauty » pour les noob)…   Le soir venu, on retourne à Ndiaffatte Sérère pour la finale de la lutte catégorie « poids lourds ». Le tout Kaolack a profité de l’occasion pour se parer de ses plus beaux atours, les notables du coin sont présents, leurs femmes toutes plus belles les unes que les autres. Xin et Reno jouent les journalistes au plus près de la piste. Les tambours se mettent à résonner, les lutteurs entrent en scène…

10 février : grasse mat’… levée 8h40 ! Victor, Reno et Pierro se mettent en route pour passer une bonne partie de la journée avec Omar Ba sur les tannes. Ils rentrent crevés et cramoisis sur les mollets. Romish reste au camp pour flâner, photographier les petits oiseux sur les toits… Xin opte pour le « gros sac » de milan qui fit son nid dans le baobab d’à côté : Xin : « Je vais essayer filmer le milan. Victor : On ne te paye pas pour essayer Xin ! » Je suis allée voir les cuisinières qui habitent Ndiaffatte Sérère pour les saluer, avec Jean-Emmanuel (du gardien du camp). Sur le chemin du retour, il nous fait visiter son jardin à Xin et moi, où poussent manioc, salades, tomates et mangues. En fin d’aprèm, je pars avec Romish et Pierro interviewer le marabout de Keur Mamadou, pour qu’il nous parle des arbres qu’il plante depuis qu’il est jeune. En chemin, on abandonne Reno qui va s’essayer à filmer les différents types de palisses des villages, qui constituent un véritable patrimoine architectural. L’ITW se passe dans la case du marabout : il nous sort son sac de travail, des graines, des poudres… de petits oiseaux rouge vif s’invitent pour le thé. Le soir, on a été déposer une chèvre morte dans un champ non loin du village pour appâter les bouki… Mais dans le casque, ni cri, ni grognement. <img alt="Baobab_racines_nuit" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/69264/baobab_racines_nuit.jpg" />     11 février : grasse mat’ pour tous, levés 9h. La fatigue se fait un peu sentir : il fait chaud, il y a du vent, un peu plus fort chaque jour, ce qui ne m’arrange pas particulièrement, on se lève tôt et on se couche tard. En fin de matinée, Pierro et Reno se mettent en route pour l’école de Ndiaffatte Sérère afin d’expliquer le projet de notre film aux enfants, qui vont jouer un sketch sur l’éducation à l’environnement. Mais… le directeur n’est pas là. Ca change, d’habitude il n’est pas au courant, ou avait oublié…. Pierro pense avoir essayé de le rencontrer à ce sujet une bonne dizaine de fois. Partie remise, donc. Je me décide à enregistrer le pillage du mil, très rythmé et sympa à écouter, tout comme j’aime. Je propose à Magou, la présidente du groupement rural des femmes de Ndiaffatte, d’être ma « musicienne ». Reno m’accompagne, Victor et Xin nous rejoignent et on finit par tous essayer de piler… avec plus ou moins de succès ! On réitérera l’exploit tranquillou au campement, ce qui nous permettra d’éviter les hordes d’enfants intrigués par tout notre attirail. Le soir venu, Romish photographie le village dans la pénombre, pendant qu’on attend à nouveau bouki près de la chèvre… dont il ne reste que la tête.   12 février : debout 8h. Xin et Victor essayent de finir la séquence milan. Romish rattrape son retard dans le derush, et tous ensemble on réfléchit à la marche à suivre pour la suite, et pour bouki en particulier. Kousmar c’est petit, il y a une vingtaine de hyènes, et on est 8. On va finir par les avoir ! La suite des évènements s’annonce un peu intense : lutte à Ndiaffatte Sérère, mariage, ITW, affût hyènes… Vivement les vacances ! Quelques parties de cartes plus tard, Pierro et Romish s’installent dans le jardin de Jean-Emmanuel pour réaliser une ITW « assez fabuleuse »… et Reno et moi partons avec Pape Seydou sur l’île aux faucons pour y passer la nuit… et ramener des images, Inch’Allah !   13 février : debout 4h. J’ai dormi à côté de la tente, sous une magnifique voute étoilée et une lune presque pleine. Au loin, un pêcheur fait un feu sur les tannes. La nuit est chaude et nous enveloppe d’un manteau moite rythmé par le doux chant des grillons. Tourterelles, Coucals et Calaos se font entendre de temps à autres. Les vanneaux, invisibles, tournent autour de nous en piaillant comme un essaim fantôme. Tout était prêt pour filmer et enregistrer. Reno a lancé un time lapse du ciel au dessus des tannes désertiques. L’autre appareil est prêt à surprendre les boukis sortant de la forêt, et 2 micros omni sont installés à 5m d’écart histoire de vous recréer l’ambiance nocturne et sénégalaise de Kousmar ! Les faucons viennent par nuées se coucher dans les baobabs… Pape Seydou fait le gué : 5 chacals, une hyène, puis 2, 6 ! 2 autres ! J’arrive à capter quelques cris et grognements… elles ne sont pas loin du tout. Vers 5h, je me réveille dans la nuit calme et noire. La lune  a disparu, le soleil est encore loin de pointer à l’horizon. Je scrute les alentours quant des bruits de pas sur la sable dur et salé se font entendre juste en face de moi… J’allume la torche : un « genre » de grande genette haute sur pattes avec une queue courte continue de se promener pendant 5 bonnes minutes à moins de 5m de nous, sans s’inquiéter… Un hibou vient clore le spectacle. Sacrée nuit africaine ! On rentre au camp heureux et satisfaits du boulot (bien qu’on n’aie pas pu filmer la troupe de hyènes de nuit). Je me trouve encore plus satisfaite quand Pierro me demande de dessiner ma genette et m’apprend… que c’était une jeune hyène. Mais j’me prends un carton rouge ! « On ne comptera plus sur tes compétences en biologie !...» Je suis démasquée !   <img alt="Fleur_blqnche_good_one" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/69266/fleur_blqnche_good_one.jpg" />

