Latifa, le cœur au combat
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L’histoire de Latifa Ibn Ziaten, c’est celle d’une jeune fille de Tétouan, pleine de rêves, qui traverse la Méditerranée à la fin des années 70 pour vivre en France.</p>
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Trente ans plus tard, son fils Imad, militaire français, est assassiné par Mohammed Merah. Deux jeunes hommes nés en France de parents immigrés, tous deux musulmans, mais aux destins contraires : Imad est mort parce qu'il représentait la France et une intégration réussie, tandis que Merah s’y sentait exclu et cherchait à la détruire.</p>
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Pour Latifa tout s’effondre brutalement : sa vie, son idéal de vivre ensemble et sa vision de la société française.</p>
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Pourtant, plutôt que de renoncer à croire, Latifa décide d’aller réanimer ce rêve en dépassant sa douleur de mère. Elle part à la rencontre des autres, en France, au Maroc, pour les convaincre que ce rêve a encore un sens et qu’il les concerne tous.</p>
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Donner de l’amour en réponse à la haine.</p>
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Le 11 mars 2012, la vie de Latifa Ibn Ziaten bascule : son fils Imad, militaire français engagé dans les parachutistes, tombe sous les balles d’un tueur encore inconnu : Mohammed Merah.</p>
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Le 22 mars, Merah est finalement tué dans l’assaut de son appartement par le GIGN. Entretemps il aura assassiné deux autres militaires à Montauban, puis trois jeunes enfants et un père dans la cour d’une école juive de Toulouse.</p>
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Merah était un produit d’une nouvelle génération du jihadisme, Imad, le fils de Latifa en fut la première victime.</p>
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Pour tenter de comprendre ce geste insupportable, Latifa se rend quelques semaines plus tard dans la cité où a grandi Merah, mais c’est un nouveau choc : elle qui a élevé ses 5 enfants dans l’idéal républicain – liberté, égalité, fraternité – elle découvre une cité ghetto où Merah est considéré comme un martyr de l’islam, où les jeunes ont perdu toute illusion et où le jihadisme se vit comme un mode de révolte.</p>
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Alors pour tenter d’éviter un « autre » Merah, Latifa commence à sillonner la France, les écoles, les prisons à la rencontre de jeunes.</p>
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Inlassablement, elle raconte son histoire et celle de son fils ; inlassablement, elle tente de les convaincre que si la République a failli, elle reste un modèle fort que chacun doit s’approprier pour s’élever et parer à la barbarie. Inlassablement, Latifa essaie de redonner du courage et une espérance à cette génération issue de l’immigration qui se sent mise au ban de la société.</p>
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Avec calme et détermination, Latifa parle, console mais n’hésite pas à mettre chacun face à ses propres responsabilités : une jeunesse dont elle comprend et recueille la douleur mais qu’elle incite à la tolérance et à se retrousser les manches pour s’en sortir, une classe politique qu’elle pousse à être à la hauteur de cet idéal républicain qu’elle entend défendre.</p>
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Latifa Ibn Ziaten bouscule toutes les représentations : chantre de la laïcité tout en portant un foulard, marocaine fière d’être devenue un symbole de la République Française, mère meurtrie qui a choisi de faire de sa propre douleur un combat au service des autres. Son destin est aussi singulier que son combat est universel.</p>
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<img alt="Screen_shot_2016-05-02_at_11.42.49-1462182189" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/310814/Screen_Shot_2016-05-02_at_11.42.49-1462182189.png"></p>
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A travers le parcours de Latifa, le film raconte l’histoire d’une désintégration, l’échec des politiques publiques sur une génération abandonnée. L’histoire d’une France pétrifiée qui assiste depuis un an aux ravages de cet échec, coincée entre terrorisme et montée de tous les extrémismes.</p>
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Mais ce sera aussi l’histoire d’une reconquête, celle d’une immigrée marocaine devenue française, bien décidée à remettre la République à la hauteur de son idéal, à redonner espoir à une jeunesse qui veut exister, et ne demande que le soutien et la bienveillance de ses ainés.</p>
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C’est l’histoire de la vie qui doit reprendre ses droits, malgré la souffrance et la douleur. Imad est mort debout, refusant de se coucher devant son assassin, alors Latifa ne peut se permettre de courber l’échine. Pour que la mort de son fils ne soit pas inutile, elle a décidé de vivre et de se battre pour que cela ne se reproduise plus. Elle a décidé de se battre pour cette France rêvée, qui l’a accueillie, nourrie, rendue heureuse, mais qui n’a pas su protéger son fils, ni sa propre jeunesse. Pour cette France belle et généreuse, Latifa se battra. Pour elle, elle restera debout.</p>
