MAGUY MARIN, L'URGENCE D'AGIR

Une version cinématographique de la pièce May B, associée à un documentaire qui retrace l’histoire vécue de ses protagonistes.

Visuel du projet MAGUY MARIN, L'URGENCE D'AGIR
Réussi
421
Contributions
13/07/2018
Date de fin
53 209 €
Sur 50 000 €
106 %

MAGUY MARIN, L'URGENCE D'AGIR

<p><strong>LA CAMPAGNE EST TERMIN&Eacute;E, MERCI !</strong></p> <p>&nbsp;</p> <p>La collecte KissKissBankBank est termin&eacute;e, apr&egrave;s 45 jours de campagne&nbsp;!</p> <p>Merci &agrave; tous&nbsp;d&rsquo;avoir particip&eacute; au projet en y contribuant, en partageant l&rsquo;information autour de vous, en nous suivant sur Facebook et en nous encourageant par vos multiples messages.</p> <p>&nbsp;</p> <p>Le 30 mai, nous avons lanc&eacute; cette campagne&nbsp;pour compl&eacute;ter le budget du film qui, malgr&eacute; le soutien de plusieurs partenaires, souffrait du manque d&rsquo;identification du projet par les institutions cin&eacute;matographiques.</p> <p>45 jours plus tard, nous avons, <strong>gr&acirc;ce &agrave; vous, atteint et d&eacute;pass&eacute; l&rsquo;objectif de 50 000 &euro;</strong>, qui permettra de financer une partie de la post-production.</p> <p>&nbsp;</p> <p><strong>Gr&acirc;ce &agrave; vos dons, nous allons terminer le montage image et lancer l&rsquo;&eacute;talonnage, le montage et le mixage du son </strong>qui sont planifi&eacute;s jusqu&rsquo;&agrave; fin ao&ucirc;t.&nbsp;</p> <p>&nbsp;</p> <p>Les contreparties vous seront livr&eacute;es &agrave; partir de la sortie en salles du film <em>MAGUY MARIN, L&rsquo;URGENCE D&rsquo;AGIR</em>, en mars 2019.</p> <p>&nbsp;</p> <p>En attendant, vous pouvez&nbsp;continuez &agrave; suivre l&rsquo;actualit&eacute; du film sur nos pages&nbsp;:</p> <p><strong>Facebook&nbsp;: <a href="https://www.facebook.com/maguymarinfilm/">https://www.facebook.com/maguymarinfilm/</a></strong></p> <p>et</p> <p><strong>KKBB : <a href="https://www.kisskissbankbank.com/fr/projects/maguy-marin-l-urgence-d-agir">https://www.kisskissbankbank.com/fr/projects/maguy-marin-l-urgence-d-agir</a></strong></p> <p>&nbsp;</p> <p>Nous vous tiendrons inform&eacute;s de la suite du projet&nbsp;: date de sortie au cin&eacute;ma, dates et lieux des avant-premi&egrave;res, dates de livraison pr&eacute;cises de chaque contrepartie.</p> <p>&nbsp;</p> <p>Un premier montage &laquo;&nbsp;work in progress&nbsp;&raquo; a &eacute;t&eacute; envoy&eacute; &agrave; la s&eacute;lection de la Mostra de Venise, en attendant de livrer la version finale fin ao&ucirc;t si le film est retenu.&nbsp;Nous vous tiendrons bien entendu au courant des r&eacute;sultats de cette s&eacute;lection.</p> <p>&nbsp;</p> <p>Merci encore pour votre soutien,</p> <p>A bient&ocirc;t dans les salles,</p> <p>La Compagnie Maguy Marin et Na&iuml;a Productions</p> <p>&nbsp;</p> <p>&nbsp;</p> <p><strong>PRESENTATION DU PROJET</strong></p> <p>&nbsp;</p> <p><img alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/519322/Titre_Film_MM_l_urgence_d_agir-1527172087.png" width="100%" /></p> <p><strong>est un long m&eacute;trage documentaire r&eacute;alis&eacute; par David Mambouch, consacr&eacute; &agrave; l&rsquo;&oelig;uvre de la chor&eacute;graphe Maguy Marin et de sa compagnie. </strong></p> <p>&nbsp;</p> <p>&quot;Les travaux d&#39;un artiste n&#39;apparaissent pas par une inspiration quasiment divine, mais la vie elle-m&ecirc;me, avec ses joies et ses souffrances, insuffle une puissance qui sublime par les formes d&egrave;s qu&#39;on y pr&ecirc;te attention mille et un d&eacute;tails anodins qui, apr&egrave;s avoir &eacute;t&eacute; combat, deviennent po&eacute;sie.&quot;</p> <p>Maguy Marin</p> <p>&nbsp;</p> <p>Le documentaire accompagnera la r&eacute;alisation d&#39;un film de la pi&egrave;ce <em>May B</em>.</p> <p>&nbsp;</p> <p>Inspir&eacute;e par l&rsquo;&oelig;uvre de Samuel Beckett, <em>May B</em> est impr&eacute;gn&eacute;e du tragique, de l&rsquo;humour et du cynisme salvateur qui sont la marque de l&rsquo;auteur. La pi&egrave;ce de Maguy Marin est devenue l&rsquo;une des pi&egrave;ces embl&eacute;matiques de la danse contemporaine fran&ccedil;aise dans le monde entier, et a marqu&eacute; l&rsquo;histoire des arts vivants par sa puissance poignante. R&eacute;conciliant danse et th&eacute;&acirc;tre, les interpr&egrave;tes jouent la dr&ocirc;lerie de l&rsquo;impossibilit&eacute; de vivre ensemble et se meuvent dans l&rsquo;incapacit&eacute; tragique &agrave; rester seul. Inscrite au r&eacute;pertoire de la compagnie depuis 37 ans, <em>May B</em> a fait l&rsquo;objet de plus de 750 repr&eacute;sentations sur les cinq continents.