19 mai 2019
Un vin pour des mouettes...
Du pif pour des piafs ! Soutenez l'installation d'un jeune vigneron nature en Anjou
Réussi
102
Contributions
11/08/2018
Date de fin
8 257 €
Sur 6 000 €
137 %
Un vin pour des mouettes...
<p><strong>APRES LA CULTURE, LA VIGNE ET L’ANJOU…</strong></p><p> </p><p>Après une dizaine d’années de médiation culturelle en sites archéologiques et musées, j’ai ressenti le besoin viscéral de changer de voie pour construire, produire quelque chose de tangible, toucher à du concret et travailler au quotidien en lien avec mon environnement et des rythmes plus naturels. Je prends alors la décision d’un changement radical de direction qui n’est pas tout à fait le fruit du hasard puisqu’entre temps j’avais travaillé dans un musée consacré à la viticulture, dans une région qui commençait à bien me plaire, <strong>l’Anjou</strong>.</p><p> </p><p>Comtois jusque là biberonné au savagnin, me voilà précipité au cœur de la douceur angevine avec l’opportunité de quelques belles rencontres dans la viticulture, mais évidemment par des chemins dissidents : <strong>le vin nature et le chenin</strong>. En 2010, abandon de mon boulot en musée et entrée en formation agricole avec un BTSA Viticulture-Œnologie, en formation pour adultes en alternance et, pour bien faire et par choix, avec l’année de stage chez Agnès et René Mosse.</p><p> </p><p> <img alt="" width="182" height="75" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/528607/head_picture-1529868960.png" /></p><p> <img alt="" width="290" height="290" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/528608/4-BOUTEILLES-1529869123.jpg" /></p><p> </p><p> </p><p><strong>DES INTUITIONS AUX CONVICTIONS, UNE LIGNE DE CONDUITE</strong></p><p> </p><p>J’ai commencé cette formation avec trois convictions qui vont très vite devenir des lignes de conduite intangibles : la volonté de cultiver à terme sa propre vigne, l’intuition que l’expérience et la sensibilité que la culture de la vigne suppose ne s’acquiert pas dans les livres et la certitude absolue de vouloir ne jamais travailler en chimie au service de l’agriculture dite conventionnelle.</p><p> </p><p><strong>Vouloir travailler ma propre vigne</strong>, c’est pouvoir faire mes choix à tous les niveaux de la culture de la vigne et de la vinification, puis de la commercialisation d’un vin qui me correspond. C’est surtout en assumer l’entière responsabilité. Le travail dans les vignes et en cave est, pour moi, suffisamment contraignant et personnel pour se satisfaire de ne le faire que comme ouvrier pour un autre. Il était alors évident que le but de cette réorientation serait d’avoir un jour mes vignes que je pourrais conduire comme je l’entends.</p><p> </p><p>La culture d’une plante aussi sensible et complexe que la vigne m’a très vite <strong>appris l’humilité et je n’ai jamais envisagé d’en cultiver sans avoir acquis de l’expérience</strong>, durant plusieurs saisons, au contact d’autres vignerons dont j’estimais le travail. C’est pourquoi, juste après le BTS et l’année de stage, j’ai travaillé, et continue à travailler, dans différents domaines viticoles, de Jasnières en Anjou, en bio, en biodynamie, en vin sans soufre…</p><p> </p><p> <img alt="" width="222" height="296" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/527661/IMG_20180408_161352-1-1529446632.jpg" /></p><p><strong> Taille aux Mouettes fin mars</strong></p><p> </p><p>Enfin, il était dès le départ évident que mon travail de vigneron se ferait qu’en <strong>Agriculture Biologique</strong>, a minima. Aucune envie de contaminer de près ou de loin les sols, l’air, les plantes, les vins, les futurs acheteurs et, un peu par égoïsme aussi, moi-même. Impossible donc de transiger avec les pesticides, herbicides et traitements de synthèse, je n’ai jamais bossé qu’en bio et ne travaillerai que comme ça.</p><p> </p><p><strong>LA BONNE PARCELLE POUR SAUTER LE PAS</strong></p><p> </p><p>L’idée de s’installer progressivement courrait donc depuis un petit moment. Il ne me restait qu’à trouver la première petite parcelle pour se lancer, pas mince affaire jusqu’à cet hiver. Après de longs mois de recherches plus ou moins assidue et fructueuse, j’ai enfin trouvé le lieu de mes premières expériences en autonome : deux parcelles de chenin d’un total d’un hectare, situées à Beaulieu sur Layon, en coteau, à proximité du Layon, bordées de haies et de bois, plantées en 1992 et depuis toujours cultivées en bio, <strong>les Mouettes et les Pépinières</strong>. Difficile de rêver mieux pour ce projet.