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<img alt="Pourquoi-1462176061" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/310763/pourquoi-1462176061.png"></p>
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A l’origine de ce film, il y a le souvenir d’un visage aperçu à la télévision. Une femme qui pleure mais reste digne. Elle est arabe, elle porte un foulard qui dissimule ses cheveux et ne laisse émerger que son visage. De ce visage émane une intensité rare à la télévision. Elle s’adresse à un homme :</p>
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<em>« Je vous souhaite beaucoup de courage Monsieur parce que je sais. Je ne pourrai jamais faire le deuil. Et je ne pourrai jamais oublier mon fils. »</em></p>
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L’homme est un rabbin, il a perdu son fils quelques jours plus tôt dans l’attentat de l’Hypercasher. Latifa Ibn Ziaten a perdu son fils 3 ans plus tôt, mais tout ce qui arrive ces jours de janvier 2015, elle l’a senti venir. Elle savait qu’il y aurait d’autres « Merah », que d’autres meurtres seraient commis.</p>
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<em>« Mon fils, il a refusé de se mettre à genoux. Il est mort debout parce que c'était un soldat de la République. Il avait cette force dans son cœur et il a voulu rester debout face à cet assassin. A travers Imad, je suis debout aujourd'hui. »</em></p>
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On ne croise pas tous les jours pareille femme sur un écran de télévision, capable de dépasser sa douleur pour se mettre au service d’une cause. La voix marque. Le langage est direct, venu des tripes, sans apprêt, sans agressivité. C’est un cœur ouvert, une émotion à la fois exposée et contenue, dans un équilibre inattendu.</p>
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<em>– Que Dieu protège son âme, </em>lui répond le rabbin Batou Hattab.</p>
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<em>– On doit rester frères, on doit être main dans la main</em>, dit Latifa.</p>
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Si nous avions le souvenir intense de cette séquence, c’était aussi pour la capacité de Latifa à poser les bonnes questions. Car si il est singulier, son destin trouve un écho dans tous les sujets qui hantent la France d’aujourd’hui : immigration, terrorisme, antisémitisme, éducation, religion, laïcité, vivre ensemble… Sans être théoricienne ni spécialiste, ce qui agite Latifa secoue indubitablement la France de 2016.</p>
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L’idée d’un film de cinéma s’est imposée lorsqu’au delà de la mère qui place l’amour au centre de son action et derrière « la sainte » qui pardonne à l’assassin de son fils, nous avons identifié une femme capable de passer d’un monde à un autre, d’une cité à un ministère. Une femme sans frontières au sens propre comme au figuré.</p>
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Cette circulation-là est une véritable source d’inspiration pour des cinéastes. Elle est la garantie de parcourir ces mondes, d’observer leurs identités, leurs codes, en se calant dans le sillage d’un personnage qui réagit à leur contact, qui reçoit autant qu’elle donne, et bouscule autant qu’elle soutient.</p>
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Nous avons contacté Latifa et nous lui avons proposée de la suivre plusieurs mois, d’être dans ses pas. Pour des documentaristes, choisir de prendre son temps est justement la marque du cinéma, le luxe qu’il permet. Ce temps est la garantie d’un regard plus posé, qui ne soit pas mû que par l’instantané, qui évite l’analyse "à chaud" et les conclusions hâtives, et qui permette aussi bien le recul que le détail.</p>
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Le temps est surtout ce qui ouvre les portes de l’intime, et fait que le personnage s’incarne dans le film. Pour arriver à cette proximité nous avons aussi décidé de réduire l’équipe de tournage au maximum : nous deux. Nous cadrerons et ferons la prise de son nous-mêmes. Nos expériences respectives en documentaire sont parfaitement complémentaires, et notre travail de co-scénaristes de fiction est un appui solide pour partager la réalisation de ce projet. Depuis <em>Comment j’ai détesté les maths</em>, nous savons qu’Haut et Court - la société de production du film - partage et soutient les spécificités de la fabrication du documentaire, notamment le temps de recherche et de montage incompressible pour atteindre le plus juste.</p>
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Nous avons aussi constaté que Latifa n’a plus assez de temps et de disponibilité, elle, pour répondre à toutes les demandes qui lui sont adressées. Ses rdv sont déjà pris jusqu’à fin 2016 et le téléphone sonne incessamment. Elle réfléchit à un moyen de relayer son action, mais comment déléguer cette parole sachant qu’elle seule l’incarne ?</p>