5 février : j’ai accompagné Xin et Reno en charrette jusqu’à Bil Peuhl et Bil Bambara (2villages collés à 20min de là). L’occasion de voir encore défiler ce paysage de champs désertiques et de brousse. De retour à Ndiaffatte Thiosse, je suis accueillie chez Magou Diawara, la présidente du groupement des femmes de la communauté rurale de Ndiaffatte. Ce sont ses enfants qui me font visiter la maison pendant que leur mère travaille pour des toubabi. Khadidiatou, la plus grande fille, a un fils de 3 ans, elle prépare le bac. Abdoulaye en rentrant du lycée m’apprend de nouvelles expressions en wolof. Avec ses amis, on a discuté du mariage, de la polygamie pratiquée au Sénégal, des études supérieures, des métiers qu’ils voudraient faire, de Kousmar, de démocratie… Je leur explique que j’ai lu  « une si longue lettre » de Mariama Bâ (auteure sénégalaise) où il est question de tout ça, et eux me répondent qu’ils ont étudié ce livre en 3e. Nous nous sommes couchés tard, après avoir préparé et partagé le guinarr (poulet), selon la terenga (hospitalité) sénégalaise…   6 février : Debout a 7h. Les enfants partent à l’école et au lycée. Je continue d’apprendre le wolof avec Magou en préparant le café touba. A la télé, une chanteuse sénégalaise milite contre l’excision des fillettes. Le midi, nous préparons le ri au poisson en discutant de mes objectifs au Sénégal pour le mois. Un long mois de partage s’annonce pour nous tous, autour de l’éducation à l’environnement et de la découverte des cultures. De retour à la « case » départ, j’explique à Makha (le guide) en « presque » wolof, ce que j’ai fait et appris. Ca y est, je suis conquise par ce pays ! Vicdoudou et Romish filment le tout pour le making of du film (qui sera projeté au festival Téciverdi à Niort en juin…) Les 2 zigotos s’équipent et partent pour Kousmar à l’affut des faucons. Pendant ce temps là, Pierro et moi essayons de communiquer avec la France & de derusher. Xin et Reno rentrent tard. Eux aussi ont été bien accueillis, selon la terenga sénégalaise… Xin a failli trouver une seconde femme, mais la sienne (restée au Canada) risque de le tuer s’il accepte, puis de l’engueuler… Reno, quant à lui, s’est fait chier dessus par des chauves-souris dans sa case… l’Afrique… c’est sauvage ! Tous les 2 ont mangé le fameux couscous au lait et bu l’eau du puits, pour le moment sans problème. Le soir venu, je profite de ma position d’unique femme du groupe pour manger avec celles qui nous font la cuisine… et mettre à l’épreuve mon wolof.   7 février : Levée avant 7h. J’ai voulu prendre le son du côté de l’acacia à la sortie du village… mais sur place je me rends compte que j’ai oublié les câbles… Echec ! Un aller-retour plus tard, à moi guépiers, tourterelles, troupeaux, et vent dans les feuilles des buissons de la brousse… l’Afrique m’apparait sonore, riche et vivante, comme dans les films de la BBC, mais en mieux ! J’essaye d’imaginer les merveilles que je pourrais faire avec le matériel prêté par Sophie… et je pars me perdre dans cette nature chaude, sauvage et bruyante… Au campement, le dérush se fait en temps et en heure. L’équipe est efficace, et c’est agréable de travailler comme ça. On a balayé les rushs du making of pour écrire la suite et trouver des idées. Dans l’après-midi, Vicdoudou et moi accompagnons Yassine, la s&oelig;ur de Makha, à Kaolack (appelé Kradolak par les européens) pour faire des courses. Sans guide dans ce dédale de ruelles odorantes, impossible de s’orienter, ni d’acheter au juste prix. On se marre bien dans le taxi : 6 à l’aller, 7 au retour, et il faut pousser pour démarrer… Victor filme pour le making of. J’essaye d’expliquer à Yassine que nous autres, on n’aime pas trop le plastique… qui hélas traine partout dans le pays. Et que la prochaine fois, on achètera un panier EN OSIER !   8 février : Levée 6h Reno a vomi dans la nuit… le lait caillé, ou l’eau du puits, on ne sait pas trop ce qui l’a rendu si mal. Je suis allée enregistrer le village qui se réveille, les choucas d’or au robinet, le chorus des oiseaux sur le campement… Ce que j’aime bien avec le son, c’est qu’en gros, y a pas grand-chose à faire : brancher, écouter… et profiter ! Quand le vois les garçons qui triment avec des kilos de matos sur le dos, je suis bien contente… Reno est moi sommes de mission eau. 20 minutes de charrette plus tard, nous puisons 90L d’eau filtrée, de quoi tenir 3 jours. Il fait chaud… au moins 35°C tous les jours ! Xin, qui me parle de ses soucis intestinaux tous les soirs, s’équipe pour retourner filmer les faucons, avec Pape Seydou (éco guide) et Romishmush. 1e sieste dans le hamac (merci Jojo !)… Victor nous fait des pâtes à l’eau : enfin un repas NON GRAS !! Ca fait du bien ! Le dérush est complètement fini, on est bon ! Les gars commencent à monter des séquences making-of : Kaolack, mission eau, coupe des cheveux de Romish (il fait chaud…). Dans l’après-midi, on s’équipe pour Kousmar. Pour le son, c’est difficile : on ne peut pas aller au dortoir même (car on a quand même un peu de déontologie, nous autres iffcamiens), il y a beaucoup de vent sur cette île qui a, par endroits, des airs de sahel, soyons clairs. Mais j’entends tout de si près ! Avec la nuit qui tombe, je me demande combien de temps il me faudrait pour grimper dans l’arbre à côté de moi en cas d’attaque de bouki (hyène)… Retour à pieds, dans la nuit… On se laisse aller à la poésie… Vers 22h, on a mangé le guinarr chez Yassine et bu du boui (jus de pains de singes= fruits des baobabs). Demain, elle m’apprendra à en faire. Pierro a fait pas mal de photos sympas de nuit, en pose longue, dans le village. On pense filmer bientôt la séquence mystique de nuit, car la werr (lune) sera bientôt pleine…   9 février : Levée 5h50 J’enregistre l’appel à la prière qui m’arrive de la mosquée du village d’à côté… Le nuit est encore chaude et m’enveloppe d’un calme apaisant. Vers 6h45, je réveille Victor et nous partons à l’affût des troupeaux et des oiseaux… jusqu’à ce que je m’endorme presque au pied d’un arbre, et que Vicdoudou, bienveillant, me conseille d’opter pour la grasse mat’ demain matin… Dans l’après-midi, on s’équipe pour aller interviewer le chef de Ndiaffatte Sérère (village d’à côté) pour qu’il nous raconte des légendes… peut-être ! Problème : on se retrouve dehors, sous l’arbre à palabres, au milieu du village et de la vie, en plein vent. Le moment est sympa, tous les vieux y vont de leur petite histoire, tantôt en wolof, tantôt en sérère ou encore en français… mais c’est le bordel ! Pierro m’a « mis la pression » et je ne sais pas trop comment on va pouvoir exploiter le son pour le film, ou pour l’expo… mais bon, puisqu’il parait que je dois faire des miracles ! En attendant, à la question « que pensez-vous des toubabi qui font des milliers de kms pour voir un si petit oiseau, les hommes nous répondent « et vous, qu’en pensez-vous ? »… A méditer !... En rentrant, on apprend qu’un python s’est glissé dans le cimetière… l’occasion pour nous d’aller faire quelques plans mystico de peau de serpent… Les villageois nous rejoignent, ne comprenant pas bien l’attrait que nous manifestons joyeusement pour cet animal, qu’ils veulent tuer sur le champ ! Car oui, « ça mange les personnes » !... Nous arrivons à les convaincre que, visiblement en pleine mue, et à part si on lui donne un bébé en pâture, le python ne mangera personne… Le lendemain, le python est mort, quand même.

