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"Ma garce de vie s'est mise à danser devant mes yeux, et j'ai compris que quoi qu'on fasse,

au fond, on perd son temps, alors autant choisir la folie"

Jack Kerouac "Sur la route"

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Pitch :

En prenant une drogue psychédélique, un jeune homme vit une expérience nouvelle, à la fois violente et libératrice.

La Nuit Je Danse avec La Mort est un projet de court-métrage 2D mêlant un univers à la Hotline Miami à la sauce Studio 4°C ( Amer Beton, Mind Game)

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Salutation ! Diplômé de LISAA en 2014, mon film de fin d'étude "Le Son des Flammes" est sélectionné dans de nombreux festivals autour du monde et gagne même un prix au Pérou. Je me lance aujourd'hui dans un projet encore plus ambitieux !

Synopsis :

Jack passe une soirée avec des amis. Désabusé, il décide de prendre une drogue psychédélique. L’esprit plus léger il profite du moment, son ventre rejetant au fur et à mesure de la soirée ses angoisses viscérales. Arrive le moment où il fait face à une angoisse trop grande dont il n’arrive pas à se débarrasser...

Résumé :

Le film représente et regarde l’expérience cathartique de la prise de drogue et de l’importance du contexte dans celle-ci.

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Désabusé et en retrait au cours d'une soirée arrosée où il ne s'amuse pas, Jack décide de prendre une drogue psychédélique pour déchirer le voile de l’habitude et du quotidien. Le personnage déambule ainsi dans la soirée, arrachant ponctuellement de son corps de nombreux objets à la symbolique violente et anxiogène (armes, chaînes, etc...). Son corps s’allège petit à petit.

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Mais son trip se transforme alors en bad trip. Tout devient sombre et violent. Un monstre noir immense sort de son corps. C’est la représentation physique du cauchemar que vit le personnage.

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Il se réveille en sueur, la tête posée sur les genoux d’une jeune femme au milieu d'un groupe. C’est la pause après le cauchemar. La jeune femme – Shasta – lui caresse le visage puis l’amène en le tirant par la main à l’écart du groupe, près de la rivière. Au moment où ils vont s’embrasser, la jeune femme met une pilule dans sa bouche. Ils s’embrassent mais Jack se rend compte de la chose et recommence à faire un mauvais trip.

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Mais la jeune femme le rassure et le mauvais trip se transforme en trip érotique et sexuel très intense.

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NOTE D'INTENTION

Ce film, ce n’est pas l’histoire de Jack mais de son expérience. Son ouverture à un nouveau champ de perception et de ressenti. Expérience que nous allons vivre de manière cinématographique au travers des images et de la musique.

Ainsi va se construire le film, l’aventure cathartique de Jack devenant notre expérience cathartique personnelle par le biais de l’image animée. L’image animée permettant le développement d’un univers visuel très violent, marquant, voir traumatisant mais acceptable car éloigné d’un réalisme qui pourrait facilement devenir trop rebutant.

Cet univers graphique oscille entre de l’animation à la japonaise (principalement celle du Studio 4°C), le dessin torturé de E.Schiele et la sensualité des œuvres de Klimt. L’animation japonaise amenant une certaine modernité et dynamisme en accord avec le propos tandis que Schiele et Klimt sont des références très intéressantes sur le rapport au corps, à la fois torturé et sublimé. Cette rupture visuelle entre ces deux styles graphiques amènera par ailleurs un contraste fort à la fois troublant et peu attendu. Ce rapport au corps est présent dans tout le film (la tête de Jack explose, il retire un à un des objets de son corps, il se ramollit, il couche avec Shasta, etc. ...).

Jack fait l’expérience de son corps, de ses limites.

La drogue lui permet, au travers d’une violence nécessaire, de se libérer de ses angoisses viscérales (les objets qu’il arrache). Il s’agit également de la découverte du corps de l’autre, autrement qu’en reproduisant ce qui est montré à la télévision, dans les films ou encore dans la pornographie.

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Bande Sonore :

Au même titre que la musique est devenue une constante dans les soirées, la musique sera un élément majeur du film. Tout aussi important que le développement graphique elle méritera un travail approfondi dès le début de la production. Afin de rester dans le principe de la violence cathartique, la musique sera inspirée de genre qu’on peut qualifier d’extrême (métal et électronique). Il s’agira de développer des sonorités peu habituelles, parfois dérangeantes ou retranscrivant la transe de Jack.

Je pense m’inspirer des sonorités lourdes et saturées du groupe « Deftones » et du groupe « Tool » et de leurs rythmes parfois complexes. S’y ajouterai des sonorités électroniques, telle que des basses très lourdes au rythme plus simple, binaire (inspiré de Carpenter Brut ). La dernière partie du film avec Shasta développera une musique plus aérienne tout en conservant des éléments de la musique de la première partie.

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Pour le moment l'équipe est constituée de :

Alizée Laffitau (Chara Design - Animation )

Antoinette Stoll (Concept Art - Background Design)

Yann Leroy (Compositing)

Erwann Brun ( Chara Design - StoryBoard )

SUPAMONKS STUDIO (Supervision)

Mais elle va s'agrandir de manière considérable durant la production !

Mes courts-métrages précédent pour vous faire une idée :

La production du projet commencera début Avril. L'animation des personnages et la création des décors s'étalera d'Avril à fin Juillet. En parallèle la Post-production commencera début Juillet et finira normalement fin Août ! Le film devrait donc être livré fin Août / début Septembre !

Merci pour vos contributions à ce projet ! Peace i'm out !

La Nuit Je Danse Avec La Mort

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