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Aujourd’hui, IrriSahel c’est 350 agriculteurs indépendants installés, des centaines de familles réunies, des hommes et des femmes retrouvant leurs villages d’origine. Oui, aujourd’hui, IrriSahel c’est le moyen pour des milliers de personnes de voir leurs conditions de vie nettement s’améliorer. Et c’est pour nous assurer de la continuité de ce succès que nous lançons cette campagne de crowdfunding.

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Au départ, le projet consistait en l’installation de 4 périmètres de cultures de fruits et légumes seulement, équipés de tout le matériel nécessaire pour l’irrigation. Victime de leur succès, les périmètres maraîchers ont inspiré de nombreuses personnes qui se sont installés à leur tour, indépendamment du projet IrriSahel (sans matériel d’irrigation, sans réel suivi,…).

Nous sommes fiers de l’ampleur qu’a pris le projet au fil des années, nous avons pu constater le changement positif qu’il y a eu dans la vie de toutes ces personnes. Mais malheureusement aujourd’hui, nos capacités restent limitées et nous ne pouvons pas accompagner et aider tout le monde comme nous le souhaiterions.

Mais alors, quel est le projet maintenant ?

Nous voulons aujourd’hui mettre en place un vrai relais localement pour aider les maraîchers à se former aux meilleures techniques pour cultiver leur jardin mais aussi pour gérer au mieux la ressource en eau. L’idée est d’équiper le Centre de Formation de Keur Moussa de réservoir d’eau, stations de pompage, systèmes d’irrigations et de lui donner les moyens d’accueillir un maximum de volontaires pour les formations mais également donner les moyens au centre d’effectuer un suivi sur le terrain au fil de l’année. A terme, notre volonté est de pouvoir les aider dans l’achat de matériel d’irrigation pour qu’ils puissent optimiser leurs récoltes.

Pour débuter ce nouveau projet, les sénégalais ont besoin de chacun d’entre vous. Et n’oubliez pas, si l’on pense le projet sur le long terme, un petit geste peut faire beaucoup puisque 15€ = 1 jour de formation pour un sénégalais.

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La commune de Meckhé se trouve dans une zone particulièrement aride qui rend la vie dans les villages difficiles. La production agricole locale ne permettait pas de garantir une sécurité alimentaire car elle était basée sur des cultures uniquement rentables lors de la saison des pluies (juillet à octobre).

Pour subvenir aux besoins de leur famille, les hommes se résignaient à partir à Dakar, où se trouve le travail et laisser leurs proches derrière eux. La région était touché par l’exode rural et victime d’un cercle vicieux car plus les habitants quittaient la région, plus l’économie locale s’étouffait et donc plus les conditions de vie devenaient difficiles. L’objectif du projet IrriSahel était de casser ce cercle.

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IrriSahel est né en 2007 de la volonté d’Yves Allibert (PDG d’Irrijardin) et de Christian Marquestaut (chargé de mission pour l’ASODIA) d’associer leurs compétences et savoir-faire (agriculture et irrigation) pour aider la commune de Meckhé, et ses alentours, à améliorer les conditions de vie de ses habitants. Ce qui a fait la force du projet, c’est ce partenariat novateur et multi-acteur entre une entreprise privée (Irrijardin), une structure de développement (ONG Asodia), un acteur public (Région Occitanie) et des acteurs locaux.

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Entre 2010 et 2012, le projet s’est donc concrétisé par la mise place de 4 périmètres maraîchers dans 4 villages différents. Grâce à la réhabilitation des stations de pompages, à la fourniture de matériel d’irrigation et à l’apport technique sur place, les parcelles ont pu être équipées et devenir prêtes à l’emploi !

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Rapidement, le rendement important de ces périmètres s’est fait savoir. Le bouche à oreille a ainsi permis de propager l’activité maraîchère sur la région. Là où une terre aride s’étendait à perte de vue, des oignons, des tomates, des salades et des piments poussent et égayent aujourd’hui le paysage. Beaucoup d’hommes sont revenus de Dakar pour devenir maraîchers et recommencer une nouvelle vie près de leur famille, en ayant les moyens de subvenir à leur besoin et ainsi commencer réellement à vivre et non plus seulement survivre.

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Mais actuellement, ces nouveaux maraîchers ne bénéficient pas du même accompagnement que ceux des périmètres initiaux. Et bien qu’ils puissent utiliser stations de pompages et puits installés dans la région, les techniques de gestion de l’eau ne sont pas maîtrisées par tous. Ainsi, cela peut conduire à la perte de certaines cultures en particulier en période de stress hydrique.