2 février : départ pour Romish et moi à 9h. Isabelle et Sam (anciens étudiants) nous emmènent à Orly. Etrangement, on a bien dormi. Chloé et Joachim (nous amoureux respectifs) nous accompagnent pour un dernier « au revoir ». 4h de voiture à causer avenir du doc animalier. On est les premiers arrivés à l’aéroport, on discute making of, puis Reno, et enfin Vicdoudou. Enregistrement des bagages fait, nous voilà dans le premier avion. A Lisboa, on se laisse aller à une dernière pression, et hop on embarque dans le 2e avion. Arrivée : 1h du mat’ a Dakar, missions : <ul> <li> Passer la douane : ok</li> <li>  Retrouver (tous) les bagages : ok</li> <li> Changer le cash en francs CFA : ok</li> <li> Trouver Xin de Chine : c’est lui qui nous trouve et nous rentre dedans avec son chariot plein de bagages. Il a passé l’après-midi avec la cousine de Makha, le guide.</li> </ul> 3h de taxi dans la brousse et les nids de (grosses) poules… Quelques coups de klaxon plus tard, nos collègues se réveillent pour venir nous ouvrir. Quelques embrassades aussi, et nous voilà couchés. Il est 6h30.   3 février : après une courte nuit, l’équipe 1 prépare son retour en France : au revoir(s), cadeau… Discussions intempestives entre nous pour essayer d’accorder nos violons. Ca commencer à tirer pour Majella et Tibo. Réunion express tous ensemble, 1e visite en brousse… et le soir…. C’est « sabarh » ! 3h de démonstration de danse. Pierro est devenu expert. Xin adore ! Il se lance ! On se couche tard dans la nuit…   4 février : coupure d’élec (et d’eau), la plus longue depuis le début…. Ça tombe mal, l’équipe 1 devait finir quelques back ups… Les sacs s’entassent dans le kiosque. Le taxi est trouvé. Les cases se vident… et se remplissent des nouveaux venus. Réunion avec les femmes du groupement : remerciements, quelques améliorations proposées pour la suite, et voilà venu le temps du départ. Les sacs sont empilés sur le toit du taxi. Pierro subtilise le sifflet-boussole de John et lui « gâche son départ »… L’équipe 2 peut « enfin » s’installer…, seule au monde…. En fin d’aprèm, Xin et Reno partent faire les courses avec les femmes et Makha. Pierro, Vicdoudou, Romish et moi on décole pour Kousmar. « Le plus gros envol » de faucons pour Pierro. On rentre à la nuit tombée. Organisation en binômes prévue pour le lendemain et bière en discutant du « wélé wélé »… On regarde les rushs en vrac et au lit !   5 février : levés 7h . Romish et Victor partent filmer l’acacia, Xin et Reno l’arbre à fleurs, Pierro et moi on part à l’aventure de la brousse sonore !... Retour au campement : derush et sieste pour Victor un peu dans le mal et Xin dans le décalage horaire (plus de 30h d’avion pour nous rejoindre…) Romish entreprend de nettoyer le pied vidéo de l’IFFCAM, Reno de filmer un écureuil au campement. Vers 15h, Xin, Reno et moi on part en immersion pour 24h (au moins) dans les villages de Ndiaffatte…   Maud, ou Fatou N’diaye.

Bonjour a tous,    apres 3 semaines de tournage, les  cameras chauffent , les rushs  s'accumulent, la fatigue aussi ! Le tout dans une ambiance des plus chaleureuses (merci la Teranga sénégalaise).   Que de rencontres, d'heures d'affuts (plus ou moins fructueuses). On commence a avoir de belles séquences, la c'est l'heure de la pause pour les membres de la première équipe : direction l'ile de Sippo dans l'estuaire du Sine Saloum. Ecotourisme et mangrove a perte de vue avant la dernière ligne droite pour tenter de décrocher les ultimes images possibles et passer le relai a la seconde partie de l'equipe.    Celle-ci aura largement de quoi faire. Entre assurer les plans qui manquent et apporter ces propres idées, elle ne va pas chaumer. Pierro reste pour faire le lien entre les 2 equipes (le pauvre est a pleindre...)       '<img alt="_mg_8587" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/63567/_MG_8587.JPG" />     Pour voyager, des photos du tournage    <a href="https://www.facebook.com/media/set/?set=a.247084255453397.1073741831.203502746478215&type=1&l=f8efc9fdf2" target="_blank">album photos du tournage en janvier</a>     A plus

Bonjour a tous, tout d'abord une Bonne Année 2014.   Actuellement le premier groupe est en plein dans le tournage : entretiens avec les acteurs, aller/retour sur l'ile et autres escapades dans le terroir sénégalais. Le paysage a profondément changé : le vert de la saison des pluies a laissé place au jaune de la saison sèche. L'eau se fait rare, les températures sont "fraiches' (selon les dires des villageois... tout reste relatif).   Pas le temps de s'ennuyer. Pour nous suivre : l'oiseau des blancs sur facebook. Des photos pour vous donner un avant gout du futur film.   <a href="https://www.facebook.com/media/set/?set=a.247084255453397.1073741831.203502746478215&type=3" target="_blank">https://www.facebook.com/media/set/?set=a.247084255453397.1073741831.203502746478215&type=3</a>   Kousmarement votre   <div class="embed"> <a href="https://www.facebook.com/media/set/?set=a.247084255453397.1073741831.203502746478215&type=3">Tournage: Groupe I 1ere partie | Facebook</a><a class="provider" href="https://www.facebook.com">Facebook</a> - undefined</div>

<div class="userContentWrapper aboveUnitContent" data-ft="{"tn":"K"}" style="margin-top: 15px; margin-bottom: 15px; color: rgb(51, 51, 51); font-family: 'lucida grande', tahoma, verdana, arial, sans-serif; font-size: 11px; line-height: 14px; background-color: rgb(255, 255, 255);"> <div class="_wk mbm" style="margin-bottom: 10px; font-size: 13px; line-height: 18px;"> Bonjour à tous !!! Merci de nous suivre continuellement dans notre projet ! Après un Festival de Ménigoute sympa et enrichissant, nous continuons les préparatifs du projet ! Les billets d'avion seront a priori achetés à la fin du mois, ce qui, pour nous est gage définitif de départ. Nous vous rappelons que le kisskissbankbank à très bien fonctionné et nous pourrons grâce à vous imprimer nos DVD du film ! N'oubliez pas que même si la somme est atteinte, vous pouvez continuer à nous sponsoriser, ce qui nous permettra d'entreprendre d'autres choses, comme un retour au Sénégal pour diffuser le film, se rendre dans plus de ville pour l'expo photo etc... Pour ça, juste un clic, c'est facile ! Pour nous, chaque euros est bon à prendre. C'est notre dernier appel à l'aide, puisque la collecte s'arrêtera le 24 Novembre ! Alors à vos souris, et rendez vous sur le site : <a href="http://www.kisskissbankbank.com/l-oiseau-des-blancs-un-film-documentaire-au-senegal?ref=search" rel="nofollow nofollow" style="color: rgb(59, 89, 152); cursor: pointer; text-decoration: none;" target="_blank">http://www.kisskissbankbank.com/l-oiseau-des-blancs-un-film-documentaire-au-senegal?ref=search</a> Faites partager à vos amis ! D'avance, ennnoooorme merci à tous !!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Le collectif Kousmar.</div> <div>  </div> </div> <div class="_5rny" style="color: rgb(51, 51, 51); font-family: 'lucida grande', tahoma, verdana, arial, sans-serif; font-size: 11px; line-height: 14px; background-color: rgb(255, 255, 255);">  </div>

