Pays n°1 — Saint-Malo et ses alentours

Tous les six mois, un nouveau territoire. Reportage, enquête, portraits. 160 pages. Fait et imprimé en France. 1er numéro : Saint-Malo.

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17/10/2020

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5 avril 2024

Pays n°1 — Saint-Malo et ses alentours

<img alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/690560/fe8b990a-938e-4965-8aac-b07bb80469c4.jpg" width="100%" /> Mission accomplie 🚀 — Merci pour votre confiance et votre soutien. Grâce à vous, Pays verra le jour et son premier numéro sera disponible au plus tard en mars 2021. Vous avez manqué notre campagne de financement participatif sur KissKissBankBank ? Pas d'inquiétude, vous pouvez précommander Pays <a href="https://boutique.pays-revue.com/" target="_blank">depuis notre boutique en ligne</a>. ⟶ <a href="https://boutique.pays-revue.com/" target="_blank">Je précommande Pays dès maintenant</a>. <hr /> <h2>Tous les six mois, un nouveau territoire</h2> En avril 2020, alors que la France était confinée depuis un peu plus de deux semaines, <a href="https://medium.com/@manon.boquen/besoin-de-pays-48cf6561d47" target="_blank">nous sortions du bois</a>. Aujourd'hui, nous avons besoin de vous. Pays est une nouvelle revue semestrielle de 160 pages, imprimée en France, qui s’intéresse à un unique territoire à chaque fois, et fait la part belle au reportage et au photojournalisme. Le premier numéro sera consacré à la ville de Saint-Malo et ses alentours. Pays porte la conviction que l’échelon local est porteur de tout : c'est à ce niveau que naissent les sujets qui deviennent les problématiques nationales, comme leurs solutions. Nous avons besoin de vous pour concrétiser notre ambition de créer une revue unique, qui traite des problématiques globales par l'angle du local, et permet de comprendre un territoire pour mieux appréhender notre société. Participez à la fondation de notre revue commune, rejoignez dès maintenant l'aventure Pays. <hr /> <h2>Pourquoi Pays ?</h2> <img alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/682269/82719b59-7649-4c2c-9db6-43d20a85db69.png" width="100%" /> À tous les curieux et toutes les curieuses, les amoureux et amoureuses d’un village, de leur région natale ; à celles et ceux qui gardent précieusement les souvenirs des étés chez leur grand-mère dans le Périgord, à celles et ceux qui aiment les randonnées au bord de mer sur les sentiers de la Côte d’Émeraude… à toutes ces personnes, Pays veut donner le goût de comprendre et de prendre du recul sur les territoires qui nous entourent et que nous chérissons. Nous avons eu la chance de pouvoir voyager et de découvrir de nouveaux endroits un peu partout en France. S’il y a une chose que nous avons retenue de ces pérégrinations, c’est qu’il est impossible d’envisager complètement un territoire en y restant une journée. Pas le temps d’effacer le sentiment d’exotisme des premières fois pour s’immerger complètement. Pas le temps d’interroger nos propres biais, notre propre position sociale dans un environnement différent. Mais le rythme de l’information, les budgets de plus en plus serrés pour permettre aux journalistes de prendre le temps renforcent ces allers-retours en deux-deux. Ce qui explique sans aucun doute la part de caricatural dont souffrent certains territoires et qui forgent des images imprimées dans l’esprit de beaucoup. « Les banlieues » en sont probablement l’exemple le plus frappant, présentées comme un bloc uniforme où sévissent les violences. <div class="k-ResponsiveIframeContainer"><iframe