Vinofutur N°4

Vinofutur n°4, la revue pour réinventer le vignoble

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L’artiste Jérôme Maillet signe la grande illustration du Vinofutur N°4 : une super représentation d’un pied de vigne à travers le temps. Entretien. Raconte-nous comment l’illustration du Vinofutur N°4 est née. Jérôme Maillet. « L’illustration pour Vinofutur N°4 est née de la lecture de « Lambrusque » de Catherine Bernard. Et, quoi de mieux qu’un texte empreint de poésie pour façonner une image. La lecture m’a amené aux origines de la vigne, à sa forme sauvage que je ne pouvais envisager uniquement en regard de sa forme actuelle : une forme plus « domestiquée ». Il s’est donc installé, dans le format, une image qui met en dialogue les états possibles de la vigne. Le troisième élément présent dans l’image est le tuteur, il permet alors la narration générale de l’illustration et symbolise le passage du sauvage vers le domestique. » Quelles techniques as-tu utilisé ? « Il me fallait deux techniques de dessin différentes pour aborder les deux états possibles de la vigne : la première est le graphite pour le dessin de forêt vierge et la seconde est la plume, accompagnée d’encre de chine, pour le dessin de la vigne contemporaine. L’une exprime un foisonnement de la nature formant un cadre luxuriant et la deuxième me permet de présenter le raffinement d’un pied de vigne, mais aussi de le dissocier et l’isoler de son environnement proche. La mise en couleur est quant à elle numérique. Ici, la couleur permet essentiellement de marquer l’émergence du tuteur comme étant l’un des éléments clé de la vigne contemporaine. » La suite de l'entretien sur vinofutur.fr > La bio de Jérôme Maillet Jérôme Maillet se forme à Olivier de Serres – Paris et complète son cursus à l’École d’Architecture de Nantes, où il vit depuis. « Le rapport d’influence du construit sur la nature, et vice versa, prend une part importante dans son travail artistique. L’interaction entre ces deux états du paysage lui permet de questionner l’aspect pionnier de l’humain qui fantasme toujours de nouveaux territoires. Imager le rapport entre la vision projetée sur un lieu et sa réalité physique fait l’objet d’une recherche aujourd’hui installée dans sa pratique artistique. Il ne s’extrait pas de ce questionnement, mais il essaye de saisir ce qui le fascinait dans l’architecture et ce qui l’en a progressivement écarté. Ce dialogue entre deux états du paysage est essentiel et lui permet de mettre en place des narrations dans les formats donnés, qu’il soient de l’ordre de la page ou du mur. Il est adepte des narrations non linéaires qui s’approchent d’une forme de poésie. Il aime faire des détours et installer un espace à la fois défini et empli d’évocations. » – Extrait d’entretien avec Anna Boulanger (Éditions Le Marché Noir)