Hello tout le monde ! Nous avons atteint les 2500 euros demandés pour le pressage de nos DVD sur kisskissbankbank ! Mais n'oubliez pas que cette somme n'est pas un plafond et peut être dépassée autant que vous le souhaitez ! Nous sommes act<span class="text_exposed_show" style="display: inline; color: rgb(51, 51, 51); font-family: 'lucida grande', tahoma, verdana, arial, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 18px; background-color: rgb(255, 255, 255);">uellement à 2600 euros, et c'est grâce à vous ! L'argent récolté en plus, nous servira éventuellement à retourner au Sénégal, pour diffuser notre film la bas ! Nous comptons sur vous, MERCI !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Bonjour à toutes celles et tous ceux qui nous ont soutenus moralement et financièrement,   Nous avons donné peu de nouvelles ces derniers temps, et c'est un euphémisme. L'équipe des 13 est éparpillée aux 4 coins de la France (voire du monde), mais heureusement la magie du net nous aide à faire des miracles et on arrive même à s'engueuler à distance pour l'organisation (je blague), qui est quand même une lourde tache. Les uns bossent, les autres cherchent, y'en a même qui s'inscrivent au RSA... Notre problème principal restant de réunir les sous sur notre compte pour pouvoir enfin acheter nos billets d'avion, sinon éventuellement on se fera livrer un camion de pelles et on creusera sous la méditerranée. Des fois qu'on trouve des gaz de schistes, on deviendrait riches... et on pourrait se payer un drone hé! Concrètement, l'équipe de réal se retrouve fin de semaine pour pondre un scénario avec des séquences, des transitions, des intrigues, du suspense et tout et tout! Les idées germent, y'a plus qu'à mettre sur le papier. Nous n'avons toujours pas fini de dérusher les 25 interviews du repérage, mais ça avance! Comme quoi le gros du boulot c'est après.   En tout cas, on est confiants, on a hâte d'y être (surtout quand on regarde le thermomètre). Nous continuerons à donner des nouvelles sur facebook "l'oiseau des blancs" et pour les heureux qui s'en passent, nous ferons un site ou une chaine de mail.   MERCI DU FOND DU COEUR de soutenir notre projet, du coup le projet des villageois de la région de Ndiafate. Nous travailllerons dur pour faire un film à la hauteur! inch allah   Marie

Bonjour ,   la collecte KIssKiss a porté ses fruits : MERCI à tous pour votre contribution. On ne va pas s’arrêter en si bon chemin. L'argent supplémentaire sera utilisé à bonne escient :    En effet, nous avons des idées plein la tête :   Projections : - en août 2014, se déroulera le festival de la biodiversité à Ndiaffate. Il sera organisé par l'ONG Sénégalaise NCD. Ça serait l'occasion rêvée pour aller diffuser notre film là-bas et ainsi faire un retour aux villageois qui nous ont si chaleureusement accueilli. -d'autres projections au Sénégal sont envisagées au grès des rencontres effectuées (Dakar,St-Louis,Sippo)   Pensées sous forme de cinéma plein air, ces projections seront autant de rencontres et d'échanges autour de notre film. Niveau budget cela impliquerait le voyage d'une ou deux personnes de l'équipe,la location du matériel de projection.   Avant première en France: Le film sera diffusé en avant 1ère au Festival International du Film Ornithologique de Ménigoute. A cette occasion, nous espérons faire venir une petite délégation sénégalaise pour venir présenter le film. Notre guide Makha Diawara est déjà des plus motivé !   Pour vous remercier, voici la vidéo réalisée a partir des rushs du repérage :   <div class="embed"> <img class="thumb" src="https://fbcdn-profile-a.akamaihd.net/hprofile-ak-prn2/1086944_203502746478215_710700256_q.jpg" /><a href="https://www.facebook.com/photo.php?v=224310944397395&set=vb.203502746478215&type=2&theater">L'oiseau des blancs | Facebook</a><a class="provider" href="https://www.facebook.com">Facebook</a></div>

Bonjour bonjour,  le repérage est terminé, mais le projet ne l'est pas pour autant et l'objectif du kisskiss n'est toujours pas atteint... Nous faisons encore une fois appel à vous pour nous aider, il ne nous manque plus que 580 euros... si tout le  monde s'y met celà peut aller très vite !  Merci d'avance et rdv au FIFO de Ménigoute dans 10 jours !!! :-)

Ola !   Le repérage touche maintenant à sa fin, mais ce n'est finalement que le début du projet ! Il nous reste encore pas mal de boulot et de subventions à trouver, mais grâce à cet avant-goût du tournage principal, nous sommes tous bien motivés àpour finaliser le départ et partit cet hiver.    Pour faire un point, le kisskissbankbank fonctionne toujours, nous avons atteint + de 800 euros dans notre collecte (sur 2500 demandés). L'évolution est correcte malgré une petite baisse de régime depuis 3 jours, mais pas d'inquiétudes, nous vous faisons confiance.   Pour la suite du programme, le FIFO arrive bientôt à Ménigoute-city, et toute l'équipe Kousmar sera présente  pendant la semaine ! L'occasion pour celles et ceux qui le souhaitent de venir nous rencontrer en personne pour nous soutenir moralement (ça compte beaucoup pour nous !!!) et discuter de notre projet. Vous aurez l'occasion aussi de découvrir le teaser du film, issu du repérage : une diffusion aura lieu à la salle Romane dans la semaine du FIFO.   En attendant quelques photos de tous les jours de nos amis au Sénégal...     <img alt="Groupe___sippo" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/44072/groupe___sippo.jpg" /> groupe à sippo   <img alt="Orage_sur_ndiaffate" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/44073/orage_sur_Ndiaffate.jpg" /> orage sur Ndiaffate   <img alt="Paa_sutti__le_doyen_de_l_ile_de_kousmar" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/44074/paa_sutti__le_doyen_de_l_ile_de_Kousmar.jpg" /> Paa sutti, le doyen de l'ile de Kousmar

