Un espoir pour l'Effraie

Comment faire pour que la chouette ne devienne pas le souvenir d’un temps disparu ?

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Un espoir pour l'Effraie

Lorsque Etienne Debenest a lancé en 2021 le programme Effraie en Mellois au sein du GODS (Groupe ornithologique des Deux-Sèvres), il ne se doutait pas de l’ampleur que celui-ci allait prendre. Ce programme vise à suivre les couples, mener des campagnes de baguage et installer des nichoirs à l'échelle locale. Les données recueillies sur la reproduction et le mode de vie des effraies contribueront à la conservation de l'espèce et à la sensibilisation du grand public. Pour la protection de ces chouettes, plusieurs acteurs entrent en jeu. Marie du centre de soin l’Arche de Marie, les soigne et leur offre une seconde chance à la vie libre et sauvage. Ludovic, agriculteur de céréales bio dans les Deux-Sèvres les accueille sur sa ferme. En parallèle, le spécialiste mondial de l’effraie des clochers, le Suisse, Alexandre Roulin, voyage dans le monde pour partager son savoir et ses conseils. À l'Université de Lausanne il poursuit ses recherches sur ce rapace et apprécie tout particulièrement d’échanger avec les acteurs du terrain. Aujourd’hui, 100 nichoirs occupent le carré Mellois en Deux-Sèvres. Les Effraies ont besoin de ces nichoirs fabriqués par les bénévoles du GODS pour trouver un lieu de nidification et de sérénité. Autrefois emblème de nos campagnes, son mode de vie s'adapte difficilement au monde moderne. Les infrastructures évoluent sans tenir compte de son habitat, et les anciennes bâtisses sont remplacées par des constructions neuves. Pour évaluer l'impact de ces changements, Étienne et Alexandre Roulin échangent sur l'installation de balises GPS. Cependant, face aux défis du dérèglement climatique, à l'usage intensif de rodenticides et à la disparition progressive des bâtis anciens, l'avenir de l'effraie des clochers reste incertain. Les efforts conjugués des acteurs locaux, chercheurs et bénévoles suffiront-ils à préserver ce rapace emblématique et à lui redonner une place dans nos campagnes ? La question demeure : Arriverons nous à retrouver de l’espoir pour l’Effraie des clochers ? Comment faire pour que la chouette ne devienne pas le souvenir d’un temps disparu ? Ce documentaire sur l'Effraie des clochers émane avant tout de notre passion commune pour cet animal tout aussi énigmatique qu'élégant. Les espaces s’amenuisent. Les campagnes changent. Notre monde évolue, mais pas l'Effraie. Il est désormais impossible de parler de cet animal sans parler des actions de protection et de ce que cela raconte de notre environnement. Le message de sensibilisation et de protection porté par les scientifiques et les associations nous parle, et leur dévouement nous touche. Mettre en valeur à la fois l'Effraie et ceux qui se battent pour elle est notre manière de participer à l’effort pour lui offrir un avenir. Dans un profond respect pour cet animal, nous filmons la chouette sans la perturber et sans faire appel à des animaux imprégnés. Nous avons été formés pour cela et c'est un aspect qui nous tient particulièrement à cœur. Fiche technique : Titre : Un espoir pour l’effraie Durée du projet : 26 minutes Lieux de tournage envisagés / Intervenants : En France : Nouvelle-Aquitaine (église, pigeonnier, grange) Deux-Sèvres L'association Groupe ornithologique des Deux-Sèvres (GODS) dirigée par François Teyssié Suisse : Alexandre Roulin, biologiste ornithologue - Université de Lausanne
Sorenza Phelippeau Sorenza connaît la nature comme sa poche. Du dortoir du Hibou moyen duc au lieu de passage de la mystérieuse Martre des pins, en passant par les loges cachées des chouettes chevêches, elle sait les trouver, les approcher, et les filmer. C’est d’ailleurs pour cela qu’une fois sa Licence en Sciences de la Vie en poche, Sorenza a intégré l’IFFCAM en 2020. Éprise depuis de nombreuses années de l’insaisissable Effraie des clochers, elle en a logiquement fait le sujet de son premier documentaire entièrement animalier, Le Temps d’une Nuit (15’). À travers ce documentaire poétique et doux, nous suivons un couple d'effraies filmées dans leur milieu naturel. Via un impressionnant dispositif en coulisses, elle a obtenu des images spectaculaires et peu communes, avec une réelle proximité sans dérangement. Autant de qualités qui ont valu à ce documentaire d’obtenir le Prix du Court Métrage 2023 au Festival de l’Oiseau et de la Nature. Après ce premier succès, Sorenza a choisi d’écrire et de réaliser un film centré sur l’humain, Regards Croisés (24’), partageant le regard de Guillaume Collombet, photographe et réalisateur des milieux montagneux et Alpins. Après l’obtention de son diplôme de l’IFFCAM en 2022, Sorenza endosse le rôle d’Ingénieure son pour le documentaire Sans faire de vagues, tout en travaillant en tant que réalisatrice, chef opératrice et monteuse auprès de différents projets animaliers. Avec ses connaissances naturalistes et sa maîtrise technique, Sorenza a tout d’une réalisatrice, chef opératrice et ingénieure son efficace et accomplie. De plus, elle est en contact direct depuis de nombreuses années avec Alexandre Roulin, et participe activement aux actions en lien avec l’effraie dans sa région natale. Thomas Pottier Évoluer et grandir au cœur du Cambodge, découvrir des milliers d’insectes plus majestueux les uns que les autres, c’est ce qui a émerveillé Thomas durant son enfance. De retour en France pour ses études supérieures, Thomas commence une licence en Biologie générale et la finalise en Psychologie. En parallèle, Thomas réalise des photographies d’insectes en focus stacking, de la macro photographie extrême. Toujours très attaché et intéressé par les Arthropodes et la science, il a été par la suite assistant de recherche du Dr Markus Rink, scientifique de l’environnement, spécialiste du Lucane Cerf-volant (Lucanus cervus). C’est en 2021 qu’il entre à l’IFFCAM où il réalise son premier film, Boréas (19’), sur le réveil des insectes après l’hiver. Ce film aux détails macrographiques fabuleux lui vaut de sortir major de sa promotion. En seconde année, il réalise Le visage de la peur (32’), un film portant sur la peur des insectes. Fort de ses bagages, pointilleux sur le travail du détail, passionné et rigoureux, Thomas est un caméraman et réalisateur talentueux. Le projet de Thomas et Sorenza m’a tout de suite plu, en premier lieu parce qu’il fait sens. J’apprécie le choix de ne pas montrer uniquement de beaux plans animaliers et de faire croire qu’autour, “tout va bien”. Ils replacent leur sujet là où s'entremêlent les thématiques animalières, scientifiques et environnementales. Tout simplement parce que ce sont des humains qui menacent la chouette, et ce seront des humains qui sauveront les chouettes. À travers l’exemple de l'Effraie des clochers, c’est une réflexion en filigrane sur l’évolution de nos campagnes et la place que l'on accorde au sauvage. Il n’est pas nouveau pour Paul ou moi d’aider les jeunes auteurs-réalisateurs. Les accompagner sans les brider. Faire rencontrer leur énergie et leur savoir faire avec les exigences et les contraintes de la télévision. Un exercice pas toujours facile mais que j’apprécie particulièrement. Récemment créée, la société nashProds défend une production resserrée mais réfléchie. Nous visons un travail dans la confiance et la transparence avec les réalisateurs. Pour mener à bien ce film et récompenser l’investissement de chacun, nous allons nous démener pour trouver des financements complémentaires.

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