allow="autoplay; fullscreen" allowfullscreen="true" frameborder="0" height="281" scrolling="no" src="https://cdn.embedly.com/widgets/media.html?src=https%3A%2F%2Fwww.youtube.com%2Fembed%2FfkwMQ11GXog%3Ffeature%3Doembed&display_name=YouTube&url=https%3A%2F%2Fwww.youtube.com%2Fwatch%3Fv%3DfkwMQ11GXog&image=https%3A%2F%2Fi.ytimg.com%2Fvi%2FfkwMQ11GXog%2Fhqdefault.jpg&key=8b7d8dd6504d41af9a77662672aabc2a&type=text%2Fhtml&schema=youtube" title="YouTube embed" width="500"></iframe></div> Cette désillusion, si c’en est une car nous en avions conscience avant, nous interroge sans cesse. Notamment dans le métier de journaliste pigiste, que Manon exerce, mais où les contraintes temporelles et budgétaires sont telles qu’elles ne facilitent en rien cette tâche. Pays vient de là. ⟶ En apprendre davantage sur le constat derrière Pays dans nos <a href="https://paysrevue.substack.com/p/pourquoi-pays-" target="_blank">première</a> et <a href="https://paysrevue.substack.com/p/allers-retours-en-deux-deux" target="_blank">deuxième</a> newsletters. <hr /> <h2>C'est qui, Pays ?</h2> <img alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/676306/DSC-9232-1595680980.jpg" width="100%" /> Journaliste, photographe, directrice artistique, chef de projet, nous sommes quatre. Quatre, amis avant d'être cofondateurs et cofondatrices, pour lancer Pays, et nous vous invitons à nous rejoindre dès maintenant. À l'origine du projet, il y a Manon Boquen, 26 ans, journaliste indépendante depuis trois ans, principalement pour la presse magazine nationale (Télérama, Phosphore, Le Pèlerin, Causette, La Vie...). Manon aime réaliser des reportages et des sujets de plus long terme en passant du temps sur le terrain. Par ailleurs, elle apprécie le travail en collaboration avec des confrères et des cons&oelig;urs photographes afin de développer l’aspect visuel de certains sujets. Manon a grandi en Bretagne, avant d'étudier à Rennes, puis de commencer son métier de journaliste à Paris. Elle vit aujourd'hui à Saint-Malo. Elle a été rejointe par Baptiste Thevelein, 24 ans, responsable associatif et chef de projet, passé par Le Tank media. Baptiste a fondé en 2011 <a href="https://maze.fr" target="_blank">Maze.fr</a>, le premier média français d'initiative jeune. Il est également président d'Animafac, le réseau national des associations étudiantes. Baptiste est né et a grandi à Cherbourg, avant de partir étudier à Rennes et Paris, il est diplômé du Celsa en management des médias. Puis est arrivée Christelle Perrin, 25 ans, graphiste et directrice artistique aujourd'hui indépendante, passée par Libération, Maze, et des institutions publiques comme le ministère de l'Europe et des Affaires étrangères. Christelle a grandi en Picardie, avant d'étudier notamment à Saint-Étienne, elle vit et travaille aujourd'hui à Paris. Pour compléter cette équipe fondatrice, ce noyau initial, Benoît Michaëly, 25 ans, s'est également joint à nous. Cinéaste, photographe, Benoît est un touche-à-tout de l'image. Benoît a grandi et vit à Lyon. Rassemblés pendant le confinement, nous avons pu réfléchir, avancer, et commencer à faire Pays. Vous pouvez retrouver <a href="https://paysrevue.substack.com/p/pour-faire-pays" target="_blank">dans une édition de notre newsletter, davantage d'informations sur nous quatre</a>. <hr /> <h2>Ce sera quoi, Pays ?</h2> <img alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/679175/Capture_d__cran_2020-08-20___10.50.35-1597913565.png" width="100%" /> Un semestriel : prendre le temps, beaucoup de temps, pour choisir un territoire avec vous, identifier les problématiques locales, constituer une équipe de journalistes : photographes, rédactrices et rédacteurs, puis faire et construire Pays. 160 pages, au format carré : donner toute sa place à la photographie, vous permettre aussi de vous concentrer sur l’essentiel, vous offrir ou vous permettre d’offrir un objet qui se conserve dans le temps, et ne se périme pas. <img alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/679178/Capture_d__cran_2020-08-20___11.05.15-1597914420.png" width="100%" /> Une communauté : en ligne et hors-ligne, des rencontres, des rendez-vous, un espace de discussion permanent entre l’équipe de Pays, les journalistes, et vous, les membres abonnés de Pays. Retours, approfondissements, nous allons construire collectivement chaque numéro de la revue qui nous entoure. <hr /> <h2>Pourquoi Saint-Malo ?