Hello, surement un des derniers récits de notre chroniqueuse en mission...quel dommage... Et oui, le séjour de repérage touche bientôt à sa fin et nous retrouverons dans quelques jours l'équipe pour qu'ils nous racontent leur expérience de vive voix !! En attendant, profitons de cette histoire de rencontre :     Rencontre récit raconté par Marie Amiguet   Un médecin de Dakar, passionné d'ornithologie et photographe amateur est venu nous rendre visite à l'improviste, ayant entendu parler de notre projet. C'est toujours étonnant de voir à quel point les gens sont ouverts et s'intéressent à ce que nous faisons. On est là pour partager alors pourquoi se poser 36 questions... Nous nous rendons compte en commençant à filmer les gens qu'ils ont envie de parler, chacun a son mot à dire. Bon certes, il n'est pas toujours facile de cadrer les discussions. Les conditions de tournage sont difficiles, chaleur, problèmes de traduction, enfants qui rentrent dans le cadre, âne qui braie... Bref, c'est vivant et pas toujours facile à gérer. Ce repérage nous apprend énormément sur les techniques et précautions à prendre pour le tournage. Nous avons rencontré un marabout qui nous a parlé de comment c'était avant et nous a raconté l'origine étymologique du mot Ndiaffate : le varan qui secoue la queue... on vous racontera. Nous avons interviewé la vice présidente du groupement des femmes par rapport au système de microcrédit qu'elles ont mis en place et qui les aide au quotidien à pouvoir faire de micro-investissements. Ce matin encore nous étions avec Omar Ba, élu par l'ensemble des 8 villages de la communauté rurale comme représentant de la biodiversité. C'est un personnage drôle et attachant qui maitrise très bien les problématiques environnementales. Son village, Bill Peul se trouve juste en lisière des tannes, ces étendues salées qui rongent chaque année un peu plus de foret, faisant mourir les arbres, salinisant les nappes phréatiques et menaçant les habitants de quitter les lieux. Vous a t'on dit que l'eau des puits est salée ? Les gens boivent de l'eau saumâtre et c'est quelque chose qui n'existait pas il y a 40 ans. Plusieurs facteurs en cause, entreprise de récolte du sel, montée du niveau de la mer... Il y a en tout cas une vraie inquiétude et la communauté rurale a bien pris conscience des conséquences de cette salinisation en empêchant l'année dernière l'entreprise des Salins du Midi d'acheter de nouveaux terrains. Nous allons interviewer le directeur régional des Eaux et Forets cet après-midi à Kaolack, afin de mieux comprendre leur position et leur point de vue par rapport au projet Kousmar, à l'association NCD, avoir une idée de leur potentiel d'action et de leur implication dans la protection de l'environnement en tant que représentant de l'Etat.   <img alt="Pierro_et_femme_camera_regarde" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/43603/Pierro_et_femme_camera_regarde.jpg" /> Pierro et femme camera regarde   Santé Et la santé, ça va ? Merci, jusqu'ici tout va bien inch allah. On met même des glaçons dans notre bissap (dur de résister quand c'est la seule source de fraicheur de la journée). Et à part la chaleur qui certains jours nous cloue sur place, on se porte très bien, on rit toute la journée et on est même à jour du dérushage. Pourvu que ça dure. On vous salue bien, à bientot pour des nouvelles tièdes.   <img alt="Petit_groupe_de_piaf_se_chauffe_un_peu_pour_aller_se_nourrir_dans_les_champs_de_mil" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/43604/petit_groupe_de_piaf_se_chauffe_un_peu_pour_aller_se_nourrir_dans_les_champs_de_mil.jpg" /> petit groupe de piaf se chauffe un peu pour aller se nourrir dans les champs de mil

Hello ! La nuit a été bonne, puisque 2 nouveaux kissbankers ont participé généreusement à notre collecte depuis hier soir ! Pendant ce temps, Marie, Thibault, Romish et Pierro continuent leur expédition. Aujourd'hui voici le récit de leur arrivée sur l'île de Kousmar, le fameux reposoir de milliers de faucons crécerellette pendant l'hiver. Mais pour l'instant, les oiseaux ne sont pas encore arrivés de leur migration, et en attendant, ce sont d'autres animaux qui rôdent sur l'île...   <img alt="Pierrot_marie_tibo_makha_de_nuit_sur_la_terasse" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/43210/pierrot_marie_tibo_makha_de_nuit_sur_la_terasse.jpg" /> pierrot marie tibo makha de nuit sur la terasse   "Kousmar" récit raconté par notre chroniqueuse, marie Amiguet   "Ca y est, nous posons enfin le pied sur Kousmar, l'ile qui accueille les milliers de faucons crécerellette chaque année à partir de Janvier. Un chacal endormi sur la vase nous y attend en guise de bienvenue. Il tend une oreille, se lève, s'étire et s'éloigne doucement lorsque nous avançons en direction de la foret.   <img alt="Chacal" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/43211/chacal.jpg" /> chacal sur l'île de Kousmar   Le ciel est clair, il ne devrait pas pleuvoir cette nuit. Il fait pourtant bien lourd et les 500m qui séparent le bord du fleuve de la lisière de la foret semblent interminables. Je pense aux villageois qui à partir de janvier viendront faire des allers retours pénibles pour ramener la paille nécessaire à la construction de leurs toits et clôtures. Nous campons pour la nuit, à l'écoute des hyènes probablement inquiètes de notre présence sur leur territoire. Il faut avouer que bivouaquer sur les tannes salées n'est pas ce qu'il y a de plus agréable, le sel fait coller le sable à la peau et brule la moindre de nos coupures. En plus d’être moite, nous collons et lorsque le vent tombe, ce sont des nuages entiers de moustiques qui nous assaillent. Heureusement, le litre de bissap (boisson sucrée à base d'ibiscus) et les 3 Gazelle amenées pour fêter les 25ans de Romain (nos premières bières) compensent largement l'inconfort. Nous dormons peu mais sous les étoiles, le sommeil est doux. A l'aube, nous nous séparons en deux groupes, et chacun part d'un coté de l'ile. Au bout de 10 min, l'équipe « booki » appelle l'équipe « Kousmar » : « Y'a une hyène qui se dirige vers vous en courant, elle vient probablement de traverser le fleuve... » Cette fois, nous sommes prêts et Thibault arme son appareil, nous nous asseyons au sol, la hyène galope sur la vase droit sur nous, s’enfonçant de temps en temps de toute sa hauteur dans le sol mou. Elle tarde à nous voir. A 50m, elle s'immobilise pour nous regarder un instant. Sa silhouette disgracieuse et massive, couverte de boue inspire quelque chose entre le ridicule et la menace, mais elle nous contourne et disparaît dans la foret. Premières images. Nous sommes heureux comme des cinéastes animaliers ! Mais nous savons que dans les villages, la présence des hyènes est de plus en plus problématique. Depuis cette année, elles rentrent jusque dans les cours des maisons pour prendre les chevreaux. N'ont-elles pas assez à manger ? Un groupe s'est-il spécialisé dans le vol du bétail ? Nous n'en savons rien, mais les villageois ont demandé à la Direction Départementale des Eaux et Forets de prendre des mesures."     Continuez de nous suivre sur le kisskissbankbank, le facebook (page "l'oiseau des blancs"), ou encore sur le site de notre projet : <a href="http://projetkousmar.wix.com/lefilm#!le-projet/c240r" rel="nofollow nofollow" style="font-size: 13px; line-height: 1.38; background-color: rgb(255, 255, 255); font-family: 'lucida grande', tahoma, verdana, arial, sans-serif; color: rgb(59, 89, 152); cursor: pointer;" target="_blank">http://projetkousmar.wix.com/lefilm#!le-projet/c240r</a> ;-)