</p> <p>&nbsp;</p> <p>&nbsp;</p> <p><strong>LA NAISSANCE DU PROJET</strong></p> <p>&nbsp;</p> <p><em>&quot;Depuis plusieurs ann&eacute;es, j&rsquo;avais &agrave; c&oelig;ur de r&eacute;aliser, non pas une captation de plus, mais </em><strong><em>un v&eacute;ritable film de la pi&egrave;ce &nbsp;</em>May B<em>, associ&eacute; &agrave; un documentaire qui retrace l&rsquo;histoire v&eacute;cue de ses protagonistes</em><em>. </em></strong></p> <p>&nbsp;</p> <p><em>La pi&egrave;ce et sa longue histoire persistante ont inscrit la m&eacute;moire d&rsquo;un moment du temps, et en elle, les histoires humaines que celle-ci a charri&eacute;es tout au long de ces 37 derni&egrave;res ann&eacute;es, accompagnant disparitions et naissances. Un film tel un palimpseste de s&eacute;diments &eacute;troitement tiss&eacute;s d&rsquo;images et de documents, qui &eacute;voque le lent process de surimpression, de reprise et de r&eacute;p&eacute;tition. La vie qui va&hellip;Sur l&rsquo;image revenante du visage de chaque interpr&egrave;te se profile une histoire singuli&egrave;re, et, traversant les singularit&eacute;s des individus, les figures beckettiennes cr&eacute;&eacute;es en 1981, figures intactes bien que port&eacute;es par les corps diff&eacute;rents de chacun de ceux qui les jouent, continuent de hanter nos s&eacute;ances de travail par un troublant surgissement r&eacute;it&eacute;r&eacute;, &agrave; chaque reprise de la pi&egrave;ce. L&rsquo;empreinte des multiples visages et corps des personnes qui ont travers&eacute; May B est inscrite dans le c&oelig;ur m&ecirc;me de la pi&egrave;ce. Histoires de vies, naissances et disparitions, abandons et persistances aussi. </em></p> <p>&nbsp;</p> <p><img alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/521067/2016_Talents_Adami___Laurence_Danie_re-1822_BD-1527599660.jpg" width="100%" /></p> <p>&nbsp;</p> <p><strong>L&rsquo;imp&eacute;ratif &agrave; transmettre.</strong></p> <p><em>750 repr&eacute;sentations ont eu lieu durant toutes ces ann&eacute;es, pr&egrave;s de 100 interpr&egrave;tes ont dans&eacute; la pi&egrave;ce qui n&rsquo;a cess&eacute; de dispara&icirc;tre puis de r&eacute;appara&icirc;tre, et s&rsquo;est av&eacute;r&eacute;e &ecirc;tre par sa pr&eacute;sence ent&ecirc;tante plus qu&rsquo;une compagne, un v&eacute;ritable &eacute;tabli sur lequel des outils ont &eacute;t&eacute; peu &agrave; peu affin&eacute;s et am&eacute;lior&eacute;s. Elle est devenue avec le temps un terrain de jeu o&ugrave; les g&eacute;n&eacute;rations se croisent quel que soit l&rsquo;&acirc;ge ou le niveau technique des participants sans aucune perte de qualit&eacute;. Petits &ecirc;tres troubl&eacute;s &agrave; la vue de ces &eacute;tranges inconnus que sont devenus, le temps d&rsquo;un filage, p&egrave;re ou m&egrave;re, m&eacute;connaissables sous le masque d&rsquo;argile, les enfants d&rsquo;interpr&egrave;tes, p&eacute;tris de l&rsquo;odeur &acirc;cre de la poussi&egrave;re m&ecirc;l&eacute;e &agrave; celle d&rsquo;un g&acirc;teau d&rsquo;anniversaire et &agrave; la sueur du corps de leurs parents ont &eacute;t&eacute; les premiers r&eacute;v&eacute;lateurs, en plongeant avec une facilit&eacute; d&eacute;concertante dans cette humanit&eacute; f&eacute;roce et tendre, de<strong>&nbsp;</strong></em><em><strong>l&rsquo;importance d&rsquo;une transmission se faisant par le &laquo; faire &raquo;, le &laquo; voir &raquo; et &laquo; l&rsquo;entendre &raquo; : Une pratique agissante</strong></em><strong><em>. </em></strong></p> <p><em>&nbsp;</em></p> <p><em><strong>Entrelacer des &eacute;l&eacute;ments du travail artistique dans la proximit&eacute; des interpr&egrave;tes qui l&rsquo;ont rendu possible</strong>, </em><em>ne pas aseptiser les &oelig;uvres mais laisser suinter les mots et la parole propre de ceux, jeunes et moins jeunes, qui ont travers&eacute; pour la premi&egrave;re ou la centi&egrave;me fois la pi&egrave;ce, ont fait ressurgir &agrave; chaque reprise, &agrave; chaque repr&eacute;sentation et pour chaque public de g&eacute;n&eacute;ration en g&eacute;n&eacute;ration, la part de vie inscrite, et subtilement m&ecirc;l&eacute;e &agrave; leur propre humanit&eacute;, dans les figures de Beckett, et par l&agrave; sugg&eacute;rer que la cr&eacute;ation est transpirante et pleine des vies de ceux qui s&rsquo;y attellent,&nbsp; tel &eacute;tait l&rsquo;enjeu dont devait se charger un r&eacute;alisateur proche de mon travail, de nos vies, un artiste qui pourrait t&eacute;moigner d&eacute;licatement de cette exp&eacute;rience.<strong> </strong></em><strong><em>David Mambouch</em></strong><em><strong>, </strong>mon fils n&eacute; en m&ecirc;me temps que la pi&egrave;ce en 1982, enfant grandi au sein m&ecirc;me de la troupe, est devenu au fil du temps acteur et metteur en sc&egrave;ne, auteur et cin&eacute;aste. Apr&egrave;s la r&eacute;alisation d&rsquo;une adaptation cin&eacute;matographique de la cr&eacute;ation de la compagnie, </em>nocturnes<em>, suivie l&rsquo;ann&eacute;e suivante de notre travail commun sur un solo intitul&eacute; </em>Singspiele<em>, l&rsquo;&eacute;vidence de notre entente artistique renforce le dialogue permanent qui s&rsquo;ensuit entre nous. Par le c&ocirc;toiement de la pi&egrave;ce et de ses interpr&egrave;tes successifs, lui-m&ecirc;me l&rsquo;ayant dans&eacute; en 2014, il est &agrave; la fois tout &agrave; fait &laquo;&nbsp;dedans &raquo; et tout &agrave; fait dehors : pendant ces longues ann&eacute;es d&rsquo;enfance, il nous a regard&eacute; vivre et travailler.