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Il nous semble que le cinéma est le cadre le mieux adapté pour soutenir l’action de Latifa et lui donner un écho plus large.</p>
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La distribution est un relais conséquent pour multiplier sa visibilité, dans les salles mais aussi vers les écoles, sans parler du tissu associatif, très en demande.</p>
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Mais nous savons surtout que la salle de cinéma restituera à sa démarche les deux éléments qui lui sont nécessaires : le public et l’intime. L’espace public pour que le débat s’y déploie et se prolonge après le film. Et l’intime car l’obscurité est l’écrin qui convient à la densité de sa parole.</p>
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L’intime est ce qui fonde l’action de Latifa, et en tout premier lieu sa douleur de mère. <em>« La plus belle sépulture des morts est la mémoire des vivants »</em> dit la phrase de Renan qu’elle a citée dans son premier grand discours aux Invalides en 2012. Or ce que Latifa a mis en place pour survivre à la mort d’Imad – raconter pour faire prendre conscience – est aussi ce qui la contraint quotidiennement à en faire le récit. Ce paradoxe sera un des axes forts de notre film : maintenir en vie son fils par son action, c’est se confronter sans cesse au souvenir de sa mort, se résoudre à la revivre continuellement en la partageant avec d’autres.</p>
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A voir Latifa raconter on pense à Shéhérazade qui entame chaque nuit une nouvelle histoire pour assurer sa survie. Shéhérazade parle pour ne pas mourir, Latifa parle pour qu’Imad ne disparaisse pas, pour que sa mémoire se perpétue, et pour que d’autres ne meurent pas…</p>
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Avec son histoire, Latifa veut que face à elle les cœurs s’ouvrent, que les résistances tombent et que le vivant soit touché. Le récit de la mort d’Imad n’est pas une fin en soi mais un passage pour inciter chacun à se raconter et à partager ses souffrances.</p>
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Pour nous, rendre compte de cette douleur c’est l’inscrire dans un tout qui la raconte sans l’exploiter, la caricaturer, ou la relativiser. Car autour de sa douleur, il y a de l’énergie, des doutes, des rires…</p>
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Oui, Latifa est vivante. Elle est gourmande, curieuse, rieuse même, sans abandonner jamais ses larmes ni son drame. Ce qui la rend intéressante et forte, c’est aussi cette capacité à entremêler toujours tout sans renoncer à rien.</p>
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<strong>Notre film est donc avant tout le portrait de cette femme-là, en vie, et de son destin exceptionnel. </strong></p>
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Il fait aussi à travers elle un état des lieux de la France d’aujourd’hui et des problèmes qui la rongent : l’échec de cette prétendue intégration à la française. La faillite de l’idéal républicain, censé protéger, guider et nourrir la jeune génération.</p>
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Il nous amènera à chercher ce qu’être français veut dire, quand on s’appelle Yassine, mais aussi Rose ou Benjamin, qu’on est né dans une cité, souvent de parents immigrés ; ce que c’est que vivre en France quand on est musulman dans un pays de tradition chrétienne et un monde où s’exacerbent les conflits de religion ; ce que c’est qu’avoir 16 ans et se sentir abandonné dans une société en crise où chaque année 150.000 jeunes se retrouvent sur le carreau après le bac, et qu’on ne voit rien venir pour que cela change ; et comment le désarroi et la confusion deviennent une des voies vers la radicalisation et le terrorisme aveugle…</p>
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Malgré tous ces constats tragiques, nous voulons aussi que ce film, à l’image de Latifa, soit un signal, un appel pour que demain toutes les énergies disponibles dans les quartiers, dans cette jeunesse, puissent se mettre en mouvement, s’exprimer pleinement et construire véritablement leur avenir avec nous.</p>
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<img alt="Lesre_als-1462176087" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/310764/lesre_als-1462176087.png"></p>
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<strong>Olivier Peyon </strong></p>
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Olivier Peyon réalise en 2007 son premier long métrage LES PETITES VACANCES avec Bernadette Lafont et Claude Brasseur. Il a réalisé 2 documentaires pour la série <em>Empreintes</em>, l’un consacré à Elisabeth Badinter et l’autre à Michel Onfray. En 2013, il réalise COMMENT J’AI DETESTÉ LES MATHS pour le cinéma, qui atteint plus de 85.000 entrées en France. Le film était en lice pour le César du Meilleur Documentaire. Il vient de terminer le tournage en Uruguay de son nouveau long métrage UNE VIE AILLEURS avec Isabelle Carré et Ramzy Bédia. </p>
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<strong>Cyril Brody</strong></p>