Bonjour tout le monde, D'abord, encore un merci général à tout ceux qui nous soutiennent dans notre projet !  Le financement kisskiss fonctionne correctement, nous avons récolté à ce jour 720 euros ! SVP, continuez de faire circuler notre projet à votre réseau, car il nous manque encore plus de la moitié de ce que nous avions demandé...   Aujourd'hui, les nouvelles de Thibault, Pierro, Romish et Marie sont palpitantes ! Je vous laisse tout de suite le récit de Marie   Concernant Thibault, Pierro, Romish et Marie, toujours en vacances au soleil, les aventures continuent ! Aujourd'hui, Marie nous conte leur première rencontre avec l'animal le plus gentil qui soit : crocuta crocuta ou..... la Hyène !!!     Aventures et mésaventures, "récit raconté par Marie Amiguet"   "Notre première tentative de camping sauvage sur les tannes fut assez expéditif. On peut dire que l'air était électrique ce soir là... En notre compagnie Makha toujours et Pape Seydou, un jeune de Ndiaffate Escale, passionné d'ornithologie. Notre campement monté (une moustiquaire fixée à quelques branches de bois), le thé chauffe tandis que les ornithos français et sénégalais s'échangent leurs observations sous les étoiles. Tout semble se dérouler à merveille si ce n'est ces quelques gouttes un peu grasses qui tombent du ciel et me décident à replier un peu notre matériel sous une mauvaise bâche en plastique.   <img alt="Premier_campement__le_calme_avant_la_tempete" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/43045/premier_campement__le_calme_avant_la_tempete.jpg" /> premier campement, le calme avant la tempete   Mais d'un coup, c'est le ciel qui nous tombe sur la tête ! Un vent violent se lève soulevant le sable par paquet en nous fouettant les mollets. En une minute, le feu est noyé. Nous nous accroupissons par terre les uns contre les autres en protégeant nos yeux. La pluie tombe à l'horizontale. La voix de Romain qui crie dans la tourmente « bon là ça commence à craindre pour le matos ! » nous décide à lever le camp. Nous avons de l'eau jusqu'aux chevilles. Nous courrons en direction du village. Il est difficile de décrire le volume d'eau qui tombe à la seconde mais nous n'avons plus aucun repère, cette partie de brousse que nous commençons à connaitre s'est transformée en un vaste fleuve. La foudre tombe si près qu'elle nous explose les tympans, Thibault et Romain abandonnent les trépieds sous un arbre par peur de se la prendre. Nous arrivons un quart d'heure plus tard chez Makha, trempés jusqu'aux os, ébahis par la violence de l'orage et surpris par la relative étanchéité de nos sacs... Le matos est sauf. Makha conclue « C'est parce que nous n'avons pas demandé la permission. » Le lendemain matin, Thibault et moi nous levons avant le lever du jour pour aller récupérer les trépieds laissés sous l'arbre. Des traces de hyènes toutes fraiches nous montrent qu'elles ont profité de la tourmente pour s'aventurer dans le village. Les villageois nous apprendrons plus tard que plusieurs chevreaux ont été mangés. Nous passons devant les bergers qui dorment encore à cette heure matinale, en compagnie de leurs bêtes parquées pour la nuit. Les chiens aboient sur notre passage. Plusieurs meuglements sourds et puissants attirent mon attention. Je questionne Thibault : «  c'est pas des hyènes ça ? » Thibault me rassure en m'assurant que c'est un meuglement de vache. Etant fils d'éleveurs de vaches dans l'Aveyron je ne remets pas son avis en question, nous continuons à progresser tranquillement quand soudain, deux vaches hyènes traversent à 10m de nous. Pris au dépourvu nous nous immobilisons, elles sont en fait 4 et filent vers la brousse. L'une d'elle est beaucoup plus grosse que les autres, j'ai l'impression d'entendre leurs pas résonner sur le sol. La grosse et une autre plus claire font demi tour et se dirigent vers nous en agitant leur queue vers le ciel. Difficile de savoir ce qu'il faut faire dans ces cas là, nous nous trouvons nez à nez avec un animal que nous ne connaissons pas et qui fait demi tour pour venir nous voir. Nous reculons un peu par précaution, car nous ignorons s'il y en a d'autres et nous ne voulons pas nous faire encercler. Le temps d'armer nos appareils, elles ont disparu dans la brousse rejoignant probablement l'île de Kousmar où se trouve leur tanière..."     <img alt="Notre_premiere_hyene_au_petit_reveil_sur_kousmar" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/43043/notre_premiere_hyene_au_petit_reveil_sur_kousmar.jpg" /> notre premiere hyene au petit reveil sur kousmar   <img alt="Main_marie_pate_hyene" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/43046/main_marie_pate_hyene.jpg" /> main marie pate hyene

Après quelques jours sans nouvelles, nos repéreurs nous ont enfin donné signe de vie ! Quand vous lirez leurs aventures, vous comprendrez pourquoi ils étaient plutôt occupés ces derniers temps ! Au programme, tournage, pluie violente, rencontres intéressantes, orage, hyène, vent, re-hyène, café, pause café, pousses toi de là que je m'y mette... Des épreuves dignes d'un roman d'aventures ! Je ne vous en dis pas plus et vous laisse découvrir pendant la semaine, leurs expériences racontées par notre chroniqueuse bien aimée : Marie Amiguet !!!        Actu tournage   " Alors ça va ? Et la famille, ça va ? Et les enfants ça va ? Et le travail ça va ? Et ton mari ça va ? Nous commençons à maitriser un peu les longues et nombreuses salutations quotidiennes. Ca nous fait rire mais c'est un fabuleux prétexte à l'échange. Le rythme de vie suit les ondes de chaleur. Les oiseaux sont les premiers levés, puis vers 6h, les bêtes commencent à se réveiller, coqs, vaches, ânes, chèvres... vers 7h, les gens commencent à sortir, l'activité est à son maximum entre 8h et 11h. Puis c'est le grand calme, les familles mangent à l'ombre des arbres de leur cour et restent à l'ombre jusqu'à 17h où l'activité reprend doucement son cours. À 22h, la plupart des gens sont couchés et à part deux trois ampoules, la nuit appartient aux étoiles. Nous avons de très belles surprises tous les jours. Errer simplement dans le village aux heures « fraiches » remplit nos cartes flashs à une vitesse ahurissante. C'est comme si tout demandait à être photographié, filmé, enregistré. C'est difficile à décrire, on dirait que tout s'accomplit en harmonie... Il y a toujours un boubou coloré pour illuminer un paysage, la douceur du regard d'un âne pour poser dans l'effervescence du décor, un oiseau aux couleurs chatoyantes pour régaler nos pupilles. Les travaux dans les champs ont tout juste commencé : récolte du mil, de l'arachide et du mais, la manière dont cela se déroule dépasse notre imagination.   <img alt="_mg_6819_derni__re_savane_arbustive_avant_les_tannes_pour_aller____kousmar__lever_de_soleil" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/42762/_MG_6819_derni__re_savane_arbustive_avant_les_tannes_pour_aller____Kousmar__lever_de_soleil.jpg" /> dernière savane arbustive avant les tannes pour aller á Kousmar, lever de soleil   Un champ d'arachide devient en quelques minutes le théâtre d'une pièce remarquablement organisée. Un cheval conduit par deux jeunes tire une charrue qui sort les plans de terre, et tout à coup, accourent de toute part des dizaines d'enfants qui en chantant et se criant dessus secouent les plans plein de terre et les arrangent en tas. Une autre équipe d'ado arrive en mimant des pilotes d'ambulance, ils viennent charger les tas d'arachide sur une remorque en bois. Après une heure de labeur, le champ se trouve soudain vide. Les enfants repartent en file indienne, joyeux. La suite se passe sous l'arbre de la cour, où tous, assis par terre trient les précieuses graines, une à une. Voilà quelques fois que nous observons comment se déroulent les activités et tout fonctionne sur le principe d'entraide et de solidarité. Les enfants courent partout pour rendre des services, les adultes s'aident entre eux, nul besoin de demander, les choses se font naturellement. Les femmes qui travaillent toute la journée, le sont particulièrement. L'une d'elle m'a dit, alors qu'il était déjà 22h et qu'elle était encore en train de préparer le mil pour le lendemain : « Parfois je travaille tellement que j'ai mal à la tête, mais quand je ne travaillerai plus, c'est que je serai morte ». Puis elle a éclaté de rire et toutes les filles autour ont ri en se tapant les cuisses. "   <img alt="_mg_6970_reboisement_dans_l_enceinte_du_campement_des_femmes" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/42763/_MG_6970_Reboisement_dans_l_enceinte_du_campement_des_femmes.jpg" />