&quot;</em></p> <p><em>Maguy Marin</em></p> <p>&nbsp;</p> <p><img alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/521218/2018_Tournage___Laurence_Danie_re-1324_BD-1527611453.jpg" width="100%" /></p> <p>&nbsp;</p> <p><strong>LE FILM</strong></p> <p><em>&quot;En 1981, comme beaucoup des compagnies naissantes de la &laquo; nouvelle danse fran&ccedil;aise &raquo;, <strong>Maguy Marin et ses complices donnent, malgr&eacute; la pr&eacute;carit&eacute; de leurs conditions de subsistance, du temps et de l&rsquo;&eacute;nergie au d&eacute;sir fou d&rsquo;&ecirc;tre aussi libre que possible, en &eacute;crivant les pages balbutiantes d&rsquo;un cheminement artistique propre &agrave; leur jeunesse, &agrave; leur temps.</strong> Dans le local qui leur sert de studio au-dessus de l&rsquo;&eacute;glise St Roch, &agrave; Paris, ils travaillent sur une nouvelle cr&eacute;ation, </em>May B<em>, une pi&egrave;ce chor&eacute;graphique inspir&eacute;e de l&rsquo;&eacute;criture de Samuel Beckett. </em></p> <p>&nbsp;</p> <p><em>Pour cette prochaine cr&eacute;ation, elle a imagin&eacute; un ch&oelig;ur de vieillards grotesques, aux corps contrari&eacute;s, aux visages c&eacute;lestes. &laquo;<strong> Fini, c&rsquo;est fini, &ccedil;a va finir, &ccedil;a va peut-&ecirc;tre finir</strong> &raquo; sont les mots qui ouvrent et terminent le spectacle &ndash; mais </em>May B<em> ne semble pourtant pas sur le point d&rsquo;en finir : trente-sept ans et plus de sept cent repr&eacute;sentations plus tard, la pi&egrave;ce continue de faire vivre ses &ecirc;tres de poussi&egrave;re, de faire aller et venir cette humanit&eacute; en haillons qui, dirait-on, n&rsquo;en finira jamais de passer. Traversant les m&eacute;moires et le temps, elle nous rappelle notre propre disparition, nos propres disparus, nos &eacute;preuves, mais aussi notre capacit&eacute; &agrave; r&eacute;sister, &agrave; recommencer, encore et encore. Les figures de </em>May B<em>, apparues en 1981, sont rest&eacute;es les m&ecirc;mes. Et nous survivront probablement.</em></p> <p>&nbsp;</p> <p><em>La Compagnie Maguy Marin occupe une place &agrave; part dans le paysage de la danse contemporaine. Son parcours et ses prises de positions politiques engagent &agrave; l&rsquo;audace, au courage, au combat, formulent des r&eacute;ponses exemplaires &agrave; des interrogations universelles et toujours actuelles. Aujourd&rsquo;hui plus que jamais, elle en appelle &agrave; la <strong>priorit&eacute; de s&rsquo;occuper des enfants, de transmettre, aux jeunes g&eacute;n&eacute;rations, l&rsquo;autonomie du penser et de l&rsquo;agir, le d&eacute;sir de l&rsquo;effort, la joie de la cr&eacute;ation. </strong>Comment nous nourrir, les uns des autres, de l&rsquo;&eacute;nergie fondamentale du &laquo; faire ensemble ? &raquo; Comment d&eacute;jouer le renoncement ? Comment agir ? </em></p> <p>&nbsp;</p> <p><em><strong>&laquo; Il y a des gestes qui aident &agrave; vivre &raquo; </strong>dit-elle. </em></p> <p>&nbsp;</p> <p><em>Durant toute cette cr&eacute;ation, la jeune femme chor&eacute;graphe - Elle s&rsquo;appelle Marguerite France Marin - on l&rsquo;appelle Maguy - fille de r&eacute;sistants espagnols porte en elle un enfant qui na&icirc;tra quelques mois plus tard, peu apr&egrave;s la premi&egrave;re repr&eacute;sentation &agrave; Angers. Comme les autres enfants n&eacute;s au sein de cette troupe, j&rsquo;ai grandi dans les jambes de cette danse &eacute;trange et difforme, au beau milieu de cette famille insolite, enduite d&rsquo;argile s&eacute;ch&eacute;e. Petits, nous jouions ensemble &agrave; &laquo; </em>May B<em> &raquo;, connaissions chaque geste &agrave; force d&rsquo;avoir vu et revu nos parents les faire et les refaire. Notre enfance a &eacute;t&eacute; scand&eacute;e par les r&acirc;les et les rythmes de cette danse, par les &ecirc;tres qui l&rsquo;ont fait ressurgir &agrave; chaque fois sous nos yeux. </em></p> <p>&nbsp;</p> <p><img alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/519290/2015_May_B_RAMDAM___Didier_Grappe_-2-19-1527169535.jpg" width="100%" /></p> <p>&nbsp;</p> <p><em>Nous voici donc en 2018&hellip; j&rsquo;ai &eacute;chang&eacute; mon regard d&rsquo;enfant pour une cam&eacute;ra. Je fais glisser ma cam&eacute;ra sur l&rsquo;argile, je filme l&rsquo;&oelig;uvre de l&rsquo;int&eacute;rieur, au plus pr&egrave;s de ceux qui l&rsquo;ont fait et la transmettent aujourd&rsquo;hui. Je suis le t&eacute;moin boulevers&eacute; de la rencontre, au travail, dans l&rsquo;argile, entre les danseurs permanents de la compagnie qui jouent la pi&egrave;ce depuis trente ans, et les &eacute;tudiants de l&rsquo;&eacute;cole cr&eacute;&eacute;e &agrave; l&rsquo;entr&eacute;e de la favela de Mar&eacute; par la chor&eacute;graphe Lia Rodrigues, l&rsquo;une des danseuses de </em>May B<em> &agrave; sa cr&eacute;ation&hellip; ou encore avec des lyc&eacute;ens d&rsquo;une option Bac Danse du Havre.