</p><p> </p><p> </p><p><img alt="" width="530" height="352" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/527662/P1170687-1529446757.JPG" /></p><p><strong> Les Mouettes</strong></p><p> </p><p><img alt="" width="100%" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/527664/P1170696-1529446828.JPG" /></p><p><strong> Les Pépinières</strong></p><p> </p><p><u><strong>DEBUT DU MILLESIME 2018</strong></u></p><p> </p><p>Depuis Mars, je les ai taillées, décavaillonnées, ébourgeonnées, palissées, j’ai travaillé le sol, réparé le palissage…</p><p> </p><p><img alt="" width="100%" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/527665/P1170566-1529446951.JPG" /></p><p><strong> Les Mouettes après décavaillonnage</strong></p><p><img alt="" width="100%" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/527668/P1170582-1529447267.JPG" /></p><p> </p><p><strong> Travail du sol aux Pépinières</strong></p><p> </p><p>Maintenant, l’étape suivante qui se profile très rapidement est <strong>LES VENDANGES</strong>. Et pour ça, il faut au minimum une cave et un peu de matériel, d’où ce financement participatif. Même si je vais essayer de limiter au maximum les investissements pour cette première année, je ne pourrai pas me dispenser d’un certain nombre d’impondérables qui sont assez vite assez chers : cuves, pompe (même basique), tuyaux, raccords, matériels de cave, bouteilles, bouchons, étiquettes, cartons, matériaux d’aménagement de la cave, frais administratifs divers, certification bio, participations à des salons…</p><p> </p><p> <img alt="" width="392" height="260" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/528609/P1170709-1529869752.JPG" /></p><p><strong> Le futur chai</strong></p><p> </p><p><strong>ET APRES ?</strong></p><p> </p><p>Mon projet à court ou moyen terme est de m’installer comme vigneron sur un domaine à taille humaine (pas plus de 3Ha de vignes) qui me permette de travailler avec l’attention et le temps nécessaire à l’élaboration d’un vin de qualité et conforme à mes convictions : produire des vins sains et vivants sans intrants issus de parcelles vivantes. Plus largement, je cherche à intégrer cette culture de la vigne dans un projet de vie cohérent, organisé autour du terrain sur lequel je vis, avec l’élevage d’une basse cour, la culture d’un potager et d’un verger.</p><p>Des mercis pour votre soutien par cartons de 12… Tz</p>
À quoi servira la collecte
<p>L’argent de cette collecte servira prioritairement à couvrir les frais de production de la ou des cuvées du premier millésime qui sera vendangé cet automne. Si la collecte permet de mobiliser plus, j’envisage de l’utiliser ainsi :</p><p> </p><p><u>Objectif 1 - 6000 € - Vendanges 2018</u></p><p>Cuves : 1500 à 2000 €</p><p>Pompe : 250 €</p><p>Raccords et tuyaux : 400 €</p><p>Petit matériel de laboratoire : 250 €</p><p>Matériel divers de cave (portoires, seaux, échelle, karcher… ) : 300 €</p><p>Frais d’embouteillage : 3000 à 3500 €</p><p>Frais KKBB : 480 €</p><p> </p><p><u>Objectif 2 – 10 à 12000 € - Matériel viticole</u></p><p>Tracteur : 3000 à 5000 €</p><p>Outils (châssis de charrue, décavaillonneuse, pulvérisateur…) : 1000 à 3000 €</p><p> </p><p><u>Objectif 3 – Plus de 12000 € - Acquisition ou location de nouvelles parcelles</u></p><p>Très variables selon les cépages, états, emplacement… et surtout opportunités.</p>
Contreparties
5 €
Un grand merci tagué sur le premier piquet du premier rang avant le premier cep
15 €
Un très grand merci : vous parrainez un cep qui vous donnera de ses nouvelles par carte postale
25 €
- 29 contributions
Un immense merci : une bouteille de la première cuvée des Mouettes et votre nom sur la contre-étiquette
50 €
- 28 contributions
Un gigantesque merci : 2 bouteilles de la première cuvée des Mouettes, votre nom sur la contre-étiquette et un T-shirt sérigraphié au nom de la première cuvée
100 €
- 27 contributions
Un monumental merci : 2 bouteilles et 1 Magnum de la première cuvée des Mouettes, votre nom sur la contre-étiquette et un T-shirt sérigraphié au nom de la première cuvée et une journée de découverte du travail à la vigne et à la cave
250 €
- 6 contributions
Un infini et sportif merci : une invitation à VINO VELO, une aventure vélocipédique de 2 jours au cœur du vignoble nature d’Anjou (ou 2 jours de découverte du vignoble nature et du travail à la vigne et à la cave), 3 Magnums (ou 6 bouteilles) de la première cuvée des Mouettes, votre nom sur la contre-étiquette et un T-shirt sérigraphié au nom de la première cuvée