Bonsoir !!, Notre projet est de plus en plus connu, nous avons tous les jours des nouveaux contacts et adhérents !  S'il vous plaît, continuez de faire connaître ce projet dans votre entourage et autres réseaux sociaux, car nous avons vraim<span class="text_exposed_show" style="display: inline; color: rgb(51, 51, 51); font-family: 'lucida grande', tahoma, verdana, arial, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 18px; background-color: rgb(255, 255, 255);">ent besoin de soutien. Je remet le lien du site internet de notre projet de film :  <a href="http://projetkousmar.wix.com/lefilm#!le-projet/c240r" rel="nofollow nofollow" style="color: rgb(59, 89, 152); cursor: pointer; text-decoration: none;" target="_blank">http://projetkousmar.wix.com/lefilm#!le-projet/c240r</a> Et n'oubliez pas le financement participatif, qui marche plutôt pas trop mal ! Nous sommes déjà à 400 euros de collecte depuis 3 jours, avec des donateurs très généreux (et que nous remercions beaucoup !!!). Mais la route est encore longue pour atteindre les 2500 euros qui serviront à presser nos DVD du film ! Alors aidez nous, soutenez notre projet qui sera pour nous une expérience professionnelle des plus enrichissantes et une carte de visite de premier choix pour notre avenir en tant que cinéastes <a href="http://www.kisskissbankbank.com/fr/projects/l-oiseau-des-blancs-un-film-documentaire-au-senegal/wall" rel="nofollow nofollow" style="color: rgb(59, 89, 152); cursor: pointer; text-decoration: none;" target="_blank">http://www.kisskissbankbank.com/fr/projects/l-oiseau-des-blancs-un-film-documentaire-au-senegal/wall</a> Merci d'avance ! nous comptons sur vous   <img alt="_mg_6845_pierro__makha_et_romish_filment_l_arriv__e_des_pecheurs" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/41813/_MG_6845_Pierro__Makha_et_Romish_filment_l_arriv__e_des_pecheurs.jpg" />