</em></p> <p>&nbsp;</p> <p><em>Cette pi&egrave;ce est devenue le lieu d&rsquo;une mise en circulation des exp&eacute;riences et des savoirs entre les g&eacute;n&eacute;rations. La danse devient une <strong>v&eacute;ritable pens&eacute;e politique en mouvement</strong>. Mais ces actes de transmission d&eacute;passent le seul cadre de l&rsquo;artistique et sont aussi un exemple de partage humain, tout simplement. <strong>Malgr&eacute; la pr&eacute;carit&eacute; de notre monde, ce film rappelle que nous avons le pouvoir d&rsquo;agir, et &agrave; quel point chaque existence, chaque histoire, est pr&eacute;cieuse.&quot;</strong> </em></p> <p><em>&nbsp;David Mambouch</em></p> <p>&nbsp;</p> <p>&nbsp;</p> <p><strong>DAVID MAMBOUCH</strong></p> <p>&nbsp;</p> <p><img alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/519880/David_Mambouch2016-1527261132.jpg" width="100%" /></p> <p>&nbsp;</p> <p>David Mambouch est form&eacute; comme acteur &agrave; l&rsquo;Ecole Nationale Sup&eacute;rieure des Arts et Techniques du Th&eacute;&acirc;tre avant d&rsquo;int&eacute;grer la troupe permanente du Th&eacute;&acirc;tre National Populaire. En parall&egrave;le, il tourne au cin&eacute;ma et &agrave; la t&eacute;l&eacute;vision, &eacute;crit plusieurs pi&egrave;ces, mises en sc&egrave;ne par lui-m&ecirc;me ou par d&rsquo;autres, se forme &agrave; l&rsquo;&eacute;criture de sc&eacute;narios, &eacute;crit et r&eacute;alise de nombreux courts m&eacute;trages dont <em>La Grande cause</em>, r&eacute;alis&eacute; avec Olivier Borle. En solo - ou avec La Katet Compagnie, La Compagnie Parc, La Compagnie Sc&egrave;nes, La Compagnie Z&eacute;lid, Le Th&eacute;&acirc;tre Oblique, et bien d&rsquo;autres - il &oelig;uvre &agrave; des travaux pluridisciplinaires, entre th&eacute;&acirc;tre, danse, musique, cin&eacute;ma.</p> <p>&nbsp;</p> <p>Il collabore avec la Compagnie Maguy Marin en tant que r&eacute;alisateur d&rsquo;abord, pour le film <em>nocturnes</em>, adaptation cin&eacute;matographique de la pi&egrave;ce &eacute;ponyme (projection en 2017 au Centre Pompidou). Puis comme interpr&egrave;te pour les reprises de <em>May B</em> et <em>Umwelt</em>.</p> <p>&nbsp;</p> <p>En 2014, il cr&eacute;e aux c&ocirc;t&eacute;s de Benjamin Lebreton et Maguy Marin le solo <em>Singspiele</em>, dont il signe &eacute;galement la bande-son.</p> <p>&nbsp;</p> <p>&nbsp;</p> <p><strong>MAGUY MARIN</strong></p> <p>&nbsp;</p> <p>​​​<img alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/519901/Maguy_Marin___Tim_Douet2-1527261786.jpg" width="100%" /></p> <p>&nbsp;</p> <p>&nbsp;</p> <p>Maguy Marin est n&eacute;e &agrave; Toulouse en 1951, elle &eacute;tudie la danse classique au conservatoire de Toulouse pour ensuite rentrer au Ballet de Strasbourg. En 1970, elle est admise &agrave; l&rsquo;Ecole Mudra de Maurice B&eacute;jart, elle y restera trois ans et sera soliste quatre saisons durant pour le ballet du XX&egrave;me si&egrave;cle sous la direction de Maurice B&eacute;jart. De cette &eacute;poque, elle livre &laquo; tous mes rep&egrave;res s&rsquo;effondrent pour laisser appara&icirc;tre la multitude de choix cr&eacute;atifs, la libert&eacute;, la contrainte aussi&hellip; Plus rien ne sera comme avant&nbsp;&raquo;. Elle remet &eacute;galement en question la vision des corps dans la danse qui deviendra plus tard un &eacute;l&eacute;ment central dans son travail &laquo; Chez Maurice B&eacute;jart, le corps &eacute;tait magnifi&eacute;. La jeunesse, la virtuosit&eacute;, tout &eacute;tait &eacute;clatant. J&rsquo;avais un probl&egrave;me avec &ccedil;a. <strong>Je me demandais ce qu&rsquo;on faisait des autres corps, ceux qui sont entrav&eacute;s, emp&ecirc;tr&eacute;s, ces corps malhabiles qui tiennent debout quand m&ecirc;me&nbsp;</strong>&raquo;.</p> <p>&nbsp;</p> <p>Entre 1980 et 1997, Maguy Marin s&rsquo;installe &agrave; la Maison des arts de Cr&eacute;teil&nbsp;; sa compagnie devient Centre chor&eacute;graphique en 1985.</p> <p>En 1998, elle prend la t&ecirc;te du Centre Chor&eacute;graphique National de Rillieux-la-Pape jusqu&rsquo;en 2011. La compagnie redevient alors ind&eacute;pendante et&nbsp;s&rsquo;installe&nbsp;&agrave; Toulouse pour poursuivre la recherche artistique.