</h2> <img alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/676131/IMG_0334_1000-1595579604.jpg" width="100%" /> Le premier numéro de la revue sera consacré à Saint-Malo et ses alentours. Le nom évoque les cartes postales des vacances d’été passées au bord de l’eau. Car oui, Saint-Malo est avant tout une destination touristique. Du 1er juillet au 15 septembre 2019, près d’un million de personnes (pour 46 000 habitants à l'année) ont foulé le sol de celle qui s’est targuée d’un surnom : la cité corsaire. Mais derrière la photographie, propre sur elle, d’une ville fortifiée et de ses environs chatoyants, se cache un portrait plus contrasté. Dans la région, la cohabitation entre les touristes et les locaux n’est pas toujours au beau fixe. Si le territoire vit de cette manne économique, le choix du tout-tourisme a aussi des conséquences sur la vie quotidienne : prix de l’immobilier en hausse, extension des villes dortoirs des alentours, circulation infernale toutes les fins de semaine. D’une ville accueillant un tourisme plutôt bon marché, Saint-Malo et ses alentours misent maintenant sur un public plus haut de gamme, quitte à transformer les environs en repaire de gens fortunés. <img alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/679710/citation_05-1598258866.png" width="100%" /> Mais le pays malouin ne vit pas que du tourisme. Ici, comme partout en Bretagne, l’industrie agroalimentaire a une place de choix. Les activités maritimes, sur ce littoral connu sous le nom de Côte d’Émeraude, tiennent une part importante. Et un certain conservatisme s’est progressivement installé dans ce territoire qui est pourtant tourné vers l’extérieur depuis de longs siècles. Ces problématiques, loin de ne concerner que ce territoire, trouveront leur place dans Pays. Quitte, pour cela, à écorner quelque peu l’image d’Épinal qui lui colle à la peau. <hr /> <h2>Pays et vous</h2> <img alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/679706/pays-et-vous72OK-1598211423.png" width="100%" /> Pays est un projet que nous mûrissons depuis décembre 2019. Au cours des derniers mois, nous avons eu le temps de construire patiemment, jour après jour, ce qui va être la ligne éditoriale du projet, son identité visuelle, sa ligne de communication, son modèle économique. Nous avons aussi eu l’occasion de poser les bases d’une communauté numérique et physique autour de l’enjeu qui nous relie : l’impact du local sur le global, et vice-versa. Nous avons réuni plus de 500 personnes au sein d’une newsletter, et autant sur nos réseaux sociaux, où nous avons pu expérimenter différents formats : stories « revue de presse », coulisses, photographies et partages de liens publiés ailleurs. Pays ne sera pas seulement une revue semestrielle, nous voulons vous proposer une expérience globale, rythmée par deux publications chaque année. C’est ainsi que les abonnés et abonnées à la revue en seront également membres. Être membre de Pays, cela signifie participer au choix des sujets, des thèmes, être associé·e à des événements, des rencontres, et recevoir une newsletter dédiée aux membres, sur les coulisses du projet. C’est une manière pour nous de dire que l’implication pourra être réciproque, et que nous ne comptons pas que sur la revue papier pour mener à bien ce projet. ⟶ <a href="https://paysrevue.substack.com/" target="_blank">Retrouvez la newsletter de Pays</a> et ses précédentes éditions.