Après quelques jours sans nouvelles depuis leur départ, Thibault, Marie, Pierrot et Romish ont enfin trouver le temps de nous donner des news ! Je vous transmet donc le résumé de leurs premiers jours au Sénégal, raconté par Marie Amiguet. En prime, quelques photos pour vous donner un aperçu de leur situation ! Enjoy it !!   Récit de Marie :   "Repérage à Kousmar, épisode 1 : Marie, Pierro, Thibault et Romain en mission de repérage   Bon là vraiment, on peut dire qu'on est bien arrivé. Cela fait à peine 3 jours, mais tout est si condensé qu'il nous semble que ce soit impossible d'avoir fait tant de choses et rencontré  tant de monde en si peu de temps. Samedi 21 septembre. 10h, nous courrons d'urgence chez Darty acheter une paire de disques durs, car ceux que nous avons commandé ne sont pas arrivés (enfin peut-être mais Pierro n'a pas les clés de la boite aux lettres pour vérifier...). 11H détour à Décathlon pour acheter deux trois bricoles indispensables de dernière minute type gourde, chaussures, duvet. Midi, nous refaisons nos sacs. 13H Un coup de balai dans l'appart et nous filons. Metro, Orlybus, arrivée à l'aéroport, retour sur Paris... ?? « Non !, on a quand même pas oublié de descendre !! ». Hé bien si. Retour à la case départ Denfert Rochereau. Le chauffeur nous explique qu'il n'a pas marqué le 1er arrêt au terminal où nous devions descendre pour cause de colis suspect... et nous, bienheureux dans le fond du bus, nous n'avons pas entendu l'information. Arrivée bis donc, à l'aéroport juste juste pour l'embarquement. Décolage, Madrid, redécolage, plateau repas, aterrissage à Dakar, 1h du mat.   Une petite arnaque d'arrivée comme bienvenue (20 000CFA, ça fait cher le parking...), nous enchainons 3h de taxi sur la route de moins en moins bonne qui relie la capitale à Kaolack. Nous nous endormons à tour de rôle, surveillant le chauffeur qui est lui aussi bien fatigué et pratique le roulage de clope au volant. 5H nous débarquons dans une famille dont le fils est marié à une amie française. Nous remettons les cadeaux du marié à sa famille dont tous les membres sont réveillés pour nous accueillir, puis nous nous effondrons sur nos lits, pour émerger quelques heures plus tard, pour une plongée violente au marché aux poissons. Mélange détonant d'odeurs agréables, suspectes et subtiles. Une douche à la calebasse, un jus de bissap glacé et le calme de la cour familiale nous mettent à l'aise. La maitresse de maison nous offre notre premier tiep bou diene (riz au poisson) sur les nattes au sol. Entre deux bouchées, un mouton calin tente des intrusions intéressées. On reste tolérant, il n'est pas au courant pour la tabaski...       <img alt="_mg_2488_dans_la_cour_familiale_de_la_famille_d_accueil__mouton_et_marieme" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/41340/_MG_2488_dans_la_cour_familiale_de_la_famille_d_accueil__mouton_et_Marieme.jpg" />   dans la cour familiale de la famille d'accueil, mouton et Marieme   Un thé plus tard, Makha, notre contact sur Ndiaffate nous retrouve et nous montons dans un de ces taxi noir et jaune, dont le parebrise affiche tout un tas de personnalités importantes : Jésus, Youssoundour et Titi la star pour exemples. Nous quittons la ville poussiéreuse, bordélique et bruyante avec juste ce qu'il faut pour notre survie, téléphone et bidons d'eau potable de 10L.   <img alt="_mg_2561_makha" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/41342/_MG_2561_Makha.jpg" /> Makha   Ndiaffate Socé. Pour situer un peu... nous aterrissons dans ce petit village « typiquement typique », où nous rencontrons tout d'abord la famille de Makha puis les responsables du groupement des femmes avec qui nous négocions le logement. Le marché conclu, nous partageons donc pour la durée du séjour deux cases dans le campement des femmes. Le confort est là, eau courante, électricité et gardiennage assuré par Jean-Emmanuel, maitre des lieux, des clés et des légendes de l'ile de Kousmar... Nous nous familiarisons avec nos voisins, lézards, varans, araignées et vache. Le village est voisin de 6 autres : Ndiaffate Serere, Ndiaffate Escale qui possède la route goudronnée, Bill Peul, Bill Bambara, Keur Mamadou Assaita et Ndiaffate Beyrouth. Tous font partie du projet Kousmar de création d'un espace naturel communautaire et chaque chef de village et femme représentante participent à son application malgré des dialectes differents. Le wolof restant la langue comprise par tout le monde.   Makha est un jeune de Ndiaffate qui suit le projet depuis ses débuts, il a accompagné les premiers ornithos venus faire les comptages de faucons et élaborer l'état écologique de Kousmar et ses environs. Petit-fils de marabou, il connait tout le monde et le terrain à la perfection, et fait partie de la première génération d'écoguides qui seront formés prochainement, dans le cadre du projet mené par NCD. Nous passons de longues heures à discuter du projet, de la vie, des joueurs de foot, à rire  en buvant le thé. De ballades dans la brousse en rencontres, de réunions de femmes en repas épicés, nous rentrons doucement mais surement dans la vraie vie locale, dans le vif du sujet.   Ambiance. La nature est luxuriante en cette fin d'hivernage (saison des pluies). Le village et les alentours grouillent de vie, de bruits d'animaux, d'oiseaux improbables... Le mais et le mil nous dépassent d'1 bon mètre, les arachides sont presque à point, les bêtes sont grasses, sauf les poneys, intermittent du travail dans les champs, qui triment comme des fous. Les chats guettent les tisserains gendarmes qui, tels des couturiers, construisent leurs nids incroyables dans les palmiers, leur donnant des allures d'arbres de Noël. Le soir, les nuits sont claires et les chauves-souris géantes chassent au ras des maisons, frôlant nos têtes. La nuit, les bêtes sont attachées auprès des maisons car les hyènes rodent, faisant aboyer les chiens et frissonner les enfants.   <img alt="_mg_2690_pierro_filme___traces_de_hy__nes" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/41344/_MG_2690_Pierro_filme___traces_de_Hy__nes.jpg" /> Pierrot filme des traces de hyènes   <img alt="_mg_2675_dans_la_cour_de_makha__nuit_claire" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/41346/_MG_2675_dans_la_cour_de_Makha__nuit_claire.jpg" /> dans la cour de Makha, nuit claire   Depuis hier, Malang nous a rejoint. Il travaille pour NCD, l'association responsable du projet Kousmar et nous aide dans nos démarches administratives entre autres. Nous avons déjà fait le tour des 7 villages pour nous présenter à leurs chefs et à chacune des représentantes des femmes des villages. Aujourd'hui, nous allons a la rencontre de la Direction des Eaux et Forets à Kaolack pour leur expliquer notre raison d’être ici, ce qui pourra nous aider lorsque nous irons filmer à Kousmar.   Kousmar. C'est l'ilot inhabité ou viennent les dizaines de milliers de faucons chaque année, le fief des ornithologues et celui des hyènes. C'est aussi là qu'en saison sèche les habitants viennent couper la paille qui permet de fabriquer les toits et les clôtures. Pour l'instant, nous en sommes rendu à l'embarcadère : un poteau vétuste planté dans la vase arrimé à une pirogue. Nous prévoyions d'y aller d'ici deux jours pour une visite et un premier affut aux hyènes. Les femmes nous ont dit y avoir reboisé cette année. Le reboisement fait partie d'une des actions menées par les femmes dans le cadre du projet Kousmar. Le but est de renforcer une ceinture végétale autour des villages et aux abords de l'ile Kousmar afin de limiter la pression sur les ressources et éviter que des gens viennent couper les arbres qui servent de refuge aux oiseaux, entre autres. Dans un 2ème temps, les arbres fruitiers pourront être une source de revenu pour les femmes et leur permettront d'investir dans d'autres projets. En nous baladant dans la brousse avec Makha, nous avons pu constater que cette initiative commence à porter ses fruits car il y a 2 ans à peine, on pouvait voir l'ile de Kousmar depuis le village. Or aujourd'hui c'est un vrai plaisir de marcher au milieu de ces arbres et d'y admirer la faune locale, qui on ne vous le cachera pas, est simplement incroyable.   Pour parler boulot, nous avons filmé une action de reboisement au sein même du campement des femmes. Venues en nombre de tous les village alentours malgré que l'information ait été donné la veille, l'action a été d'une remarquable efficacité et s'est soldée par une initiation improvisée aux danses traditionnelles. Promis, on le réserve pour le making off... si nous n'avons pas encore la danse dans la peau, nous avons au moins le mérite de les avoir fait rire jusqu'aux larmes. Ca fait partie de l'intégration et ça nous fait le plus grand bien. La suite dans quelques jours, si nous revenons entier de notre expérience kousmarienne."       <img alt="_mg_6659_rollier_d_abyssinie" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/41347/_MG_6659_Rollier_d_abyssinie.jpg" /> Rollier d'abyssinie   Et voici, ne manquez pas la suite de leurs aventures ! en attendant, je posterai quelques photos supplémentaires dans les jours qui viennent !   kousmarement vôtre...

Bonjour à tous !   "L'oiseau des blancs", notre projet de documentaire au Sénégal est dorénavant lancé !   Une équipe de 4 est déjà sur le terrain à Kousmar pour faire du repérage et les premières images du film, tandis que les autres membres de l'équipe travaillent d'arrache-pied pour concrétiser les budgets et subventions, trouver toujours plus de partenaires et faire connaître encore un peu plus loin notre expédition.   Tout est maintenant quasiment calibré et le projet de film et d'exposition photo associée sont financés du début de tournage jusqu'à la phase de production, dans les studios de montage. Cependant, il nous manque encore un peu de fonds pour financer le pressage des DVD et la composition de musiques originales pour le film...  Nous avons donc choisi de faire appel à VOUS, pour nous aider à atteindre notre objectif. Le but du financement participatif est de permettre à ceux qui le souhaitent, de nous soutenir moralement (le plus important pour nous) et aussi financièrement, à la hauteur des moyens de chacun, dans notre aventure. En échange de votre générosité, vous recevrez différentes contreparties matérielles liées à notre projet.   Pour plus de précision sur le fonctionnement du financement participatif, nous vous invitons à lire les différentes rubriques sur le site de kiss kiss bank bank. Nous vous encourageons également à suivre l'actualité et l'évolution de notre projet et à visiter notre site pour mieux comprendre notre démarche : <a href="http://projetkousmar.wix.com/lefilm#!le-projet/c240r" rel="nofollow nofollow" style="color: rgb(59, 89, 152); cursor: pointer; font-family: 'lucida grande', tahoma, verdana, arial, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 18px; background-color: rgb(255, 255, 255);" target="_blank" wrc_done="true">http://projetkousmar.wix.com/lefilm#!le-projet/c240r</a>     D'avance, un immense merci à tous ceux qui nous aideront, de quelque manière que ce soit, dans cette aventure !!! Cordialement, l'équipe Kousmar

L'oiseau des blancs, un film documentaire au Sénégal

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