</p> <p>&nbsp;</p> <p>En 2015, la compagnie&nbsp;s&rsquo;installe&nbsp;&agrave; Sainte Foy-l&egrave;s-Lyon dans une ancienne menuiserie. Cette installation permet de continuer &agrave; ouvrir l&rsquo;espace immat&eacute;riel d&rsquo;un commun qui cherche obstin&eacute;ment &agrave; s&rsquo;exercer et enclenche le d&eacute;ploiement d&rsquo;un nouveau projet ambitieux : RAMDAM, UN CENTRE D&rsquo;ART. Un espace de partage horizontal pour assurer l&rsquo;accueil des artistes, du public, entretenir des &eacute;changes, inventer des circulations permanentes entre chercheurs, amateurs, &eacute;tudiants, spectateurs, b&eacute;n&eacute;voles, des ponts entre les diff&eacute;rentes pratiques artistiques, des laboratoires, des espaces de diffusion, de formation, de r&eacute;flexion&hellip;</p> <p>&nbsp;</p> <p><strong>Prix et distinctions</strong></p> <p>&bull; 1978 : Grand Prix du Concours chor&eacute;graphique international de Bagnolet</p> <p>&bull; 2003 : Grand Prix de la danse du Syndicat de la critique pour</p> <p><em>Les applaudissements ne se mangent pas</em></p> <p>&bull; 2003 : American Dance Festival Award</p> <p>&bull; 2006 : Prix sp&eacute;cial du jury du Syndicat de la critique pour <em>Umwelt</em></p> <p>&bull; 2008 : Bessie Award pour <em>Umwelt</em> pr&eacute;sent&eacute; au Joyce Theater</p> <p>&bull; 2008 : Grand Prix de la danse du Syndicat de la critique pour <em>Turba</em></p> <p>&bull; 2011 : Prix Danza &amp; Danza du &laquo; meilleur spectacle de danse contemporaine &raquo; pour <em>Salves</em></p> <p>&bull; 2016 : Lion d&#39;or Biennale de Venise</p> <p>&nbsp;</p> <p><strong>IMAGES DU FILM / NOTE DU R&Eacute;ALISATEUR</strong></p> <p>&nbsp;</p> <p><img alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/519306/2017_Planche_contact___Laurent_Paillier-13BD2-1527170853.jpg" width="100%" /></p> <p>&nbsp;</p> <p><em>May B</em> est l&rsquo;un des fils conducteurs cruciaux du film. Je voulais des images nouvelles, afin de cr&eacute;er une v&eacute;ritable immersion dans l&rsquo;&oelig;uvre. Une exp&eacute;rience cin&eacute;matographique au plus proche des corps, des visages, des mouvements. Une plong&eacute;e dans &laquo;&nbsp;l&rsquo;action&nbsp;&raquo; de la pi&egrave;ce, donnant &agrave; sentir l&rsquo;exp&eacute;rience de l&rsquo;interpr&egrave;te, son souffle, sa sueur, et surtout l&rsquo;intensit&eacute; de son regard derri&egrave;re l&rsquo;argile craquel&eacute;e. Filmer ces pieds qui tracent des chemins de poussi&egrave;re sur le sol noir. Immerger la cam&eacute;ra dans les mati&egrave;res qui fabriquent le spectacle et plonger le spectateur au c&oelig;ur de la poussi&egrave;re m&ecirc;me dans laquelle &eacute;voluent les danseurs. Plusieurs interpr&egrave;tes se succ&egrave;deront dans les r&ocirc;les, dont certains dansent la pi&egrave;ce depuis 37 ans, alors que d&rsquo;autres ne la jouent que depuis un an ou deux. L&rsquo;impression du temps pass&eacute; et des g&eacute;n&eacute;rations s&rsquo;&eacute;tant succ&eacute;d&eacute;es dans la pi&egrave;ce en deviendra ainsi un mat&eacute;riau palpable.</p> <p>&nbsp;</p> <p>Bien s&ucirc;r, nous avons film&eacute; les r&eacute;p&eacute;titions qui ont entour&eacute; ce tournage &agrave; RAMDAM, UN CENTRE D&rsquo;ART, lieu isol&eacute; dans lequel travaille la compagnie en p&eacute;riph&eacute;rie lyonnaise. Je voulais montrer la chor&eacute;graphe au travail, aujourd&rsquo;hui, &agrave; soixante ans, sur cette &oelig;uvre &laquo;&nbsp;de jeunesse&nbsp;&raquo;&hellip;</p> <p>&nbsp;</p> <p><img alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/521219/2016_Talents_Adami___Laurence_Danie_re-1735_BD-1527611488.jpg" width="100%" /></p> <p>&nbsp;</p> <p>Dans l&rsquo;&eacute;cole cr&eacute;&eacute;e par Lia Rodrigues &agrave; Mar&eacute;, nous avons captur&eacute; des instants de transmission avec les &eacute;tudiants br&eacute;siliens. Nous les avons suivis jusqu&rsquo;&agrave; leur premi&egrave;re &agrave; Lyon. &Agrave; leur tour, ils sont pass&eacute;s par l&rsquo;argile, sous l&rsquo;&oelig;il attentif et bienveillant des a&icirc;n&eacute;s&hellip; et de nos cam&eacute;ras !</p> <p>&nbsp;</p> <p>Nous avons &eacute;galement suivis les r&eacute;p&eacute;titions de&nbsp;<em>DEUX MILLE DIX SEPT</em>, la derni&egrave;re cr&eacute;ation de la Compagnie Maguy Marin, des premiers jours de travail aux derni&egrave;res minutes avant la premi&egrave;re repr&eacute;sentation. Un processus fascinant, fait de joie et de rigueur.</p> <p>&nbsp;</p> <p>Enfin, bien s&ucirc;r, des archives personnelles et de nombreux extraits des pi&egrave;ces de Maguy Marin entrent en &eacute;cho, direct ou po&eacute;tique, avec le r&eacute;cit pr&eacute;sent de la m&eacute;moire au travail. Les t&eacute;moignages de la chor&eacute;graphe et des danseurs permanents de la compagnie forment un r&eacute;cit choral et engag&eacute;, retra&ccedil;ant une vie de cr&eacute;ation, au travers d&rsquo;une &oelig;uvre d&eacute;j&agrave; cin&eacute;matographique en elle-m&ecirc;me et qui &eacute;veille, avec fureur et d&eacute;termination, une r&eacute;volte insatiable face &agrave; la condition humaine, &agrave; la barbarie, aux in&eacute;galit&eacute;s, &agrave; l&rsquo;injustice.