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Cyril est le co-scénariste de longue date d’Olivier Peyon. Ils ont commencé leur collaboration en 2001 sur ses courts-métrages puis sur LES PETITES VACANCES. Il a réalisé deux courts métrages et plusieurs documentaires dont SUR LES PAS DE L’ACADEMIE, en 2012, et LORIENT-ESPRIT en 2010, ainsi qu'une fiction documentaire EN SERVICE en 2006.</p>
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<img alt="Laprod-1462176102" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/310765/laprod-1462176102.png"></p>
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Haut et Court, fondée en 1992, est une société indépendante de production et de distribution de films, dont la vocation première a été de révéler et d'accompagner de nouveaux talents, tant français qu’étrangers. Haut et Court a travaillé avec plus de 200 réalisateurs du monde entier, dont les films ont été sélectionnés et primés dans les plus grands festivals internationaux, parmi lesquels BLOODY SUNDAY de Paul Greengrass, EN ATTENDANT LE BONHEUR d’Abderrahmane Sissako, SOUS LE SABLE de François Ozon, LOUISE WIMMER de Cyril Mennegun, CITIZEN FOUR documentaire oscarisé de Laura Poitras sur Edward Snowden. Haut et Court a également produit ENTRE LES MURS de Laurent Cantet (Palme d’Or 2008, nominé pour l’Oscar du Meilleur Film étranger), MA VIE EN ROSE de Alain Berliner, COCO AVANT CHANEL d’Anne Fontaine, ou encore THE LOBSTER de Yorgos Lanthimos. Depuis 2007 la société s'est lancée dans la télévision et a produit plusieurs séries et notamment LES REVENANTS pour Canal +. Enfin, Haut et Court est associé à l'aventure du LOUXOR, salle construite en 1921 à Barbès Rochechouart et réouverte en avril 2013 par la Ville de Paris.</p>
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<img alt="Lebudget-1462176127" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/310766/lebudget-1462176127.png"></p>
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Le budget du film s'élève aujourd'hui à 549.375€.</p>
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Latifa voyage beaucoup, à travers le monde entier, et les réalisateurs sont dans ses pas, à Épinay-sur-Seine, à Toulouse ou à Strasbourg, au Maroc, afin de montrer l'universalité de son propos et la diversité de son champ d'action. Ces voyages ont un coût important car ils sont nombreux.</p>
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Le temps est le cœur du film de cinéma, temps de tournage mais aussi de montage.</p>
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Il faut d'abord visionner les centaines d'heures de rushes, puis les assembler, les démonter, les remonter. En moyenne, le montage d'un documentaire de cinéma se déroule sur 5 à 6 mois, pendant lesquels il faut payer les salaires de l'équipe technique et artistique, le monteur, son assistant, la salle de montage.</p>
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Le travail sur le son et l'image est aussi un poste très important, qui requiert des équipements techniques onéreux pour le mixage ou l'étalonnage notamment, et pour recréer le son, et la bonne couleur de l'image souvent pris dans des conditions difficiles, où l'on ne peut pas refaire des prises ou poser des projecteurs pour éclairer plus ou moins le décors.</p>
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Il y a également dans ce budget les droits de musique et d'images d'archives utilisées.</p>
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Le matériel technique (caméra et micros), la fabrication des supports de diffusion pour les salles, les traductions en langue étrangère pour les distributeurs internationaux sont aussi des coûts non compressibles.</p>
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<img alt="Ladistrib-1462176139" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/310767/ladistrib-1462176139.png"></p>
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Haut et Court retrouve Olivier Peyon après COMMENT J'AI DETESTÉ LES MATHS, en produisant et distribuant ce film.</p>
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<strong>La salle de cinéma permet de fédérer un dialogue, de provoquer l'échange et de créer des relais. L'expérience collective, les débats et rencontres que ce documentaire de cinéma appelle, forgent la raison d'être de ce film.</strong></p>
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<strong>AU DELA DE L’OBJECTIF</strong></p>
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Dépasser l'objectif, nous permet d'avancer plus rapidement dans la fabrication, de passer plus de temps avec Latifa, de faire un film meilleur, plus précis.</p>
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Cela permettra de ne pas attendre les financements institutionnels, souvent plus longs à obtenir afin d'être sûrs de sortir le film en salles avant les prochaines élections et d'éveiller les consciences sur le vivre ensemble si cher à nos yeux et à ceux de Latifa.</p>
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Dépasser l'objectif c'est aussi soutenir plus encore le combat de Latifa, en permettant à l'association de continuer son action, de développer ses initiatives.</p>