Résumé

Nous sommes 5 étudiants de l'Ecole Supérieure de Commerce de Paris et nous faisons partie de l'association humanitaire Rue Des Enfants. Nous nous rendons cet été au Pérou du 2 Juillet au 29 août à Andamarca, village situé à plus de 3000 mètres d’altitude. Andamarca compte quelque 3500 habitants vivant essentiellement de l’agriculture.

L’objectif de notre voyage ? Nous voulons aider à pérenniser la pratique d’un art ancestral, la danse des ciseaux, transmise de génération en génération et inscrite au Patrimoine Culturel Immatériel de l’Humanité de l’Unesco depuis 2010.

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Une vue du village

De quoi s’agit-il ?

La danse des ciseaux est une danse rituelle prenant la forme d’une compétition. Elle tire son nom de la paire de lames en métal poli semblables à des lames de ciseaux que chaque danseur brandit dans sa main droite.

Avec un violoniste et un harpiste, un danseur forme une cuadrilla (équipe) qui représente un village ou une communauté donnée. La danse met face à face au moins deux cuadrillas dont les danseurs doivent entrechoquer leurs lames en rythme avec les musiciens qui les accompagnent, tout en se livrant à un duel chorégraphique qui mêle step dance, acrobaties et mouvements de difficulté croissante. Le duel, ou atipanakuy, peut durer jusqu’à dix heures ; la capacité physique, la qualité des instruments et le savoir-faire des musiciens accompagnateurs sont autant de critères évalués pour déterminer le vainqueur.

Les danseurs portent des costumes brodés avec des franges dorées, des sequins multicolores et des petits miroirs, mais il leur est interdit de pénétrer dans une église dans cette tenue à cause de la tradition qui veut que leurs capacités soient le fruit d’un pacte avec le diable.

Assez parlé, voici une démonstration en images :

Vidéo de la danse des ciseaux

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Des danseurs sur les collines de Andamarca

Une importance toute particulière de cet art à Andamarca

La danse des ciseaux est exécutée par les habitants des villages et communautés Quechua des Andes centrales du Pérou.

Le village d’Andamarca en particulier est un berceau de cette pratique. Elle est très ancrée dans la vie de la région et c’est l’une de ses plus chères traditions.

Néanmoins, l’absence de perspectives économiques locales génère un exode des jeunes qui, dès 15 ans, partent chercher des petits boulots dans les grandes agglomérations. Les distances et les infrastructures les empêchent de revenir fréquemment à Andamarca. Cette rupture du lien avec leur communauté entraîne une déperdition de la culture locale…

C’est ce phénomène que les habitants tentent d’endiguer. Ils ont donc décidé d’organiser le 4ème Congrès de la danse des ciseaux qui se tiendra les 15, 16 et 17 novembre 2013 au village. Le troisième Congrès avait eu lieu en novembre 2012 à Huancavelica, une ville péruvienne comptant plus de 30 000 habitants. Il s’agit donc d’un vrai défi pour Andamarca qui est un simple village avec beaucoup moins de ressources.

La portée de cet événement sera immense car il concourra à conserver cette tradition dans son berceau d’origine, les montagnes andines, malgré l'exode des jeunes et les mauvaises conditions économiques.

Organiser le Congrès là-bas sera un symbole magnifique, un retour aux sources…

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Une habitante d'Andamarca

Le déroulement de notre mission

Les habitants d'Andamarca vont nous accueillir pendant deux mois et ensemble, nous préparerons l’organisation du Congrès. Les danseurs d’Andamarca ne seront pas en mesure de le mettre en place si nous ne leur apportons pas les fonds nécessaires.

Grâce aux actions que nous avons menées cette année, nous avons déjà réussi à collecter plus de mille euros. Il nous manque donc environ 1500€ et c’est maintenant que nous avons besoin de vous !

La danse des ciseaux

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