</p> <p>&nbsp;</p> <p><strong>Les lieux du tournage</strong></p> <p>&nbsp;</p> <p>La plus grande partie du tournage est concentr&eacute;e &agrave; <strong>RAMDAM, UN CENTRE D&rsquo;ART</strong>, le lieu occup&eacute; aujourd&rsquo;hui par la compagnie. Cela permettra de capturer la vie de la troupe et du lieu &laquo;&nbsp;dans son &eacute;l&eacute;ment&nbsp;&raquo;. RAMDAM, UN CENTRE D&rsquo;ART n&rsquo;est pourtant pas l&rsquo;unique d&eacute;cor du film. Nous<strong><em> </em></strong>avons suivi la compagnie &agrave; <strong>Toulouse</strong>, o&ugrave; Maguy Marin s&rsquo;est rendue avec quelques-uns des danseurs pour f&ecirc;ter le centenaire de sa m&egrave;re, Luisa Calle. Luisa est une femme qui a travers&eacute; le 20&egrave;me si&egrave;cle en fuyant la guerre, et a connu en France le camp pour refugi&eacute;s de La Boudronn&eacute;e d&eacute;but 39... Exp&eacute;riences qui trouvent des &eacute;chos directs dans <em>May B</em>. Nous nous sommes &eacute;galement rendus &agrave; <strong>Bruxelles</strong>, l&rsquo;un des passages d&eacute;terminants du parcours de Maguy Marin, &eacute;l&egrave;ve &agrave; Mudra d&rsquo;abord puis danseuse dans la compagnie de B&eacute;jart. Enfin, nous sommes all&eacute;s &agrave; la <strong>rencontre de la chor&eacute;graphe br&eacute;silienne Lia Rodrigues, dans le lieu qu&rsquo;elle a cr&eacute;&eacute; dans la favela de Mar&eacute;</strong>, pr&egrave;s de Rio de Janeiro, o&ugrave; nous avons immortalis&eacute; la transmission de la pi&egrave;ce <em>May B</em> &agrave; de jeunes danseurs br&eacute;siliens, qui par la suite ont fait le voyage jusqu&rsquo;&agrave; RAMDAM, UN CENTRE D&rsquo;ART.</p> <p>Entre autres&hellip;</p> <p>&nbsp;</p> <p><img alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/519391/2018_MARE_RAMDAM___Sammi_LandweerBD-1BD-1527180039.jpg" width="100%" /></p> <p>&nbsp;</p> <p>Dans le mouvement indiff&eacute;rent de nos soci&eacute;t&eacute;s anthropophages, il m&rsquo;a paru &eacute;vident, &agrave; chaque occasion, de planter un pied de cam&eacute;ra pour immortaliser ces &eacute;changes humains, ces inestimables moments de transmission. <strong>Montrer ainsi, peut-&ecirc;tre, que la m&eacute;moire, comme l&rsquo;art, est affaire d&rsquo;&eacute;ternit&eacute;.</strong></p> <p>&nbsp;</p> <p>&nbsp;</p> <p><strong>L&#39;EQUIPE DU FILM</strong></p> <p>&nbsp;</p> <p><strong>Equipe technique</strong></p> <p>Pierre Grange, Philippe Vincent, Xavier Arpino, Marco Pascal.</p> <p>Avec le soutien de Coralie Verdier, Pascaline Manach&egrave;re, Nathan Bouillard et Th&eacute;o Perron-Bailly.</p> <p>&nbsp;</p> <p><strong>Interpr&egrave;tes de <em>May B</em></strong></p> <p>Ulises Alvarez, Alice B&eacute;neteaud, Luna Bloomfield, Ka&iuml;s Chouibi, Laura Frigato, Le&iuml;la Ka, Daphn&eacute; Koutsafti, Antoine Laval, Mychel Lecoq, Fran&ccedil;oise Leick, Louise Mariotte, Isabelle Missal, Johanna Moaligou, Mayalen Otondo, Cathy Polo, Pierre Pontvianne, Agn&egrave;s Poti&eacute;, Rolando Rocha, Ana Rodriguez, Ennio Sammarco, Marcelo Sepulveda, Kerrie Szuch, Adolfo Vargas, Karin Vyncke.</p> <p>&nbsp;</p> <p><img alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/519310/2015_Saluts__J-L_Fernandez-1527171088.jpg" width="100%" /></p> <p>&nbsp;</p> <p><strong>Compagnie Maguy Marin</strong></p> <p>Alexandre B&eacute;neteaud, Laure Delavier, L&eacute;a De Saint Jean, Sathya Flory, Loli Hidalgo, Elise Remy</p> <p>&nbsp;</p> <p><strong>LA PRODUCTION</strong></p> <p>NA&Iuml;A PRODUCTIONS a &eacute;t&eacute; fond&eacute;e en 2009, &agrave; l&rsquo;initiative de S&eacute;verine Lathuilli&egrave;re et Philippe Aigle.</p> <p>Le cin&eacute;ma que souhaite promouvoir NA&Iuml;A&nbsp;est un cin&eacute;ma int&eacute;grant une r&eacute;flexion sur un monde en mutation acc&eacute;l&eacute;r&eacute;e, avec l&rsquo;exigence de pouvoir le partager avec le plus grand nombre au travers d&rsquo;histoires fortes. Tous les projets parlent de gens qui marchent, qui vivent, qui courent, qui interrogent leur monde.</p> <p>Les productions NA&Iuml;A :&nbsp;</p> <p>PARADISE BEACH r&eacute;alis&eacute; par Xavier Durringer avec Sami Bouajila, Tewfik Jallab, Melanie Doutey... sortira dans les salles au fin 2018.&nbsp;</p> <p>ADAMA, film d&#39;animation r&eacute;alis&eacute; par Simon Rouby&nbsp;sorti en salles le 21 octobre 2015,&nbsp;a eu un parcours singulier, &agrave; l&rsquo;image du film, qui se poursuit et qui contribue, peu &agrave; peu, &agrave; donner &agrave; ADAMA le statut d&rsquo;une &oelig;uvre unique et universelle dans le cin&eacute;ma d&rsquo;animation.</p> <p>OUT OF EDEN (2014), documentaire de cr&eacute;ation r&eacute;alis&eacute; par S&eacute;verine Pinkasfeld est un portrait d&#39;artistes, qui capte dans leur intimit&eacute; le processus de cr&eacute;ation joyeux et &eacute;nerv&eacute; d&#39;un travail puissant sur l&#39;humain et son &eacute;poque. Out of Eden est une histoire d&#39;amour. L&#39;histoire du couple Bachelot Caron.</p> <p>Le CONFLIT INTERIEUR (2013) est un documentaire sur le photographe Gilles Caron.</p> <p>&nbsp;</p> <p>&nbsp;</p> <p><strong>DATE DE SORTIE DU FILM</strong></p> <p><strong>Sortie en salles en mars 2019.</strong></p> <p>&nbsp;</p> <p><strong>Le film est soumis &agrave;&nbsp;la Mostra de Venise en septembre 2018.</strong></p> <p>&nbsp;</p> <p>&nbsp;</p> <p><img alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/521072/2018_Tournage___Laurence_Danie_re-1744-1527599822.jpg" width="100%" /></p>

