[english below] Cher contributeur, chère contributrice Nous sommes heureux de vous convier au vernissage de l’exposition Blackbird, par les enfants de Sirkhane Darkroom le jeudi 12 octobre de 18h à 21h à Ithaque, au 5, rue des Haudriettes à Paris. Première exposition des photographies des enfants bénéficiaires des ateliers de Sirkhane Darkroom en France, venez découvrir le fruit de six ans d’ateliers photographiques réalisés à Mardin et ses environs, avant que Serbest entame son projet dans les villes touchées par le séisme. Pour cette occasion, nous sommes ravis de vous dévoiler son affiche, réalisée par Studio Kargah, studio de design graphique basé à Téhéran. Dear Sirkhane Darkroom supporters, We are delighted to invite you to the opening of the exhibition Blackbird, by the children of Sirkhane Darkroom, on Thursday 12 October from 6pm to 9pm at Ithaque, 5 rue des Haudriettes in Paris. This is the first exhibition of photographs by the children who have benefited from Sirkhane Darkroom's workshops in France. Come and discover the fruits of six years of photographic workshops in Mardin and the surrounding area. To mark the occasion, we are delighted to unveil the poster, created by Studio Kargah, a graphic design studio based in Tehran.
SIRKHANE - La caravane/chambre-noire pour les enfants du séisme
Sirkhane Darkroom, la caravane chambre noire pour les enfants du séisme, a besoin de 30 000€ pour quinze mois d'ateliers photographiques.
Réussi
71
Contributions
26/11/2023
Date de fin
24 527 €
Sur 8 000 €
307 %
Les publications
(English below) Photo : Şerif Arslan Depuis le début du mois d'août les ateliers ont commencé à Diyarbakır. Esin, commissaire de l'exposition à venir, était sur place la semaine dernière et a assisté aux ateliers. Les ateliers ont lieu dans le quartier de Kayapınar de Diyarbakir, une ville du sud-est de la Turquie qui a été touchée par le séisme. C’est un quartier défavorisé qui accueille également les déplacés du double séisme venant d’autres villes qui ont eu des dégâts bien plus lourds. Chaque semaine, Serbest de Sirkhane Darkroom accueille deux ateliers par jour avec une douzaine d'enfants (par groupe) qu’il suit durant cinq jours. Cette semaine, les participants ont entre 6 et 13 ans. Les cours d’une heure trente se déroulent dans une petite école avec six salles de classes à niveau unique afin que les enfants n'aient pas peur de se retrouver sous des décombres en cas de nouveau séisme. Un des enfants a justement partagé le premier jour de l'atelier qu'il n'avait pas pu dormir car il suivait les réseaux sociaux de l'AFAD (Présidence de la gestion des catastrophes et des urgences) qui répertorient les séismes qui continuent à avoir lieu dans la région. Alors que les décombres du double séisme sont toujours visibles en centre-ville, le 10 et le 20 août, des séismes de 4,2 et 3,6 magnitudes ont été ressentis à Diyarbakir Lundi, Serbest accueille les nouveaux élèves du programme. Lors de leur tout premier cours, une ambiance ludique régnait pour que les enfants puissent faire connaissance les uns avec les autres. Après ce moment de rencontre, Serbest leur apprend le fonctionnement des appareils photos compacts, leur montre comment les tenir et leur explique ce qu'est une pellicule. Photo : Şerif Arslan Mardi, leurs connaissances ont été renforcées par quelques notions introductives sur la composition comme les différents formats, le nombre d’or ou le moment décisif ou sur les types de photographies avec une attention sur l’autoportrait. Tout est illustré par des photographies, comme celles d’Henri Cartier Bresson ou de Vivian Maier. Serbest incite les enfants à réfléchir à leur image avant d’appuyer sur le déclencheur et à explorer différents points de vue. Photo : Şerif Arslan À la fin de ce cours, les enfants sélectionnent tour à tour leur propre appareil compact avec Serbest qui leur rappelle son fonctionnement et leur montre comment mettre une pellicule. Photo : Şerif Arslan Mercredi, en vue des cours de développement et de tirage, les enfants s'entraînent à mettre une pellicule dans une spire. Ils s'entraînent d’abord en voyant la spire puis dans un manchon de chargement de pellicule afin d’imiter la chambre noire, les pellicules ne pouvant être insérées dans la spire que dans le noir complet afin de ne pas les brulées. Les enfants progressent ! Avec chaque pas en avant ils gagnent en confiance. Photo : Şerif Arslan En fin de semaine, les enfants développent leur pellicule, leur donnant une première impression de leurs photographies. Le lendemain, ils réalisent tous ensemble le tirage d'une photographie de chaque pellicule. De l'utilisation de l'agrandisseur au lavage, en passant par le développement et la fixation de l'image, Serbest montre et détaille chaque étape aux enfants qui sont émerveillés. Chaque élève choisit la photo qui lui tient le plus à cœur pour la tirer et il ou elle repart avec, en la gardant comme souvenir. Profitant de la possibilité de faire les ateliers dans une salle de classe, la caravane - chambre-noire est actuellement en réparation. Par ailleurs, les ateliers nécessitent un grand stock de pellicules (environ deux douzaines de pellicules sont utilisées par semaine), de piles mais aussi d'appareils photos afin de remplacer ceux qui ne marchent plus. Le projet a donc toujours besoin de votre aide et soutien ! *** Workshops have started in Diyarbakır since the beginning of August! Esin, curator of the forthcoming exhibition, was on site last week and attended the workshops. The workshops are taking place in the Kayapınar district of Diyarbakır, a city in southeastern Turkey that was hit by the earthquake. This underprivileged district is also home to people displaced from other cities that suffered far greater damage by the double earthquake. Every week, Serbest hosts two workshops a day with a dozen children (per group) whom he follows over five days. This week, the participants are aged between 6 and 13. The hour-and-a-half classes take place in a small school with six single-level classrooms, so that the children don't have to worry about finding themselves under rubble in the event of another earthquake. One of the children shared on the first day of the workshop that he hadn't been able to sleep because he was following the AFAD (Presidency of Disaster and Emergency Management) social networks, which list the earthquakes that continue to take place in the region. While the rubble of the double earthquake is still visible in the city center, on August 10 and 20, earthquakes of 4.2 and 3.6 magnitudes were felt in Diyarbakır. On Monday, Serbest welcomes the program's new students. At their very first class, a playful atmosphere prevailed so that the children could get to know each other. After this, Serbest teaches them how point and shoot cameras work, shows them how to hold them and explains them what a film is. On Tuesday, their knowledge is reinforced by a few introductory notions on composition such as the different formats, the golden ratio or the decisive moment, or on types of photography with a focus on the self-portrait. Everything is illustrated by photographs, such as those by Henri Cartier Bresson or Vivian Maier. Serbest encourages children to think about their image before pressing the shutter release, and to explore different points of view. At the end of the course, the children take it in turns to select their own compact camera, with Serbest reminding them how it works and showing them how to insert film. Photo : Şerif Arslan On Wednesday, in preparation for the developing and printing classes, the children practice putting film in a spiral. They practice first by seeing the spiral, then in a film-loading sleeve to imitate the darkroom, since film can only be inserted into the spiral in complete darkness so as not to burn it. The children are making progress! With each step forward, they gain in confidence. At the end of the week, the children develop their film, giving them a first impression of their photographs. The next day, they print a photograph from each roll together. From using the enlarger to washing, developing and fixing the image, Serbest shows and explains each step to the children, who are amazed. Each student chooses the photo that means the most to him or her to print, and leaves with it as a souvenir. Taking advantage of the possibility of holding the workshops in a classroom, the caravan-darkroom is currently being repaired. In addition, the workshops require a large stock of film (around two dozen rolls are used per week), batteries and cameras to replace those that no longer work. So the project still needs your help and support! Photo : Şerif Arslan