Gaze, c'est parti ! Retrouvez-nous sur Instagram et Facebook pour être au courant de toutes nos actualités. Vous pouvez maintenant commander la revue ou nous soutenir en vous abonnant, sur notre site www.gaze-magazine.com. A bientôt !

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Dans un monde où nos imaginaires ont si longtemps été forgés par la vision masculine, nous voulons créer une revue célébrant la diversité des regards féminins. A travers des formats à la première personne — du récit intime au reportage en immersion —, elle sera entièrement pensée et faite par des femmes (c'est à dire s'identifiant comme telles). Son nom : Gaze. Son premier numéro verra le jour en automne 2020.

Une belle édition féministe

Une périodicité longue pour une édition entre magazine et livre, pensée en objet de collection. Deux fois par an, ce sera un beau volume de 150 à 200 pages au design léché, bilingue français-anglais pour toucher le plus grand nombre. S'y côtoieront les personnalités et les inconnues, les vieilles dames et les ados, les grandes signatures et les débutantes, toutes sur le même plan.

Dans Gaze, vous trouverez des billets d'humeur, des témoignages intimes, des portraits subjectifs, du reportage gonzo, des productions photo signature et des portfolios d'artistes qui racontent un morceau d'elles à travers leurs images (comme les photographes qui signent nos trois couvertures — Lucile Boiron, Ulla Deventer et Jocelyn Lee, que l'on est fières de publier dans notre premier numéro !). Des récits qui, cumulés, raconteront ce que c'est d'appartenir au genre féminin.

Pourquoi du papier ?

Loin d'une info qui se picore et puis s'oublie, loin des signatures interchangeables, nous croyons dans le papier s'il est pensé comme un objet que l'on garde, que l'on chérit, et qui sera toujours pertinent quand on le ressortira de sa bibliothèque deux ans après sa parution. C'est la raison pour laquelle nous croyons dans les périodicités longues, belles et décorellées de l'actualité chaude.

Une bourse pour passer le relai

Gaze, ce sera aussi un prix, sous la forme d'une bourse d'études récompensant chaque année deux jeunes femmes talentueuses, leur permettant d’accéder à des cursus d’études supérieurs parfois prohibitifs.

Au printemps, on ouvrira un appel à projet à toutes les photographes et autrices de moins de 30 ans.
On réunira un jury composé de rôles modèles (artistes, autrices, photographes) qui choisira ses deux lauréates.
A l'automne, chacune recevra une bourse d'étude pour se former, et verra son travail publié dans le prochain numéro de Gaze.

Une manière de passer le relai aux jeunes talents qui feront bouger les lignes demain ! Cette bourse est aussi une réponse à l’absence alarmante de diversité (d’origines sociales, de profils, de parcours... de points de vue) au sein des rédactions, responsable d’un non-renouvellement des élites et, in fine, d’une uniformisation des récits.

Une économie solidaire engagée

Les deux facettes du projet sont indissociables et forment une économie solidaire engagée : Soutenir la bourse d'étude en tant que mécène, c'est permettre à la revue d'exister ; acheter la revue, c'est soutenir l’accession des talents féminins de demain aux études supérieures.

Pourquoi maintenant ?

Nous pensons qu'il n'y a jamais eu de meilleur moment pour lancer un tel projet. #MeToo a permis à un plus large public de comprendre la nécessité de laisser de la place aux récits féminins, nous sommes de plus en plus nombreuses et nombreux à considérer qu'on défend l'égalité des genres en faisant de la place à celles qui en sont privées... Mais le chemin est encore très long : il faut que des projets comme Gaze aient la place d'exister !

Les contreparties pour rejoindre le mouvement Gaze

Nous avons voulu vous proposer des goodies beaux et non genrés qui vous donnent envie d'afficher avec panache votre soutien à Gaze ! Des stickers à coller partout ; un tee-shirt unisexe (existant en deux tailles) où notre logo oeil se pose sur le coeur ; un foulard en coton façon bandana imprimé d'un monogramme oeil, reprenant notre logo en clin d'oeil à la maquette de notre couverture.

Gaze, c'est qui ?

Gaze donnera la place à des contributrices différentes à chaque numéro. Et en coulisses, c'est pour l'instant une petite équipe de quatre.

Clarence Edgard-Rosa est journaliste (ex-rédactrice en cheffe digital de Marie Claire après avoir fait ses armes notamment au magazine Causette), spécialiste des questions féministes. Elle a publié Les Gros Mots, Abécédaire Joyeusement Moderne du Féminisme (HugoDoc, 2016) et Connais-toi toi-même, Guide d'auto-exploration du sexe féminin (La Musardine, 2019). Enseignante en école de journalisme, elle est responsable du master presse magazine de l’Institut Européen de Journalisme (IEJ), à Paris. Elle est à l'initiative de Gaze.

Juliette Gabolde est directrice artistique. Après avoir débuté sa carrière en agence, où elle s’est spécialisée dans l’identité de marque et l’édition, elle collabore désormais en freelance avec des marques, labels de musique et institutions. Elle construit son travail autour d’affinités artistiques, en partant du réel, des personnes et des histoires qu’elles et ils racontent. Elle s’engage dans l’aventure Gaze par goût et curiosité pour les expériences d’autres femmes, et dans le souhait de contribuer au partage de leurs récits.

Tiphaine Guéret est étudiante en communication et se spécialise en stratégie médias sociaux. Elle se passionne pour la création et la fédération de communautés de femmes autour des valeurs d’empowerment féminin et des enjeux de développement personnel. Elle a commencé au magazine Glamour avant de collaborer avec la plateforme digitale Tapage.

Laura Lafon est photographe et iconographe. Ses travaux personnels questionnent la représentation de soi, de l’autre, et les bouleversements que provoque la rencontre, notamment des cultures. Son travail a été exposé à Bruxelles, Amsterdam, Paris, Tourcoing, Montpellier, Palerme. En 2016, elle a co-fondé le studio de création Concept Editing Design. Elle travaille comme iconographe, notamment avec les éditions Pocket et le magazine Causette. Elle est aussi à l'initiative de Lusted Men, une collection de photographies érotiques d’hommes ouverte à toutes et tous les photographes, professionnels ou non.

Gaze, la revue qui célèbre les regards féminins