À quoi servira la collecte

<p><strong>R&eacute;aliser un film documentaire pour le cin&eacute;ma aujourd&rsquo;hui est un d&eacute;fi complexe</strong> et nous sommes nous-m&ecirc;mes surpris des difficult&eacute;s rencontr&eacute;es pour monter ce projet &eacute;tant donn&eacute;e la notori&eacute;t&eacute; de la Compagnie Maguy Marin.</p> <p>&nbsp;</p> <p>Si de nombreux professionnels du spectacle vivant ont manifest&eacute; leur int&eacute;r&ecirc;t et l&rsquo;importance de documenter le travail de cr&eacute;ation et de transmission men&eacute; par la Compagnie Maguy Marin, le projet est en revanche moins bien identifi&eacute; par les institutions cin&eacute;matographiques. David Mambouch est un jeune r&eacute;alisateur et la danse contemporaine a aujourd&rsquo;hui l&rsquo;image d&rsquo;un art r&eacute;serv&eacute; &agrave; un public &laquo;&nbsp;de niche&nbsp;&raquo;.</p> <p><strong>Au contraire, nous pensons que ce documentaire peut sensibiliser un large public</strong> car, au-del&agrave; de la danse, il aborde la fa&ccedil;on singuli&egrave;re dont la compagnie a travers&eacute; 40 ans de vie politique et sociale.</p> <p>&nbsp;</p> <p><strong>Plusieurs partenaires se sont d&eacute;j&agrave; engag&eacute;s dans le projet </strong>mais nous n&rsquo;avons pas eu certaines aides importantes que nous avions sollicit&eacute;es et sur lesquelles nous comptions.</p> <p>Nous avons d&eacute;j&agrave; r&eacute;uni 150 000&euro; gr&acirc;ce &agrave; la R&eacute;gion Auvergne-Rh&ocirc;ne-Alpes, le Minist&egrave;re de la Culture et de la Communication, le Th&eacute;&acirc;tre de la Ville &agrave; Paris, POLE-SUD - Centre de D&eacute;veloppement Chor&eacute;graphique National de Strasbourg, Oc&eacute;an Films Distribution et les fonds propres de NA&Iuml;A PRODUCTIONS. Ces fonds ont permis de financer les premi&egrave;res &eacute;tapes du tournage et du montage.</p> <p>&nbsp;</p> <p>Le budget total du film est environ de 300 000&euro;, il nous reste encore 150 000&euro; &agrave; trouver pour terminer le film. Nous continuons &agrave; chercher d&rsquo;autres partenaires.</p> <p><strong>Cette collecte indispensable de 50 000&euro; permettra de financer notamment les co&ucirc;ts de montage et d&rsquo;&eacute;talonnage.</strong></p> <p>&nbsp;</p> <p>&nbsp;</p> <p><img alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/512559/Capture_d_e_cran_2018-05-03_a__17.03.37-1525359853.png" width="100%" /></p> <p>&nbsp;</p> <p>Par ailleurs, nous savons, gr&acirc;ce &agrave; nos exp&eacute;riences pr&eacute;c&eacute;dentes, que les enjeux de la diffusion en salle d&rsquo;un long m&eacute;trage documentaire sont importants et n&eacute;cessitent une visibilit&eacute; du projet en amont, d&egrave;s l&rsquo;&eacute;tape de la production. Le financement participatif est aussi un moyen de faire conna&icirc;tre le film avant sa sortie en salles et r&eacute;unir des forces vives autour du projet.</p> <p>&nbsp;</p> <p>&nbsp;</p> <p><strong>ET SI NOUS D&Eacute;PASSONS L&rsquo;OBJECTIF DE 50 000&euro;&nbsp;?</strong></p> <p>&nbsp;</p> <p><strong>Avec 60 000&euro; </strong>&bull; Nous finan&ccedil;ons la traduction et le sous-titrage en anglais.</p> <p><strong>Avec 65 000&euro; </strong>&bull; Nous finan&ccedil;ons les derni&egrave;res finitions, notamment avec l&rsquo;achat des images d&rsquo;archives.</p> <p><strong>Avec 70 000&euro; </strong>&bull; Nous offrons une musique originale au film et nous payons les droits des musiques existantes.</p> <p><strong>Avec 90 000&euro; </strong>&bull; Nous finan&ccedil;ons le travail du laboratoire et la fabrication des diff&eacute;rents formats du film n&eacute;cessaires &agrave; son exploitation.</p> <p>&nbsp;</p> <p>&nbsp;</p> <p><img alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/521220/2018_Tournage___Laurence_Danie_re-1340_BD-1527611520.jpg" width="100%" /></p> <p>&nbsp;</p> <p><strong>QUE SE PASSERA-T-IL SI NOUS N&rsquo;ATTEIGNONS PAS 50 000&euro;&nbsp;?</strong></p> <p>&nbsp;</p> <p><strong>La collecte ne sera pas valid&eacute;e</strong>&nbsp;: nous ne toucherons pas les dons vers&eacute;s sur la plateforme et ils seront rembours&eacute;s aux contributeurs.</p> <p>&nbsp;</p> <p>Pour nous, cela mettra <strong>un point d&rsquo;arr&ecirc;t &agrave; la production du film</strong>. Cette collecte est cruciale pour poursuivre ce projet et financer les d&eacute;penses incontournables de post-production.</p> <p>Il est donc absolument n&eacute;cessaire d&rsquo;atteindre l&rsquo;objectif des 50 000&euro; avant le 12 juillet.</p> <p>&nbsp;</p> <p><strong>Et pour vous&nbsp;?</strong> Vous serez rembours&eacute; &agrave; hauteur de votre contribution.</p> <p>&nbsp;</p> <p><strong>&nbsp;</strong></p> <p><strong>LES DONS VIA KISS KISS BANK BANK OUVRENT-ILS DROIT A UNE DEDUCTION D&rsquo;IMPOTS&nbsp;?</strong></p> <p>&nbsp;</p> <p>Les dons en faveur du projet &laquo;&nbsp;Maguy Marin, l&rsquo;Urgence d&rsquo;Agir&nbsp;&raquo; via la plateforme Kiss Kiss Bank Bank <strong>n&rsquo;ouvrent pas droit &agrave; une d&eacute;duction fiscale</strong>.&nbsp; A l&rsquo;issue de la collecte, vous recevrez un mail de confirmation vous permettant, si vous le souhaitez, de demander un justificatif comptable mais il ne s&rsquo;agira pas d&rsquo;un re&ccedil;u fiscal.</p> <p>&nbsp;</p> <p>Cependant, si vous &ecirc;tes un organisme soumis &agrave; l&rsquo;imp&ocirc;t sur le revenu (IR) ou &agrave; l&rsquo;imp&ocirc;t sur les soci&eacute;t&eacute;s (IS), vous pouvez participer financi&egrave;rement &agrave; ce projet et b&eacute;n&eacute;ficier d&rsquo;une r&eacute;duction d&rsquo;imp&ocirc;t en faisant un apport en m&eacute;c&eacute;nat &agrave; la Compagnie Maguy Marin.</p> <p>&nbsp;</p> <p><img alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/530187/Capture_d_e_cran_2018-07-03_a__12.41.19-1530614502.png" width="100%" /></p> <p>&nbsp;</p> <p>Pour en savoir plus, n&rsquo;h&eacute;sitez pas &agrave; vous rapprocher de la&nbsp;Compagnie Maguy Marin : <a href="mailto:Laure.delavier@compagnie-maguy-marin.fr">Laure.delavier@compagnie-maguy-marin.fr</a></p>