À quoi servira la collecte

<img alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/676128/IMG_0330_1000-1595579512.jpg" width="100%" /> C’est simple, et pourtant bien paradoxal. Nous n’avons pas d’économies prêtes à être investies pour lancer Pays, et pourtant, la condition sine qua non que nous nous sommes fixée est très claire : les photographes, les journalistes de Pays seront tous et toutes payés, et correctement en plus. Nous avons vécu et vu trop de précarité, trop de situations problématiques pour celles et ceux qui fabriquent les journaux, pour les reproduire. <img alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/679709/citation_03-1598258831.png" width="100%" /> Notre ambition est de poser un modèle et de le pérenniser, dès notre premier numéro. Chaque numéro de Pays coûtera un peu moins de 20 000 €, tout compris. Pays sera imprimé en France, à Landerneau, chez Cloître Imprimeurs, sur du papier européen issu de forêts éco-gérées. Nous avons choisi un modèle de distribution hybride, à la fois par internet, à l’occasion de campagnes de pré-ventes, puis sur notre site, et au sein de points de vente physique, que nous visiterons, et avec lesquels nous souhaitons construire une relation de confiance. <img alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/679038/PAYS-kisskiss-graph-v2_graph_kiss_kiss-1597838147.png" width="100%" /> La collecte servira à donner le jour à votre revue, et à assurer la parution du premier numéro. Si celle-ci fonctionne au-delà de nos objectifs, elle permettra d’accroître la diffusion du premier numéro, et pourquoi pas ensuite d'avancer sur la préparation et la publication du numéro 2, et des suivants. Aussi, cette collecte permettra notre indépendance. Pays sera une revue sans publicité, seul·e·s vous, abonnées et abonnés, membres de Pays, aurez la possibilité de nous acheter. Pays sera également en partie financée par des missions réalisées par notre éditeur, <a href="https://agencestudieux.com" target="_blank">Studieux</a>, pour des structures de l'économie sociale et solidaire, et des médias. Nous lançons une revue nationale, mais locale. Centrée sur un territoire à chaque numéro, la possibilité de recourir à des acteurs et actrices économiques locaux pour nous sponsoriser ou pour intégrer de la publicité à nos pages pourrait évidemment être intéressante. Mais nous n’avons pas que des choses simples et des initiatives positives à annoncer. Pays s’intéressera aux problématiques qui jalonnent un territoire, pour établir à la fois ce qui en fait sa spécificité mais également pour le raccrocher à la société dans son ensemble. En toute transparence, et parce que nous sommes finalement tous embarqués dans la même aventure, nous partagerons avec vous nos sources de financement et nos budgets. <hr /> <h2>Et après ?</h2> <img alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/679707/et-apr_s72-1598211682.png" width="100%" /> Grâce à votre soutien, nous parviendrons à sortir le premier numéro de Pays en février prochain, et à vous le faire parvenir. Si vous décidez de rejoindre la communauté des membres de Pays, vous recevrez le numéro 2 de la revue en septembre 2021. Nous avons plusieurs pistes et idées pour cette deuxième édition, et vous aurez votre mot à dire en nous aidant à la construire. Chaque numéro de Pays sera disponible en pré-commande sur KissKissBankBank, puis vendu sur notre site internet, et dans nos librairies et lieux partenaires. Abonnez-vous, soutenez-nous, permettez à Pays de voir le jour, et construisons ensemble la revue qui nous entoure. <hr /> Pour continuer à nous suivre, <a href="https://paysrevue.substack.com" target="_blank">rejoignez la newsletter Pays</a>, et abonnez-vous sur <a href="https://facebook.com/paysrevue" target="_blank">Facebook</a>, <a href="https://twitter.com/paysrevue" target="_blank">Twitter</a> et <a href="https://instagram.com/paysrevue" target="_blank">Instagram</a>. N'hésitez pas non plus à partager largement <a href="https://www.kisskissbankbank.com/fr/projects/paysrevue/" target="_blank">cette campagne de lancement</a>. — Pays est édité par <a href="https://agencestudieux.com" target="_blank">Studieux</a>. Les visuels affichés sur la page sont temporaires et ne représentent pas le produit final. Illustrations par <a href="https://www.instagram.com/antoinettecarpentier/" target="_blank">Antoinette Carpentier</a>.

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