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Après avoir initié l’activité maraîchère dans ce département du Sénégal, notre volonté est aujourd’hui d’utiliser le Centre de Formation de Keur Moussa (CFKM), comme cœur du projet. Ce Centre, qui se situe à une quarantaine de km de Dakar, est investi depuis sa création dans le projet IrriSahel et il bénéficie d’une vraie reconnaissance locale de son savoir-faire. Les techniciens du centre assurent l’accompagnement des périmètres IrriSahel mais il ne dispose pas lui-même de niveau d’équipements suffisant.

Comme évoqué précédemment, l’idée est de donner les moyens techniques (réservoir d’eau, systèmes d’irrigation etc) et financier (frais de structures, d’entretien, de déplacements,…) au Centre pour lui permettre de proposer des formations qualitatives sur le maraîchage et la gestion de l’eau mais aussi pour lui permettre d’effectuer un suivi personnalisé régulier sur le terrain pour les personnes formées. L’objectif étant, grâce à ce centre, d’assurer la durabilité des actions menées jusqu’à présent et assurer l’autonomie de la commune de Meckhé et ses alentours.

Par ailleurs, suite à la suppression des « Régions au Sénégal », la coopération décentralisée de la Région Occitanie, qui était fortement engagée dans ce projet, est amenée à s'arrêter fin 2017.

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Le cœur de cette campagne est de fournir au CFKM les investissements indispensables pour être en capacité d’assurer des formations pratiques fiables : un forage, un système de pompage, un réservoir d’eau et le matériel permettant de présenter différentes techniques d’irrigation.

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Mais bien évidemment, le projet a été pensé sur le long terme pour nous assurer de la pertinence d’un tel investissement pour le centre de formation :

Une fois ces investissements réalisés, les formations seront plus pertinentes. Les cours seront encadrés par le directeur du centre, Maximilien POUILLE et à chaque session de formation, une personne sera désignée comme « relayeur ». Cela dans le but d’assurer le savoir au plus grand nombre, de toucher le maximum de personne possible.

Des suivis réguliers seront assurés par des membres du centre (directeur et techniciens) pour vérifier la bonne application des méthodes, pour compléter l’enseignement si nécessaire et informer de nouveaux candidats potentiels. En parallèle, nous ferons intervenir des techniciens d’Irrijardin ainsi que des stagiaires de l’école d’ingénieur de Purpan pour participer au développement des connaissances formateurs et proposer de potentielles améliorations.

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Enfin, (et c’est ce qui permettra probablement le plus de pérenniser le projet), nous souhaitons constituer un fond de soutien à l’investissement pour permettre aux agriculteurs de mettre en place une des trois techniques sur lesquelles ils auront été formés sur leur parcelle. Le financement par la subvention doit rester limité, nous souhaitons donc développer le micro-crédit : plus viable et qui permettra d’aider plus de personnes sur le long terme.

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Le projet IrriSahel est porté principalement par deux entités :

Fonds de dotation Irrijardin : Le projet Irrisahel, entrepris par Irrijardin, a impulsé la création d’un fonds de dotation Irrijardin. Ce fonds a pour objet d’initier et de soutenir tout projet à caractère humanitaire, environnemental, social et/ou éducateur, en France et à l’étranger, dans le domaine du développement durable, et comportant, plus particulièrement, des actions relatives à la gestion et au traitement de l’eau. Logo_irrijardin__test-1509353606

L’ASODIA (Association Sud-Ouest pour le Développement International de l’Agriculture) : créée en 1975, cette association regroupe les principales organisations professionnelles agricoles de la région Occitanie. Les actions de l’ASODIA sont basées sur sa capacité à mobiliser à tout moment des savoir-faire et des expertises provenant de l’ensemble de ses membres pour en faire bénéficier les agriculteurs des pays d’intervention.

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Christian Marquestaut, Chargé de mission à l’Asodia et Yves Allibert, Président Fonds Irrijardin

Mais le projet n'aurait pas eu un tel succès sans le soutien d'autres acteurs en France et au Sénégal : les associations de groupements maraîchers, l'université de Purpan (31), la région Occitanie, Brooke, Kayer, la région de Thiès, l'Agence de l'eau Adour-Garonne.

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Projet IrriSahel : développer l'irrigation au Sénégal