Contreparties

5 €

  • 4 contributions
Nos remerciements par mail

Livraison estimée : septembre 2018

10 €

  • 36 contributions
Votre nom sur le générique de fin du film

Livraison estimée : mars 2019

25 €

  • 154 contributions
Le DVD du film + Votre nom sur le générique de fin du film

35 €

  • 56 contributions
L'affiche du film (60x80) + Le DVD du film + Votre nom sur le générique de fin du film

50 €

  • 63 contributions
Un tirage photo exclusif (20x30) du film de la pièce MAY B + Le DVD du film MAGUY MARIN, L'URGENCE D'AGIR + Votre nom sur le générique de fin du film

60 €

  • 18 contributions
2 places de cinéma pour le film au plus près de chez vous + Votre nom sur le générique de fin du film + Le DVD du film de la pièce MAY B

80 €

  • 8 contributions
2 places pour l'avant-première du film + Votre nom sur le générique de fin du film + Le DVD du film de la pièce MAY B

150 €

  • 10 contributions
Deux places pour aller voir le spectacle May B au Théâtre de la Ville en catégorie 1 + Le DVD du film + Votre nom sur le générique de fin du film

300 €

  • 5 contributions
Un PACK 2 DVD (MAGUY MARIN, L'URGENCE D'AGIR et le film de la pièce MAY B) + 2 places de cinéma pour le film au plus près de chez vous + Votre nom sur le générique de fin du film + Une affiche du film (60x80) + Un tirage photo exclusif (20x30) du film de la pièce MAY B

500 €

  • 3 contributions
Une copie du storyboard original + 2 places pour l’avant-première du film et la rencontre après l’avant-première + Le DVD du film de la pièce MAY B

1 000 €

  • 3 contributions
La bande-originale exclusive du film + Une copie du storyboard original + 2 places pour l’avant-première du film et la rencontre après l’avant-première + Le DVD du film de la pièce MAY B

3 000 €

    Un stage de cinéma de deux jours avec David Mambouch dans vos locaux (15 personnes maximum - les frais de déplacement à l'extérieur de Lyon ne sont pas compris) + Votre logo ou votre nom sur le générique de fin du film

    5 000 €

      Un stage de danse contemporaine de deux jours avec un danseur de la Compagnie Maguy Marin (15 personnes maximum - les frais de déplacement à l'extérieur de Lyon ne sont pas compris) + Votre logo ou votre nom sur le générique de fin du film

      7 500 €

      • 1 contribution
      Une projection privée du film dans vos locaux en présence du réalisateur et de Maguy Marin (les frais de déplacement à l'extérieur de Lyon ne sont pas compris)

      Faire un don

      Je donne ce que je veux

      Épuisé

      Épuisé

      100 €

      • 25 contributions
      Une invitation à la rencontre après l'avant-première du film + Votre nom sur le générique de fin du film+ 2 places pour l’avant-première du film + Le DVD du film de la pièce MAY B